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Une nouvelle loi sur l’économie du savoir en cours d’élaboration : Le casse-tête du financement - ECOTIMES

Une nouvelle loi sur l’économie du savoir en cours d’élaboration : Le casse-tête du financement

Une nouvelle loi sur l’économie du savoir sera bientôt promulguée. La première mouture du texte a été déjà adoptée par le gouvernement, en attendant l’aval du Parlement dans les semaines à venir, a annoncé, hier, le ministre délégué auprès du Premier ministre, Yacine Oualid.

Par Akrem R.

À travers cette loi élaborée par un groupe d’experts, l’Algérie aura enfin un cadre réglementaire régissant l’économie du savoir pour les 10 à 15 années prochaines.

Elle (loi) s’articule sur sept axes, à savoir, l’encouragement de la recherche et de l’enseignement dans l’économie du savoir ; aide à la propriété intellectuelle ; le transfert de la technologie ; la formation, la gouvernance, aide à l’économie numérique et, enfin, le financement de l’innovation.

Ce dernier est qualifié comme étant le nerf de la guerre, pour lequel le gouvernement est appelé à mettre en place un écosystème idoine pour drainer et mobiliser les financements nécessaires, garantissant le développement d’une startup.

Des experts ont été unanimes à dire que la spécificité de ce genre d’entreprise nécessite un financement particulier différent des modèles classiques, dont les risques sont très élevés.

Actuellement, il existe un seul Fonds d’investissement public, « Algerian stratup Fund», opérationnel, déjà, depuis 18 mois avec 350 startups bénéficiaires.

Toutefois, la situation financière difficile du pays impose aux décideurs de trouver d’autres alternatives en encourageant le secteur privé à investir dans ce domaine. Des mesures ont été introduites afin d’intéresser les détenteurs de capitaux privés et étrangers à investir dans ce domaine en Algérie. 

« Nous avons lancé ce Fonds pour donner une nouvelle dynamique à l’économie du savoir et du numérique. Nous sommes persuadés que le secteur privé et les grandes entreprises vont nous suivre dans notre démarche», a déclaré le ministre, M. Oualid lors de son passage au «Forum de la radio nationale».

Des mécanismes ont été mis en place, dira-t-il, dans le cadre de la loi de finances 2022 pour la création de Fonds d’investissement à risque. Ceci permettra aux privés la création de Fonds d’investissements privé, dont la gestion sera flexible et moderne, conformément à la réglementation en vigueur, notamment dans les pays occidentaux, à l’instar du Royaume-Uni.

Ceci, rappelle l’intervenant, a été parmi l’une des recommandations principales des participants da la première édition «Algeria disrupt». Ainsi, le gouvernement accorde également des avantages fiscaux importants pour les grandes entreprises afin de les inciter à investir dans ce créneau porteur. « Nous allons également travailler afin de mettre en place d’autres mécanismes et autres incitations pour encourager davantage le patronat et entreprises du secteur privé à l’investissement dans l’économie du savoir», ajoute-t-il.

L’open innovation

Dans ce cadre, le ministre a cité l’exemple de l’open innovation. C’est-à-dire, Des entreprises comme la Sonatrach et des compagnies d’assurances qui procèdent à la création d’incubateurs pour accompagner des startups dans des domaines bien précis. Une démarche qui a donné déjà ses fruits, en limitant le recours à l’importation de services.

Les systèmes d’informations de la plupart des compagnies d’assurances sont de fabrication locale, note Yacine Oualid.

L’Etat ne compte pas s’arrêter là. Des pourparlers sont engagés avec des pays étrangers afin de les inciter à venir investir en Algérie. Un mémorandum d’entente a été déjà signé avec l’Italie, dont un de ses plus grand Fonds d’investissements a affiché son intérêt pour le marché algérien.

«Des mécanismes ont été mis en place pour capter des investissements», souligne-t-il.

S’agissant du cadre réglementaire, le ministre a annoncé qu’un nouveau Code du commerce sera bientôt finalisé, dont la création d’une entreprise par actions simplifiée sera possible. « La refonte du Code du commerce était plus que nécessaire. Ces lois datent de plus de 58 ans ! Le moment est venu de l’adapter au paradigme économique actuel. Ce nouveau code va propulser le secteur des startups en Algérie», détaille-t-il, tout en soulignant la nécessité d’un passage à une économie numérique.

En somme, l’objectif de l’Algérie est de faire participer l’économie numérique à hauteur de 10% dans le Pib en dehors des hydrocarbures, soit l’équivalent du secteur de l’industrie.

A. R.

Entrepreneuriat : La création d’une entreprise est possible en ligne

La création d’une entreprise en ligne pour résidents en Algérie est désormais possible. Une plate-forme numérique a été lancée depuis plusieurs mois par le ministère du Commerce, a fait savoir le ministre délégué auprès du Premier ministre, Yacine Oualid. Mais elle reste méconnue, déplore-t-il. « Nous allons organiser des journées de sensibilisation avec le ministère du Commerce pour la vulgarisation de cette plateforme numérique. Un moyen efficace et rapide dans le processus de création d’entreprise», explique-t-il. Pour le ministre, l’unique moyen de lutter contre la bureaucratie c’est la numérisation.

Lors de son passage au Forum de la radio, le ministre a annoncé également le lancement d’un concours national pour la création d’une plateforme numérique pour le médiateur de la République. Ce portail électronique permettra aux citoyens de poster directement ses doléances à la Présidence.

 A. R.

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