Qu’ils soient Médecins, éducateurs, postiers et même sapeurs-pompiers, tous ces corps de métiers ont marqué ce ramadhan 2021. Des corps qui ont manifesté avec comme doléance commune : «La revalorisation des salaires et l’application des instructions du Président Tebboune, concernant la prime Covid-19»
Lors d’un Conseil des ministres, du dimanche de la semaine passée, le président Tebboune avait «ordonné d’engager un dialogue avec les différents partenaires sociaux aux fins d’améliorer la situation socioprofessionnelle des employés du secteur» de l’Education et de la Santé, selon un communiqué officiel.
Au même moment, les agents de la Protection civile, pompiers, notamment, défilaient en uniformes non loin du siège de la présidence jusqu’au bâtiment de leur direction générale. Ils exigeaient la satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles.
La situation des travailleurs de l’Education aussi, avaient mobilisé les syndicats, au point où la Coordination nationale des enseignants du cycle primaire, avait observé une journée de grève nationale dans les établissements de ce palier de l’Education nationale, en signe d’avertissement.
Pour sa part le Cnapeste, (le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation), avait promis l’escalade en cas de non-prise en charge de ses revendications et a annoncé la fin de la trêve sociale inhérente à la crise sanitaire et à la situation politique, en ayant observé 2 jours de grève.
Les médecins n’ont pas été en reste. En effet, le Collectif des syndicats de la Santé avait organisé, le 7 avril dernier, un mouvement de grève pour appeler à la satisfaction de revendications socioprofessionnelles, dont certaines remontent à plusieurs années. Les représentants du Collectif, regroupant 3 syndicats, à savoir le syndicat national des enseignants et chercheurs universitaires (SNECHU), le syndicat national des Praticiens de la Santé publique (SNPSP) et le syndicat algérien des paramédicaux (SAP), ont appelé les pouvoirs publics à «l’application des droits octroyés par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en faveur des fonctionnaires du secteur, notamment, après la propagation de la Covid-19».
Face au bouillonnement du front social, le Président Tebboune appelle au dialogue entre les parties, mais non sans avertir, lors de son message à l’occasion du 1er Mai, que «toute forme d’expression revendicative dans les différents secteurs, devrait tenir compte des intérêts des citoyens, respecter les lois de la République et ne pas servir de motif d’instrumentalisation douteux».
R. H.