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Expertise et consulting nationaux : Se mettre au diapason des défis économiques de l’heure  - ECOTIMES
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Expertise et consulting nationaux : Se mettre au diapason des défis économiques de l’heure 

Par Eco Times
2 juin 2025
Dans Analyses
654
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Économie mondiale : Turbulences et impacts sur l’économie algérienne

Le relance économique, basée stratégiquement sur l’option de la diversification des activités productives, de transformation et de soutien, requiert des instruments pratiques de réalisation au diapason de cette noble ambition. Outre un climat des affaires plus souple et plus attractif, un encadrement administratif adéquat et des infrastructures et équipements d’accompagnement adaptés (routes, chemins de fer, ports, aéroports, réseaux d’électricité, de gaz, de connexion internet…), la dynamique économique s’appuie, en particulier, sur l’entité de production, l’entreprise, et sur l’outil d’étude qu’est le bureau d’études. 

Par Amar Nait Messaoud

Si l’entreprise a bénéficié d’un certain intérêt en matière de réflexion-au sein des organisations patronales, des syndicats et de l’Université-, le volet des études commence à peine à sortir de l’ombre dans laquelle il a été confiné pendant plusieurs années, dans le contexte de ce qu’on avait dénommé « l’aisance financière ». 

À l’époque, notre pays avait orienté ses « chois » plutôt vers l’importation de l’expertise étrangères qui, dans la période 2010/2014 par exemple, était facturée à 12 milliards de dollars/an, avec une qualité qui n’était pas toujours au rendez-vous. 

La réémergence de l’expertise nationale se fait progressivement, mais d’une manière assurée, articulée autour des bureaux d’études publics et privés. En outre, un autre volet vient renforcer le capital d’expertise existant, à savoir les structures universitaires dédiées à cette mission, qui commencent à voir le jour progressivement dans les universités algériennes. 

En 2024, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a pris la décision de créer, au sein de l’Université, des bureaux d’étude, de consultation, de recherche et développement, auxquels seront greffés des laboratoires et centres de recherche. Le mois d’avril dernier, c’est à l’Université Mohamed Tahri de Béchar qu’échut le tour de mettre en place son bureau d’étude, de consultation et de recherche-développement (R&D). 

Le responsable de cette nouvelle structure, Ahmed Ameur, explique que «la mise en place de cette nouvelle structure a pour objectif de prendre en compte tous les besoins et les préoccupations du secteur économique et social, ainsi que des instances administratives de la région, afin de les traiter et d’y apporter des solutions appropriées, en plus de valoriser les recherches appliquées, les études scientifiques, les brevets d’invention et divers produits de recherche, tant des étudiants que des chercheurs et autres universitaires».

Pour rappel, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, avait annoncé en décembre 2023, que son département allait prendre une décision portant création de ce genre de structures au sein des universités algériennes englobant 115 établissements universitaires, comme il a fait également état du projet de création de  1700 laboratoires de recherche et 19 centres de recherche sur l’ensemble du territoire national. 

La création du bureau d’étude, de consultation et de recherche-développement (R&D), rattaché au rectorat, s’inscrit, d’après son premier responsable, «dans le cadre de la nouvelle stratégie du ministère de tutelle pour faire de l’Université une institution qui prend en compte les besoins de la société et de l’environnement économique et social, en vue de leur apporter des solutions scientifiques efficaces pour le développement du pays».

Apporter des solutions techniques et managériales adaptées 

Lors de l’annonce de la création de ces entités scientifiques et techniques innovantes au sein des universités du pays, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a précisé qu’elles «proposeront des solutions et des mécanismes appropriés, en plus de valoriser les recherches appliquées, les études scientifiques, les brevets d’invention et divers produits de recherche à valeur ajoutée». 

En effet, des milliers de thèse universitaires élisent toujours domicile dans les salles d’archives sans qu’il y ait eu la moindre attention à leur possibilité d’exploitation en faveur des secteurs économiques respectifs concernés par les thématiques. Elles ont servi à peine à reproduire le savoir dans le cadre des références sollicitées par de nouvelles thèses de doctorat ou mémoires de master. 

