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COP29 : Quel impact sur l’action climatique à Bakou en Azerbaïdjan ?

Par Eco Times
14 novembre 2024
Dans Analyses
663
A A
COP29 : Quel impact sur l’action climatique à Bakou en Azerbaïdjan ?

Par Abderrahmane Mebtoul

2. -Le réchauffement climatique a sept effets négatifs qui menacent la sécurité mondiale. Premièrement, pour la hausse du niveau des mers, le constat est la hausse moyenne des températures qui provoque une fonte des glaces continentales (glaciers, icebergs, etc.).

Le volume de glace fondue vient s’ajouter à celui de l’océan, ce qui entraîne une élévation du niveau des mers.

Près de 30% de cette élévation est due à la dilatation causée par l’augmentation de la température de l’eau.

Le taux moyen d’élévation du niveau marin s’accélère, était de près d’1,3 mm par an entre 1901 et 1971, d’environ d’1,9 mm par an entre 1971 et 2006, et il atteint près de 3,7 mm par an entre 2006 et 2020, le GIEC estimant que le niveau des mers pourrait augmenter de 1,1 m d’ici 2100.

Comme impact, les zones côtières seront confrontées à des inondations dans les zones de faible altitude plus fréquentes et plus violentes et à l’augmentation de l’érosion du littoral.

Deuxièmement, la modification des océans qui absorbent naturellement du gaz carbonique, en excès dans les océans, acidifie le milieu sous-marin, ce qui provoque la disparition de certaines espèces, notamment des végétaux et des animaux tels que les huîtres ou les coraux.

En plus de son acidification, la modification des océans entraîne une baisse de sa teneur en oxygène, réchauffement et augmentation de la fréquence des vagues de chaleur, affectant les écosystèmes marins et les populations qui en dépendent.

Troisièmement, l’amplification des phénomènes météorologiques extrêmes provoque l’évaporation de l’eau, ce qui modifie le régime des pluies plus intenses, avec les inondations qui les accompagnent dans certaines régions, et des sécheresses plus intenses et plus fréquentes dans de nombreuses autres régions.

En effet, lors de pluies violentes, les sols ne peuvent pas fixer l’eau, s’écoulant alors directement vers les cours d’eau plutôt que de s’infiltrer, les nappes d’eau souterraines ne pouvant se reconstituer.

Le réchauffement planétaire entraîne le dérèglement des saisons et le déplacement des masses d’air qui pourraient, à long terme, accroître le nombre d’événements climatiques extrêmes : tempêtes, ouragans, cyclones, inondations, vagues de chaleur, sécheresses, incendies.

Quatrièmement, le réchauffement climatique est une menace sur les plantes et les animaux car les cycles de croissance des végétaux sauvages et cultivés sont modifiés : gelées tardives, fruits précoces, chute des feuilles tardives, etc.

Beaucoup d’espèces ne supporteront pas les nouvelles conditions climatiques et l’agriculture devra s’adapter en choisissant des espèces précoces.

Les comportements de nombreuses espèces animales sont perturbés et devront migrer ou s’adapter sous menace d’extinction.

Cinquièmement, l’impact du réchauffement climatique bouleverse les conditions de vie humaine.

Certains de ces effets sont irréversibles où selon le rapport du Giec, environ 3,3 à 3,6 milliards de personnes vivent dans des habitats très vulnérables au changement climatique.

Si le niveau des mers augmente d’1,1 m d’ici 2100, près de 100 millions de personnes seront contraintes de changer de lieu d’habitation, et certaines terres côtières ne seront plus cultivables et en plus, le changement climatique accroît les risques sanitaires : vagues de chaleur, cyclones, inondations, sécheresses, propagation facilitée de maladies.

Sixièmement, les dérèglements climatiques perturbent la distribution des ressources naturelles, leur quantité et leur qualité. De plus, les rendements agricoles et des activités de pêche sont impactés.

Les rendements agricoles pourraient baisser d’environ 2% tous les 10 ans tout au long du XXIe siècle, avec des fluctuations chaque année.

Septièmement, les impacts sur les coûts où selon l’AIE les engagements gouvernementaux actuels ne permettraient d’atteindre que 20% des réductions d’émissions d’ici 2030 et devant investir chaque année jusqu’à 4000 milliards de dollars /an au cours de la prochaine décennie.

La priorité est de diriger la majorité de ces investissements vers les économies en voie développement, et vers de nouveaux investissements : les véhicules électriques, l’hydrogène, le captage / stockage du carbone et biocarburants, sur l’efficacité énergétique dont le transport de l’énergie, le Btph, l’industrie sans compter d’autres secteurs comme la santé, l’agriculture et les loisirs avec un nouveau mode du tourisme ce qui nécessite la réforme du système financier mondial du fait que les obligations vertes représentent en 2021 seulement 2% de la valeur du marché obligataire mondial.

Sans changement de trajectoire, les prévisions du Nges, qui s’appuient sur la simple mise en place des politiques actuelles, envisagent une perte de production équivalant à environ 5% du PIB mondial d’ici 2050, et jusqu’à 13% d’ici 2100.

En conclusion, le monde connaît un bouleversement inégal depuis des siècles, d’un côté pluies diluviennes, inondations, de l’autre côté, sécheresse et incendies.

Or cela entraîne des coûts colossaux, impossibles à supporter par un seul État et une menace pour l’avenir de l’humanité, d’où l’urgence d’une action collective.

A. M.

Tags: action climatiqueAzerbaïdjanBakouClimatCOP29
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