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Les nouveaux défis de l’agriculture algérienne : La souveraineté et la sécurité alimentaires en ligne de mire

Par Eco Times
2 juillet 2025
Dans Analyses
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Les nouveaux défis de l’agriculture algérienne : La souveraineté et la sécurité alimentaires en ligne de mire

Se passer des importations de blé dur et réduire au strict minimum celles du blé tendre, telles sont les ambitions du gouvernement en matière de céréales pour le court terme.

Par Amar Naït Messaoud

Mieux, le blé dur produit cette année par les agriculteurs algériens suffira aux besoins de consommation interne. D’où, l’arrêt décidé d’importer le blé dur au cours de l’année 2026, selon les déclarations, faites il y a quinze jours, par Youcef Cherfa, ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la Pêche.

Le maïs (céréale et fourrage) et les cultures oléagineuses (soja, tournesol) sont les nouvelles cultures appelées à connaître un destin florissant après des expériences menées dans plusieurs wilayas au cours de ces dernières années.

La souveraineté nationale sur le plan de l’alimentation suppose la parfaite maîtrise de la facture de la part d’importation et le principe de la sécurité alimentaire.

La maîtrise de la facture alimentaire est tributaire de plusieurs facteurs : assainissement du foncier, qui a pris la vitesse de croisière depuis quelques mois, dont le dossier est censé être clôturé d’ici la fin de l’année en cours ; stabilisation des exploitations agricoles (ce qui permettra le rajeunissement de la main-d’œuvre agricole), ciblage rationalisé du soutien apporté par les pouvoirs publics aux producteurs, maîtrise technique des facteurs de production et formations adaptée aux défis actuels de l’agriculture avec la nécessité d’utilisation des résultats de la recherche scientifique.

Les défis que sont appelés à relever les agriculteurs algériens s’articulent particulièrement autour de quelques données qu’il y a lieu de ‘’révolutionner’’ : relèvement de la productivité à l’hectare, de lutte contre les facteurs de dégradation du milieu édaphique (désertification, érosion), innovation technologique permettant une diversification de la production et une amélioration de la qualité des produits, et, enfin, création de passerelles solides avec l’industrie de façon à constituer une véritable base agroalimentaire.

Cette dernière est censée prendre en charge l’excès de production de certaines filières, réguler la distribution dans le temps des produits en question, diversifier l’art culinaire algérien et promouvoir les opérations d’exportation.

Nécessité de diversification de la production

Dans tous les cas de figures, la diversification de la production agricole devient un impératif qui se confirme de plus en plus à travers le monde. Même dans le cas de la pomme de terre, dont les prix connaissent de dommageables fluctuations, à supposer que son prix actuel soit imposé par une « force majeure » qui ne dépendrait ni des agriculteurs ni des pouvoirs publics, la forte présence sur les étalages d’autres légumes de substitution à bon marché aurait pu relativiser la tension pesant sur le fameux tubercule.

L’on se souvient des orientations du ministère de l’Agriculture et du Développement rural au début des années 2000 : faire passer certaine parcelles céréalières à l’arboriculture fruitière dans une perspective appelée alors «reconversion des systèmes de culture».

En effet, les aléas pesant sur la monoculture des céréales dans certaines wilayas du pays, principalement les risques de sécheresse pour une culture conduite en sec, est un exemple éloquent d’une forme de ‘’dépendance’’ que les pouvoirs publics ont voulu endiguer par cette opération de reconversion pour laquelle étaient mobilisés des fonds colossaux. Cette option tend à favoriser les spéculations agricoles qui admettent une forme d’irrigation avec une économie d’eau.

L’allusion est ici faite surtout à l’arboriculture rustique (olivier, amandier, figuier, pistachier,…) et aux maraîchages sur lesquelles peuvent être appliquée une irrigation maîtrisée.

De même, la mobilisation historique des eaux de surface, avec la construction de plusieurs nouveaux barrages depuis le milieu de la précédente décennie, permet la création de nouveaux périmètres irrigués, donc une large diversification des productions agricoles (maraîchages, arboriculture).

Il est évident que les différentes options d’innovation et d’exploitation des potentialités existantes en la matière ne peuvent être convenablement identifiées et rationnellement mises en valeur que sur la base des résultats de la recherche.

L’assainissement du foncier agricole d’ici fin 2025

Sans aucun doute, la formation, la recherche et le vulgarisation dans le segment de l’économie agricole constituent dans notre pays des axes majeurs qui seront appelés , plus que jamais, à être sollicités par toutes les parties intervenant dans le secteur de l’agriculture (exploitants, bureaux d’études, administration,…).

