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En dépit d’un soutient direct de l’Etat de 800 milliards DA entre 2009-2023 : La filière lait peine à décoller - ECOTIMES
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En dépit d’un soutient direct de l’Etat de 800 milliards DA entre 2009-2023 : La filière lait peine à décoller

Par Eco Times
17 décembre 2024
Dans Agriculture
648
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En dépit d’un soutient direct de l’Etat de 800 milliards DA entre 2009-2023 : La filière lait peine à décoller

La filière lait a bénéficié d’un soutien financier significatif et diversifié de l’Etat visant à la rendre plus attractive aux investisseurs privés, se traduisant entre autres par des prêts bonifiés, une fiscalité avantageuse, un soutien aux équipements et aux cultures fourragères ainsi qu’à la reproduction du bovin laitier, en plus des aides et primes financières aux éleveurs, destinées à améliorer la production laitière.

Par Akrem R.

Ces interventions fortes de l’Etat ont, certes, permis à la filière lait d’accroitre, de manière notable, la production locale du lait cru collecté, néanmoins, cette performance n’a pas été suffisante pour amorcer le développement nécessaire du marché laitier qui reste largement dépendant des importations de la poudre de lait.

De réels progrès ont été réalisés dans les consommations alimentaires, à la faveur de l’urbanisation, d’un pouvoir d’achat protégé par une politique de soutien des prix et d’un recours aux importations pour les biens les plus consommés.

En effet, la consommation du lait par habitant s’est accrue d’une façon significative, passant de 35 litres / an en 1968 à 140 litres /an en 2023.

Il faut noter que la filière lait dont les performances ont été nettement améliorées ces dernières années, reste dépendante de l’envolée des prix de la poudre de lait à l’international.

Ainsi, entre 2009 et 2023, la filière lait a coûté plus de 20 milliards de dollars à l’importation (poudre de lait + lait infantile) et près de 800 milliards de DA de soutien financier direct de l’Etat.

Cependant, les résultats réalisés restent mitigés, indique la Cour des comptes dans son rapport, expliquant que le marché laitier (matière première) est dépendant du marché international à hauteur de 60%.

Sans l’informel, il est dé- pendant à 80% et si on ajoute les autres intrants importés, ce taux atteindra 85%.

Les limites de la politique publique laitière

Selon une enquête menée par la Cour des comptes, en collaboration avec les services agricoles, il ressort que la politique publique laitière mise en œuvre, notamment, depuis 2007,s’est distinguée par des contre-performances induites par des stratégies mal orientées, des actions insuffisamment maturées et coûteuses et des dispositifs de contrôle interne inefficaces.

Les actions adoptées s’apparentaient plus à des politiques alimentaires visant à «nourrir la population» qu’à des politiques de développement d’un secteur porteur, induisant une totale déconnexion entre la production et la consommation.

D’autres causes sont également à l’origine des contre-performances de la filière lait, particulièrement, dé- taille la Cour des comptes.

Il s’agit notamment de l’insuffisance de la compétitivité de la filière due à la faiblesse des performances technico-économiques, notamment le rendement moyen de l’élevage du bovin laitier, en dépit du volume des importations de génisses (avec un fort potentiel génétique) ; la forte concurrence induite par une protection du marché de la viande rouge qui permet à l’éleveur de réaliser sur le marché de la viande une valeur ajoutée deux fois et demie (2,5) supérieure à celle qu’il peut réaliser sur le marché du lait et la prédominance du secteur informel (près de 60% de la production du lait cru local).

À tous cela s’ajoutent, l’importance du soutien financier à la consommation du lait importé (45 DA/litre en 2023) est contrasté par la faiblesse du soutien à la production du lait local (entre 19 et 25 DA / litre) et enfin la stagnation du prix administré du sachet de lait pasteurisé, à 25 DA le litre, depuis 2001 et des valeurs du soutien financier accordé à la production du lait local depuis 2009.

Ceci a été induit par l’absence d’une veille sur le marché national du lait, au niveau de l’administration centrale, à même d’assoir une régulation dynamique et permanente du marché, qui touche aussi bien les stocks physiques que les prix, les coûts et les marges des acteurs.

17,6 milliards DA de primes payées en 2023

Pour les inciter à rechercher une organisation plus efficiente, à même d’améliorer leur production, une aide financière est octroyée aux éleveurs.

