Warning: mysqli_query(): (HY000/1194): Table 'wp_options' is marked as crashed and should be repaired in /home/ecotimesdz/public_html/wp-includes/class-wpdb.php on line 2351
Agroalimentaire, Pharmaceutique, Electroménager et BTP : 2 000 produits exportables identifiés - ECOTIMES

Agroalimentaire, Pharmaceutique, Electroménager et BTP : 2 000 produits exportables identifiés

Les industriels et producteurs algériens sont plus que jamais déterminés à relever le défi de répondre à la demande nationale et de se lancer dans l’exportation. Un créneau sur lequel table le gouvernement afin de renflouer les caisses de l’Etat de nouvelles devises.

Par Akrem R.

D’ailleurs l’objectif de 5 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbure est fixé par le chef de l’Etat. C’est un véritable challenge pour les producteurs et les différents départements ministériels qui sont appelés à s’impliquer davantage dans ce processus, en mettant en place un écosystème adéquat pour la promotion de nos exportations hors hydrocarbures.

Selon le président de la Confédération des industriels et producteurs (CIPA), Abdelwahad Ziani, près de 2 000 produits éligibles à l’exportation sont identifiés. Ils sont issus des secteurs de l’agroalimentaire,  la pharmaceutique, l’électroménager et le BTP (ciment, faïence, dalle de sol, carrelage, plâtre…). Ces quatre secteurs peuvent faire jusqu’à 10 milliards de dollars d’exportation, dira  Ziani qui s’exprimait, hier, sur les ondes de la radio «Chaîne II».

Autrement dit, l’objectif tracé par le chef de l’Etat sera atteint aisément. Toutefois, l’intervenant  a interpellé les pouvoirs publics sur la nécessité de lever les entraves bureaucratiques qui freinent les investisseurs et exportateurs. Le président de la CIPA a ainsi déploré la fermeture des postes frontaliers avec le Niger, Mali, et la Libye.

«On a de gros marchés en Afrique. Nos produits sont  de qualité et compétitifs. Il faut juste bannir le fléau de la bureaucratie et ouvrir les frontières avec nos voisins direct», a-t-il souligné.  Selon des chiffres officiels, les pays du Sahel possèdent un marché de 400 millions de consommateurs, dont leurs importations sont chiffrées à 350 milliards de dollars/an. C’est une véritable opportunité pour les producteurs et industriels algériens et même aux investisseurs étrangers à venir s’installer dans notre pays. La proximité géographique et les bonnes relations, notamment politiques, de l’Algérie avec ces pays sont autant d’atouts à saisir par les opérateurs économiques. Actuellement, nos échanges avec ces pays sont pratiquement insuffisants.

Ces derniers mois, la Chambre algérienne du commerce et d’industrie (CACI) a engagé un programme visant la relance des Conseils d’affaires avec les pays africains, notamment. Une stratégie qui vise à donner un nouveau souffle aux échanges économiques et à dynamiser l’investissement.

Ce dernier est pratiquement à l’arrêt depuis 2 ans. Aucun investissement étranger n’a été enregistré en Algérie durant la période de 2019 à 2020, avait déploré la directrice générale de la CACI, en l’occurrence, Wahiba Belhloul. Elle a expliqué que «l’objectif de l’activation des conseils d’affaires est d’attirer  des investisseurs en Algérie après avoir enregistré deux ans sans investissement. Ceci a affecté la situation économique et l’attractivité du marché algérien vis-à-vis des investisseurs étrangers. Une fois ces conseils d’affaires lancés, des rencontre virtuelles seront organisées afin de présenter les opportunités d’investissement dans notre pays».

Dans ce cadre, il est à noter que la règle 51/49 entravant les IDE dans notre pays, a été officiellement abrogée et que les secteurs stratégiques sont d’ores et déjà définis.

Réflexion pour la création de zones de libre échange

Par ailleurs, le président de la CIPA, qui a plaidé pour la révision du certaines lois afin de bien protéger le produit «made in bladi» de la cooccurrence déloyale imposée par les accords signés avec l’UE et la GZALE, a affirmé que « grâce à la pandémie Covid-19, les producteurs algériens ont réussi à reconquérir leur propre marché».  Durant les deux années prochaines (2021-2022), la facture d’importation sera réduite d’au moins 2 milliards de dollars. Sur les 16 800 positions tarifaires, 50% d’entres elles sont dans notre pays, ajoute-t-il.

Ainsi, et afin de pérenniser nos exportations vers le marché africain, M. Ziani a annoncé qu’une réflexion est engagée par sa confédération, en proposant la création de trois zones de libre échange  au niveau de Tamanrasset (Assihar), Dabdeb (Illizi) et Moggar (Mauritanie). Ces trois zones deviennent des foires permanantes et sous douanes, affirme-t-il. Ainsi, ajoute-t-il, «on sera en contact permanant avec nos partenaires africains et une partie de nos besoins en matière première sera importée de ces pays».

A.R.

Quitter la version mobile