Il s’agit de soutenir, pour une meilleure efficacité, les efforts des pouvoirs publics orientés vers la réhabilitation et la promotion de l’agriculture sous toutes ses formes (exploitations d’envergure dans les plaines [EAC, EAI, privés], agriculture de montagne, plantations à valeur commerciale réalisées dans le cadre du Barrage vert…).

Jusqu’à ce jour, et nonobstant les importants efforts consentis en matière de formation, force est de constater que la relation entre les secteurs de production agricole et les foyers du savoir (encadrement technique, vulgarisation, recherche) n’a pas encore atteint un haut degré de maturité.

Avec la création des exploitations agricoles collectives et individuelles en 1987, formule qui a succédé aux anciens domaines autogérés, l’illusion a été entretenue sur la possibilité de la modernisation de ces exploitations qui s’étendent sur presque trois millions d’hectares constituées des plus fertiles terres du pays.

Cette vision était basée sur la présence de techniciens et ingénieurs dans les collectifs attributaires des terres du domaine privé de l’État dont le statut a été révisé en 2010 (concessions de 40 ans).

L’on se rendra rapidement compte que les conflits entre les attributaires- dus à plusieurs facteurs (des profils fort différents, impréparations de certains anciens ouvriers à assumer des responsabilités de gestion,…)- prendront une telle ampleur que les exploitations sont fractionnées d’une façon informelle et ne bénéficient d’aucun apport technique supplémentaire par rapport à la situation antérieure (domaine autogéré).

L’une des faiblesses de ce système d’exploitation est également cette relation quelque peu distante qui lie l’exploitant à la terre du fait d’un statut qui n’arrivait pas à acquérir sa forme définitive. On en était arrivé à location de ces parcelles « au noir », les premiers attributaires se livrant à d’autres activités extraagricoles.

Vingt-trois ans après le statut dit de jouissance perpétuelle- consacrée par la loi de 1987 et matérialisée par un bail de 99 ans-, le mode d’exploitation est passé, depuis 2010, à la concession (loi d’août 2010) et la durée du bail est révisée à la baisse (40 ans).

Cette nouvelle procédure dont la charge de la mise en œuvre revient à l’Office national des terres agricoles (ONTA) prendra en considérations ces partages informels, ce qui aboutira à des actes de concession individuels.

L’assainissement du foncier agricole à l’échéance maximale de la fin de l’année 2025 pourra apporter des éclaircissements et des solutions à certains cas d’exploitation non réglementaire.

Entre-temps, l’administration a fait de grands efforts, au cours de l’année 2024, dans les opérations de régularisation des exploitants sans titre des parcelles du domaine privé de l’État. Les commissions de wilaya ont traité des dossiers litigieux qui ont traîné pendant plusieurs années.

Renforcer les coopératives et les prestataires de services

S’agissant des exploitations agricoles privées proprement dites et les terres marginales de l’arrière pays montagneux, peu d’efforts de technicité et d’encadrement ont été déployés. Il y a lieu de mettre en relief la relation entre l’agriculture et le reste des secteurs qui interviennent d’une façon ou d’une autre dans le travail de la terre.

Pour des parcelles très morcelées, les grands équipements agricoles ne peuvent être mobilisés que dans deux cadres réglementaires tels qu’ils sont connus dans la plupart des pays du monde.

Aussi bien pour les moyens d’intervention mécanique (machinisme agricole, ateliers d’entretien, pièces détachées,…) que pour les intrants agricoles (engrais, fertilisants, désherbants, produits phytosanitaires,…), les formules sont censées être le cadre coopératif et/ou les entreprises prestataires de services.

La première formule, la coopérative, qui a existé en Algérie avait subi l’érosion de l’économie administrée et de l’ouverture sur le marché. Mais, peu à peu, des agriculteurs commencent à s’organiser autour de certaines activités dont les intrants, les enjeux techniques et commerciaux leur sont communs.

La seconde formule, en accompagnement (appui et soutien) de l’activité agricole, à savoir la création d’entreprises et d’organismes de prestation de services à l’échelle du pays, capables d’assurer des prestations (travaux agricoles mécanisés, traitements phytosanitaires, commerce d’intrants agricoles,…) sur plusieurs exploitations, commence à prendre place dans l’architecture de l’économie agricole, mais requiert des efforts supplémentaires d’organisation afin que la décantation s’opère au sein de plusieurs intervenants qui se sont constitués au cours de ces dernières années.

A. N. M.

Tags: Agricultureagriculture algérienneAlgérieblé tendrecéréalesDéveloppementéconomiesécurité alimentaires
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