Quelque 11.815 projets de développement ont été inscrits, les six derniers mois, au profit des zones d’ombre, avec une enveloppe de 207 milliards DA. Selon le rapport final consacré à l’évaluation des phases de mise en œuvre du programme de développement des zones d’ombre, ces projets de développement concernent 9.502 zones d’ombre avec une incidence sur plus de 8,4 millions de citoyens. Le nombre total des opérations achevées, dans ce cadre, s’élève à 1.256 projets d’un montant de 15,95 milliards DZD au niveau de 1.014 zones d’ombre et au profit de 716.000 citoyens.
Par Nahida Lyna
Ces projets achevées concernent plusieurs domaines, à savoir l’eau potable (208), l’assainissement (293), le désenclavement (170), l’amélioration des conditions de scolarisation (136), le raccordement en électricité et gaz naturel (91), l’éclairage public (73), la prise en charge de la santé de proximité (60), et l’aménagement des espaces sportifs et récréatifs pour les jeunes.
Le conseiller du président de la République chargé des zones d’ombre, a toutefois souligné, que les problèmes de développement en suspens de nombreuses zones d’ombre à travers le pays ont été réglés, notamment le manque des salles de classe, la réalisation des routes, l’approvisionnement en eau potable, l’électricité et le gaz. Mais certains problèmes spécifiques ont en fait retardé d’autres.
A ce sujet, le Chargé de mission à la présidence de la République, Brahim Merad, a indiqué, depuis Biskra, que les délais de réalisation des programmes de développement des zones d’ombre dépendront du temps que prendra le règlement définitif de leur situation.
«Les délais d’exécution de tous les projets de développement des zones d’ombre ne peuvent être fixés, car ils sont liés à la disponibilité des enveloppes financières et du temps que prendra le règlement définitif de leur situation», a déclaré à l’APS M. Merad qui a supervisé la mise en service du réseau électrique agricole dans la région de Bertim dans la commune d’Oumache (50 km au sud de Biskra).
Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a toujours veillé à ce que tous les projets soient réalisés dans les plus brefs délais, a-t-il souligné.
La réalisation du programme de développement des zones d’ombres auxquelles les pouvoirs publics accordent un intérêt particulier se fait parallèlement à la réalisation de projets de développement dans les zones urbaines, tous domaines confondus, dont certains peuvent prendre deux, voire trois ans, a-t-il ajouté, soulignant que la prise en charge des préoccupations relevées dans les zones d’ombres « est irréversible jusqu’à leur régularisation définitive ».
Des efforts considérables sont consentis au profit des populations des zones rurales et démunies qui ont été marginalisés des années durant, a-t-il indiqué, soulignant que les programmes de développement actuellement mis en en œuvre « reflètent la forte volonté du Président de la République de consacrer l’égalité des chances entre les citoyens ».
La population des zones d’ombres qui s’élève à plus de 8,5 millions d’habitants «doit bénéficier de développement dans tous les domaines, de manière à améliorer leurs conditions, notamment en ce qui concerne la scolarisation, la santé et le désenclavement», a souligné le responsable.
N. L