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Vaccination anti-Covid à Alger : Un début de campagne sous tension - ECOTIMES

Vaccination anti-Covid à Alger : Un début de campagne sous tension

La campagne de vaccination, du moins à Alger, ne semble pas avoir atteint sa vitesse de croisière. Des quelques centres de vaccinations que nous avons visités, la foule était nombreuse à vouloir se faire vacciner. Mais la désorganisation et la désinvolture du personnel ont donné lieu à plusieurs incidents. Ceux sont, particulièrement, les seniors qui ne comprennent pas les procédures mises en place, voulant à tout prix se faire protéger.  Catégorie sensible s’il en est, le personnel médical, ne semble pas avoir conscience de leur désarroi, il s’ensuit alors cris et menaces. Un spectacle affligeant.

Par Réda Hadi.

A Bab Ezzouar, Mohammedia ou bordj El Kiffane, le personnel sur place se dit débordé par l’afflux des personnes.A Bordj El Kiffane par exemple, par manque d’organisation, l’affluence est mal maitrisée. Rien ne semble sous contrôle, même si le nombre de personnes qui attend n’est pas très important. Les accrochages verbaux sont nombreux et par manque de pédagogie et de maitrise de soi, le personnel se dit « dépassé », alors que nous n’en sommes qu’au début de la campagne.

Certaines gens qui ont pris rendez-vous, refusent le vaccin «sinovac» chinois et refusent de prendre leur dose, ce qui a pour effet, d’irriter le personnel soignant, qui affirment qu’une fois le lot de vaccins entamé, il devra être utilisé. Ces refus entrainent d’autres, ce qui attise plus la tension.

A Bab Ezzouar, c’est pratiquement le même scénario. Si la foule y est plus dense, beaucoup refusent le vaccin chinois, et préfèrent le « Astrazeneca ». Dans ce centre, certains font contre mauvaise fortune bon cœur, et se vaccinent, mais d’autre repartent, quitte à ne plus pouvoir avoir un autre rendez-vous.

Hadj Belkacem, un retraité de la Seaal, se dit outré par de tels comportements. «Le personnel soignant n’a aucune formation. Dans ce cas précis, il doit faire preuve de plus de compréhension et d’indulgence face à la détresse de ces gens » nous a-t-il dit. « Le personnel doit prendre sur lui et expliquer l’efficacité du vaccin chinois, mais en est-il convaincu lui-même ? » lance – t-il avec ironie.

A Mohammedia, l’apparence est au calme, mais le désenchantement est le même.

Sadek, la quarantaine, ne tient pas sur place : « J’ai dû m’absenter de mon travail pour avoir un rendez-vous, et on me demande de patienter. Une fois le rendez-vous pris, je dois encore m’absenter, car les horaires ne sont pas respectés. Et on me demande de patienter. C’est un comble. On a « fonctionnarisé » la campagne. Les horaires d’ouverture, sont comme ceux de l’administration. 8h-15h. Pire, Vendredi et Samedi c’est fermé. Ce n’est pas un centre de vaccination, mais la mairie » lança-t-il.

 Pourtant les pouvoirs publics affirment que tout est mis en place pour une vaccination maximale. Reste à la concrétiser sur le terrain

R. H.

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