C’est pourquoi d’ailleurs a été créée, en 1995, avec un nouveau statut en 2012, l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique. Cette agence, établissement public administratif (EPA) sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MERS), se prévaut de quelque 1500 projets nationaux de recherche «programmés, financés et évalués» par ses services, selon le site web de l’Agence. 

Une nouvelle ère d’ouvre pour l’expertise nationale

Les différents secteurs de l’économie nationale ont recours à des études de différentes natures : études préliminaires, études de faisabilité, études d’impact environnemental, études techniques (dimension géotechnique, par exemple), études d’exécution, de suivi-évaluation, de financement, avec un business-plan ; plan de communication et de promotion, etc. 

Les anciens bureaux d’études algériens, de statut public, hérités de l’ère de l’économie administrée, ont été «décimés» par le rouleau compresseur de la libéralisation imposée par le Fonds monétaire international (FMI) au début des années 1990 dans le cadre de ce qui fut appelé le Plan d’ajustement structurel (PAS), où des milliers de travailleurs, toutes catégories confondues, ont été licenciés. 

Les bureaux d’études vivotaient avec le peu de plan de charge que pouvait permettre la situation de crise économique de l’époque. 

Au moment de l’embellie financière du début des années 2000, due exclusivement à la hausse des prix des hydrocarbures sur le marché mondial, le montant des importations de l’Algérie dépassaient les 60 milliards de dollars/an. Mais, c’était là le chiffre des importations des biens matériels (marchandises). 

L’importation des services d’études et expertises étaient moins médiatisées. Elles avaient atteint le sommet de 12 milliards de dollars/an, au moment où la facture des importations de produits alimentaires était d’environ 10 milliards de dollars. Il a été constaté par la suite que validité technique de ces expertises étrangères n’était pas au-dessus de tout soupçon. 

Le président de la République avait même transmis, en 2010, une directive aux différents maîtres d’ouvrage pour les obliger à contracter des marchés d’études avec des opérateurs nationaux. 

Dans ce même courrier, en faisant le procès des études faites par des bureaux d’études étrangers, il est fait état d’«études virtuelles ou fictives qui font l’objet d’un commerce auprès d’opérateurs nationaux. Ces derniers, mal informés, paient le prix fort en devises pour ces études». 

On était dans un marché de dupes où tous les acteurs étaient au courant des anomalies techniques et des entorses économiques. Mais le marché s’est poursuivi encombre jusqu’à la crise des prix du pétrole de juillet 2014, laquelle s’est étendue sur plus de trois ans. Les prestations des études et expertises étrangères avaient porté sur des opérations de consulting, d’études techniques préliminaires relatives à la faisabilité, des études relatives à l’impact environnemental des projets, et d’études d’exécution dont se servaient directement les entreprises de réalisation retenues pour les projets. Ces entreprises de réalisation étaient, à leur tour, dans une large mesure, étrangères. 

Outre les études livrées en documents graphiques, les prestations de ces bureaux étrangers portent également sur le suivi de réalisation en fonction des études. Donc, le marché initial avec le maître de l’ouvrage peut être limité à l’étude, supposant que le suivi fera l’objet d’une autre procédure de consultation ; ou bien encore, le marché portera directement sur les deux segments -étude et suivi-, alternative généralement adoptée par l’administration maître d’ouvrage pour des questions de « commodité », sachant qu’un bureau d’étude ayant produit une étude sur un projet est supposé « mieux placé » pour conduire l’opération de suivi. 

Avec le nouveau contexte économique qui focalise l’attention sur la production locale des biens et services, l’expertise algérienne est censée se lancer sur une nouvelle orbite, celle d’un accompagnement rigoureux des différents programmes de développement afférents à l’habitat, à l’agriculture, à l’agroalimentaire, aux énergies nouvelles, au numérique, etc. 

En d’autres termes, une nouvelle ère s’ouvre pour les bureaux d’études nationaux. À ces derniers de saisir cette opportunité pour le renforcement des capacités de leur personnel (formation continue, recyclage…) et pour l’équipement technologique et numérique adapté aux défis de l’économie moderne.

A.N.M.

Tags: AlgérieDéveloppementéconomieExpertise et consulting
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