Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie, chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaâ, a présenté, lors du Sommet mondial de l’hydrogène à Rotterdam (Pays-Bas), la vision et la stratégie de l’Algérie pour le développement de ce secteur, affirmant que le pays recèle les atouts nécessaires pour être un acteur clé sur le marché mondial de l’hydrogène.
Par Farid D.
Dans son allocution prononcée mardi à l’ouverture du Sommet, M. Yassaâ a indiqué que « l’Algérie place la transition énergétique et le développement durable au cœur de sa politique économique, en tant que piliers fondamentaux pour assurer la sécurité énergétique, diversifier l’économie nationale et créer des emplois à forte valeur ajoutée », a indiqué un communiqué du ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables.
« Grâce à sa position géographique stratégique, ses ressources naturelles riches, et ses infrastructures avancées, ainsi que son expertise reconnue dans le domaine de l’énergie, l’Algérie dispose des atouts nécessaires pour être un acteur clé sur le marché mondial de l’hydrogène et un fournisseur fiable d’énergie propre vers l’Europe, à l’instar de son rôle pionnier dans l’exportation de gaz naturel depuis des décennies ».
M. Yassaâ a évoqué également « les six axes fondamentaux sur lesquels repose la stratégie nationale pour le développement de l’économie de l’hydrogène », rappelant les quatre projets pilotes lancés par l’Algérie pour tester différentes applications de l’hydrogène vert, ainsi que le projet de production semi-industrielle d’une capacité de 50 mégawatts, qui constitue un pas supplémentaire vers la phase de production à grande échelle ».
Il a également mis en avant les principaux partenariats internationaux existant entre l’Algérie et plusieurs acteurs internationaux, notamment l’Union européenne (UE) et l’Allemagne à travers les projets « TaqatHy » et « taqatHy+ », en plus du projet du corridor sud de l’hydrogène « SoutH2 Corridor » reliant l’Algérie à la Tunisie, l’Italie, l’Autriche et à l’Allemagne, en vue d’exporter l’hydrogène vert vers l’Europe.
L’Algérie a eu une présence remarquable à cet évènement mondial, à travers un pavillon national qui met en avant les grandes potentialités dont elle dispose dans le domaine de l’hydrogène vert, les projets en cours de réalisation, et les opportunités d’investissement disponibles dans le domaine des énergies renouvelables, selon le communiqué, qui a précisé que le pavillon a connu une grande affluence des visiteurs, des experts et des représentants d’institutions et d’entreprises internationales.
En marge du sommet, M. Yassaâ a tenu une rencontre bilatérale avec la vice ministre sud-africaine de l’électricité et de l’énergie, lors de laquelle les deux parties ont abordé les perspectives de coopération entre les deux pays dans les domaines des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert, et sont convenues d’examiner les opportunités de développer des projets communs et d’explorer les potentialités d’investissement mutuel.
M. Yassaâ a également reçu le directeur général de l’hydrogène et de l’économie circulaire du carbone au ministère Saoudien de l’énergie, avec lequel il a discuté des moyens de renforcer la coopération dans les domaines de la production, du stockage et du transport d l’hydrogène vert et bleu, en mettant l’accent sur l’échange d’expertises et la mise en place de partenariats stratégiques dans ce domaine prometteur.
F. D.
