Les participants à PROGED I (la Rencontre Professionnelle de la Gestion Electronique des Documents et la Digitalisation), se sont déjà donnés rendez-vous pour la deuxième édition, à la fin 2022, dans une grande wilaya du Sud du pays.
Par Zoheir Zaid
Ceci dénote du succès de la première édition, mais mérite d’autres approfondissements techniques et didactiques, l’amorce d’autres possibilités de partenariats et, surtout, l’élargissement de catégories d’usagers en vue de garantir davantage la transformation digitale, que cible comme objectif événementiel PROARCHIVE Solutions, société organisatrice de PROGED I, qui s’est déroulée les 2 et 3 mars, à Eurojapan Résidence, à Hassi Messaoud, dans la wilaya de Ouargla.
Aussi, se projeter dans la deuxième édition est le signe manifeste que la GED demeure l’alternative de choix à la gestion papier et, surtout, le socle de la sécurité numérique, qui est avec la sécurité énergétique et la sécurité alimentaire, l’un des trois ‘’Sécurité’’ à concrétiser par les pouvoirs publics.
Hormis les discussions d’affaires entre les présents et les échanges d’expériences respectives, PROGED I n’a pas encore abouti, du moins à ce jour, à la conclusion de contrat de partenariat entre les organismes présents.
« Mais l’avenir sera meilleur, en ce sens, que beaucoup des sociétés présentes, publiques et privées, ont adhéré à l’idée de recourir à la GED (gestion électronique des documents), particulièrement, et à l’impératif de la transformation digitale, d’une manière générale. », a indiqué la directrice générale de PROARCHIVE Solutions, Manel Hanifi, tout en rappelant que « l’objectif de PROGED I est justement de rapprocher organismes publics et même privés avec les éditeurs locaux de solutions technologiques et informatiques. »
En effet, lors du PROGED I, tous les maillons de la chaine étaient là, à savoir, l’institutionnel (le ministère de la Numérisation et des Statistiques), la force de proposition (Groupement algérien des acteurs du numérique ‘’Gaan’’), les entreprises (Sonatrach, Naftal, l’Entreprise nationale des travaux aux puits ‘’Entp’’, etc), et les organismes publics (La Bibliothèque nationale d’Algérie, l’Organisme national de contrôle technique de la construction ‘’CTC’’), les société privées (Opentexte, Systhen, Neoledge, etc), ainsi que la presse écrite (EcoTimes, Indjazat et DZCharikati), audiovisuel (l’Etablissement public de télévision ‘’Eptv’’ et Echorouk News)
‘’Projet EGov’’ : un Tunisien en parle
PROGED I, a été rehaussée également par la participation de Ghazi Abassi, directeur de développement des affaires chez Neoledge, venu de la Tunisie. Sa communication « Vers la transformation digitale de bout en bout, principal levier pour améliorer la productivité », traite, notamment, du ‘’Projet EGov’’ ou ’’dématérialisation des échanges inter et infrastructures gouvernementales : souveraineté numérique de l’Etat’’
Parmi les avantages générés par la transformation digitale de l’Administration, un ‘’Cloud national souverain hautement sécurisé’’, via un service SaaS (software as a service ou logiciel en tant que service), ‘’la traçabilité et le transparence’’, à travers, un échange 100% électronique inter-entités gouvernementales, et ‘’ réduction des couts et des délais’’, atteinte grâce à une réduction des impressions et photocopies (consommables) et les logistiques de transport.
Ghazi Abassi, a révélé également que « la dématérialisation des échanges inter et intra-structures gouvernementales, permet une meilleure gestion de la relation citoyenne et un échange sécurisé de données, ainsi qu’une mobilité solutionnant les problématiques auxquelles sont confrontés les usagers. », alors que, selon toujours le spécialiste tunisien,« un échange électronique des documents et données des villes avec l’Etat, à travers un bus central d’échange efficace et sécurisé, répond parfaitement aux principes d’interopérabilité. »
Oil & Gas : 3 fois plus de dépenses
De son coté, Nadjib Fodil Cherif, account manager (Responsable des comptes) chez IT Solutions partenaire de OpenText (leader mondial de la GED), a révélé, citant une étude de IDC (International Data Corporation), dans sa communication’’ Libérez la puissance de l’information tout au long du cycle de vie des actifs’’, que, « les employés du secteur de l’énergie(Oil&Gas) passent 80 % de leur temps à rechercher de l’information non structurée(documents, emails…) pour faire leur travail. Le secteur de l’énergie (Oil & gas) dépense presque3 fois plus de temps à rechercher que les autres secteurs. »
En ce qui concerne la GED dans la gestion des assets (actifs), le conférencier indique que « il faut 3 ans pour injecter les données utiles à l’exploitation mais jamais complètement terminé, et que moins de 50% des données opérationnelles sont injectées lors du démarrage de l’exploitation. »
Pour illustrer son intervention, Nadjb Fodil Cherif a présenté le témoignage de LUKOIL Overseas Holding (AE, RU), une société pétrolière et gazière qui agit en tant qu’opérateur de projet international pour LUKOIL, une société pétrolière russe.
Il a été, dans ce cadre, souligné que « l’introduction du système unifié de gestion de la documentation des projets nous a déjà permis d’unifier les processus opérationnels des différents projets d’ingénierie de l’entreprise et a eu un impact positif sur les délais et la qualité de la révision de la documentation. », alors que pour les bénéfices engrangés, Lukoil Overseas Holding cite « un accès centralisé à toute la documentation du projet, y compris l’historique des modifications, un processus automatisé de partage de la documentation du projet avec les entreprises d’ingénierie (EPC : Engineering Procurement and Construction ou Ingénierie, Approvisionnement et de Construction…) et, enfin, une unification du travail sur la documentation pour les employés des subdivisions géographiquement dispersées de travailler ensemble sur la documentation. »
Equipements
PROGED I, a permis également de se familiariser avec les équipements, notamment, les scanners de renommée mondiale ((Fujitsu, Panasonic, Contex, …) ainsi que les éditeurs de solutions de capture et GED, dont Iris, Efalia, Diginov.
Dans ce cadre, c’est Systhen Algérie, Spigraph auparavant, distributeur et intégrateurs de solutions de numérisation depuis 25 ans, qui a, grâce à l’intervention de la directrice commerciale, Sabah Chemlal, et le responsable Support & Services (chef de projet Avant-vente), Said Salmi, présenté toute cette gamme de matériels, dont il est le représentant, tout en expliquant le fonctionnement inhérent et les avantages générés par leur utilisation
Sabah Chemlal, a, enfin, indiqué que « Il a retenir que la mis en place d’un projet de numérisation améliore la qualité de vie en facilitant l’accès au télétravail pour les entreprises. Passer au numérique, réduit, par ailleurs, les risques de perte de documents et garantit une traçabilité optimale. Enfin, avoir à sa disposition des documents numérisés apporte un gain d’emplacement non négligeable. »
Z. Z.
Bravo pour l’article,très intéressant zaid zoheir
Merci