Cette contribution est fixée à 12 DA pour chaque litre produit, 05 DA pour chaque litre collecté et livré à une unité de transformation, majoré de 02 DA pour chaque litre au titre de l’agrément sanitaire, portant la subvention globale à 19 DA contre 11 DA avant le 13 février 2009 (date d’augmentation des primes financières).

De même, une prime variant entre 4 à 6 DA est allouée aux transformateurs qui intègrent le lait cru dans le processus de fabrication du lait pasteurisé uniquement, ce qui porte le soutien de l’Etat à la production locale du lait cru à 25 DA pour chaque litre.

Le relèvement des primes, en 2009, a eu un effet stimulateur sur la collecte du lait puisque son volume, qui reste l’indicateur principal de la réalité de la production locale du lait cru, a été multiplié par 4, entre 2009 et 2013, ce qui est très significatif.

En effet, le montant des primes payées est passé de 2,5 Mrds de DA en 2009 (correspondant à 190 millions de litres collectées et primées) à 17,6 Mrds de DA en 2013 (correspondant à 838 millions de litres collectées et primées).

De 2014 à 2023, le montant des primes payées et le volume du lait collecté n’ont pas connu d’évolution.

Ce dernier a fluctué entre 800 et 900 millions de litres par an durant cette période.

Ces chiffres traduisent un essoufflement de la dynamique du système (incitatif) mis en place pour le développement de la production laitière et qui dure depuis 10 ans !

Sur ce point, la Cour des comptes a recommandé de revoir le système des prix dans la perspective de garantir des revenus rémunérateurs aux éleveurs et de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs, tout en assurant la soutenabilité budgétaire de l’action publique.

Ainsi, elle a plaidé pour la réhabilitation de l’autorité administrative dans l’exercice de ses missions de pilotage et de veille en vue d’un meilleur accompagnement du développement de la filière lait.

Par ailleurs et afin d’éliminer la tension sur le lait au niveau de la distribution, il est recommandé de généraliser la production du lait stérilisé (UHT), conditionné en carton.

Une solution idoine pour stabiliser le marché du lait à la consommation en apportant des solutions aux contraintes actuelles : de périssabilité (le lait pasteurisé ne peut être stocké au-delà de 7 jours à 6°C), de stockage, d’irrégularité des approvisionnements, de perte, de gaspillage et de détournement du lait pour d’autres fins commerciales.

627 milliards DA versés par le Trésor à l’ONIL

Concernant la subvention du prix de vente du lait à la consommation, la même source a fait savoir que le Trésor public a versé 627 milliards de DA à l’ONIL pour la période entre 2009 et 2023 pour la prise en charge le différentiel entre le prix d’achat de la poudre de lait (par l’ONIL) et son prix de rétrocession aux laiteries.

Le montant du différentiel dû à l’ONIL, durant la période sus-indiquée, a connu une évolution exponentielle, passant de 5 milliards de DA en 2009 à 15 milliards en 2010, pour atteindre 105 milliards en 2023.

En définitive, le différentiel dû en 2023 représente plus de 20 fois celui payé en 2009.

Ces interventions fortes de l’Etat ont, certes, permis à la filière lait d’enregistrer un accroissement notable de la production locale du lait cru collecté (usinable), néanmoins, cette performance n’a pas été suffisante pour amorcer le développement nécessaire du marché laitier qui reste largement dépendant des importations et, par-delà, garantir la sécurité alimentaire du pays.

Par ailleurs, et dans la perspective d’assurer une autosuffisance à 80%, les termes du plan de développement se présentent comme suit : un surplus de production laitière de 2 milliards de litres de lait par an ; ceci implique un cheptel supplémentaire de 600 000 têtes bovins dont 334 000 vaches laitières ; un rendement de 6000 l/an/vache ; 200 000 hectares de terres agricoles en irrigue, à raison d`une charge de 3 vaches par hectare, pour assurer une alimentation fourragère suffisante ; une ressource hydrique équivalente à un milliard de M3 par an, a raison de 4 000 M3 par hectare.

Le développement d`un tel cheptel, indique la même source, participera à augmenter la production de la viande rouge à près de 70 000 tonnes par an.

A. R.

Tags: AgricultureAlgérieFilière laitsoutien financier
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