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Accueil Analyses

L’Afrique noire est mal partie (1962), de René Dumont : Un livre de référence sur l’agriculture africaine postindépendance

Par Eco Times
15 octobre 2020
Dans Analyses, Coin Livresque
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L’Afrique noire est mal partie (1962), de René Dumont : Un livre de référence sur l’agriculture africaine postindépendance

Economiste français renommé, René Dumont (1904-2001) avait à juste titre dressé ce triste et amer constat sur l’Afrique en 1962, dans son célèbre l’Afrique noire est mal partie, puis, l’Afrique étranglée écrit vingt années plus tard.

Ainsi, il y a un peu plus d’un demi-siècle, celui qui fut l’un des premiers écologistes français et sommité mondiale (bien avant l’avènement des partis «verts»), avait lancé au monde un cri d’alarme bouleversant : la décolonisation achevée, les tentatives d’installer en Afrique des républiques populaires et socialistes, gouvernées par des partis uniques, pouvaient se révéler plus ou moins négatives. Cela, à cause de plusieurs facteurs, entre autres l’inexpérience et l’incompétence des responsables politiques des premiers dirigeants des pays africains, qui venaient juste d’accéder à l’indépendance.

L’Afrique noire est mal partie avait fait scandale dès sa première parution, car la voix de son auteur s’était élevée à contre-courant des discours et des pratiques des élites dans le contexte de décolonisation de l’époque.

René Dumont, en visionnaire lucide, avait attiré l’attention des peuples et les Etats africains et les gouvernements de l’Occident sur ce qui attendait le continent noir : la famine, surtout, à cause de la faiblesse de la production agricole locale (due à plusieurs facteurs), et, par conséquent, la condition de mendicité des habitants ne cessant pas de quémander l’aide internationale.

Son constat était simple et ses prévisions se sont avérées justes au fil des décades. En effet, de 222 millions d’habitants (1950), la population africaine a grimpé pour atteindre un milliard d’âmes, soit presque 5 fois plus en 60 années, alors que la production agricole n’augmentait que de 2,7 fois. En 2020, l’Afrique compte plus de 1,2 milliard d’habitants (six fois plus qu’en 1950) avec une production alimentaire qui n’aura augmenté que d’environ trois fois, selon les prévisions les plus optimistes.

En dépit de l’aide financière et matérielle massive (mais non désintéressée) octroyée à l’Afrique des décennies durant, la majorité de sa population reste pauvre et continue de vivre dans des conditions de grande misère et de détresse. En 1960, l’aide à l’Afrique représentait 1,38 % pour un pays comme la France, 0,56 % pour le Royaume-Uni, et 0,88 % pour la Belgique, ces trois pays (parmi d’autres) ayant disposé de colonies dans ce continent.

De 1970 à la fin du siècle, 17 pays de l’Afrique subsaharienne avaient reçu plus de 100 milliards de dollars d’assistance de la Banque Mondiale. Pourtant, leur PNB par habitant a diminué. En 50 ans, les Etats-Unis ont octroyé 500 milliards de dollars aux pays pauvres, selon certaines sources, mais le niveau de vie des habitants de ce continent ne s’est pas amélioré, pour autant malgré ses immenses et nombreuses ressources naturelles.

En comparaison, la Chine et l’Inde, des régions colonisées durant des décennies – et qui n’ont bénéficié que d’une infime portion d’aide internationale (4 % et 7 % de leur PIB respectif) – ont connu un taux de croissance économique et sociale rapide avec les résultats que tout le monde connaît.

Si l’on dit que les pays «donateurs» s’empressent de reprendre rapidement «d’une main ce qu’ils donnent de l’autre», par la faute des gouvernements locaux, l’aide internationale ne fait, en réalité, que susciter une dépendance généralisée et accrue. Elle aboutit, en partie, dans les comptes bancaires des potentats locaux protégés par les instances politiques (gouvernements, partis, élites intellectuelles et industrielles etc.) des pays donateurs de l’Europe, des Etats-Unis et du Japon.

Ainsi, le professeur René Dumont avait émis beaucoup de prévisions – et à juste titre, d’ailleurs, relatives à l’Afrique noire qui était vraiment mal partie après avoir subi une longue et douloureuse période de domination coloniale, imposée par les Etats européens depuis le début du XXe siècle et en payant, depuis, les frais.

 Rachid Mihoubi

Bio express de l’auteur :

René Dumont est un célèbre ingénieur agronome et écrivain français (plus de soixante-dix ouvrages dans sa spécialité). Il est né en mars 1904 à Cambrai (nord de la France), et mort en juin 2001 à Fontenay-sous-Bois (centre).

Le professeur René Dumont est surtout connu pour son combat inlassable pour le développement rural des pays pauvres et des ex-colonies européennes, et pour son engagement écologiste, sous l’étiquette de laquelle il se présenta comme candidat à l’élection présidentielle française, en 1974.

Parmi ses œuvres, on peut citer :

  • Terres vivantes. Voyage d’un agronome autour du monde, (1961),
  • L’Afrique noire est mal partie (1962, réédité en 2012),
  • Cuba. Socialisme et développement (1964),
  • Chine surpeuplée. Tiers Monde affamé (1965),
  • L’Afrique étranglée. Zambie, Tanzanie, Sénégal, Côte-d’Ivoire, Guinée-Bissau, Cap-Vert (1980)…
Tags: AfriqueL’Afrique noire est mal partieRené Dumont
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