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Une étude de faisabilité du projet finalisée dans six mois : Les détails du gazoduc transsaharien

Par Eco Times
20 février 2025
Dans Energies
703
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Une étude de faisabilité du projet finalisée dans six mois : Les détails du gazoduc transsaharien

L’Algérie, le Nigeria et le Niger semblent déterminés à réaliser le projet du Gazoduc Transsaharien (TSGP) dans les meilleurs délais. Des contrats importants ont été signés début février à Alger entre les trois pays. D’ailleurs, une étude de faisabilité est prévue afin de mettre à jour les données concernant la réalisation et la rentabilité de ce projet ambitieux, d’une longueur de 4 200 kilomètres et d’un coût d’investissement avoisinant les 13 milliards de dollars, avec une capacité d’exportation de 30 milliards de mètres cubes de gaz par an vers l’Europe et d’autres pays.

Par Akrem R.

Cette étude, réalisée par le cabinet britannique Penspen, qui a mené l’étude initiale, sera effectuée dans un délai de six mois. « Cette étude de mise à jour permettra de confirmer la viabilité du projet», a annoncé Rachid Zerdani, directeur conseiller du PDG de Sonatrach.

Le contrat relatif à la mise à jour de l’étude de faisabilité du TSGP a été signé le 11 février à Alger, à l’issue de la quatrième réunion ministérielle tripartite de suivi du projet, rappelle-t-on.

Le consultant chargé de cette étude devra principalement actualiser les modèles d’estimation, tout en prenant en compte l’évolution du marché gazier et ses perspectives.

Dans une déclaration à la radio nationale « Chaîne III », Rachid Zerdani a précisé que cette nouvelle étude, dont le coût est estimé à plus d’un million de dollars et qui sera financée par les trois compagnies pétrolières nationales des pays concernés, à savoir Sonatrach (Algérie), Sonidep (Niger) et NNPC (Nigeria), portera sur deux volets principaux : commercial et technique.

Le volet commercial concernera les volumes de gaz à exporter depuis le Nigeria ainsi que les perspectives de la demande européenne. «Toutes les données et informations liées à ce projet devront tenir compte du contexte actuel, mais surtout des perspectives du marché gazier. Une actualisation du volet marché sera réalisée, incluant l’offre mondiale de gaz, l’offre du Nigeria, ainsi que la demande en gaz au niveau des trois pays, et particulièrement les perspectives de demande sur le marché européen», a-t-il souligné.

Quant au volet technique, il inclura la révision du tracé, les spécifications du gaz exporté, la capacité du gazoduc, ainsi que le nombre de stations de compression à installer. «Tous les aspects techniques du gazoduc seront actualisés et mis à jour », a précisé le responsable.

L’étude prendra également en compte l’actualisation du coût d’investissement, avec une attention particulière pour optimiser ce coût, comme l’a insisté M. Zerdani.

Un plan de promotion pour attirer des investisseurs

À cet égard, le Directeur conseiller de Sonatrach a plaidé pour la mise en place d’un plan de promotion et de communication visant à attirer des investisseurs et à mobiliser les organismes économiques, financiers et politiques, notamment l’Union Européenne.

«Il est essentiel de développer un plan de promotion pour attirer des investisseurs et faciliter les financements, afin de garantir une meilleure visibilité sur les délais de réalisation de ce projet», a-t-il indiqué.

De plus, l’étude couvrira le planning du projet, précisant la durée nécessaire pour chaque étape, l’impact environnemental (effets sur les zones désertiques, émissions de CO2, etc.), l’impact social, ainsi que l’évolution des législations relatives aux hydrocarbures dans les trois pays concernés et sur le marché européen.

Selon le responsable, cette étude permettra également de définir des stratégies pour accélérer la réalisation du projet, afin de lancer l’exploitation du TSGP dans les meilleurs délais.

Des défis à relever

La concrétisation du Gazoduc Transsaharien (TSGP), qui est à la fois un grand projet et complexe, fait face à de nombreux défis à relever par les entreprises réalisatrices. Selon le responsable de Sonatrach, le premier défi est d’ordre technique, car le gazoduc va traverser des zones désertiques et difficiles d’accès.

Cela nécessite davantage d’investissements dans ces zones, ainsi que l’introduction de nouvelles technologies et une stratégie de développement adéquate pour pouvoir réaliser ce projet, affirme-t-il.

Ainsi, les trois pays sont également appelés à relever un autre défi très important : celui de la sécurité. « C’est un défi géopolitique pour la région. Il faut garantir la sécurité, et une fois le gazoduc réalisé, il faut assurer la sécurité des infrastructures à travers les trois pays. Cela nécessitera une coopération étroite et régulière entre les trois pays concernant cet aspect», a-t-il précisé.

L’autre défi majeur concerne le financement. En effet, les trois pays doivent trouver des sources de financement pour le projet. Bien que les compagnies nationales y participent, il est nécessaire de trouver d’autres sources.

Il y a également le défi de la gestion des risques : le projet présente de nombreux risques, ce qui nécessite l’intégration d’un système de gestion des risques dès la phase de maturation et de réalisation pour pouvoir les identifier et anticiper les solutions adaptées.

Il y a aussi le défi du marché, ajoute-t-il : «Il faut attirer et trouver des clients, intéresser des clients, prendre une part de marché. Nous parlons d’une nouvelle part de marché, en fonction de l’évolution du marché gazier et du contexte actuel marqué par la transition énergétique.»

Le conseiller de Sonatrach a également soulevé le défi de l’intégration, selon lequel les trois compagnies doivent mettre en œuvre leurs propres moyens pour bénéficier des retombées positives de ce projet stratégique sur leurs économies. C’est en effet un moyen de réduire les coûts d’investissement en utilisant les infrastructures existantes et également de contribuer au développement de leurs économies.

«Il faut savoir que l’Algérie et le Nigeria sont des acteurs sur la scène internationale. Ce sont des pays producteurs et exportateurs de gaz, disposant de grandes infrastructures et d’une expertise dans le domaine du gaz, qui seront mises à profit pour ce projet névralgique», explique M. Zerdani.

Il précise que «le Nigéria possède les plus grandes réserves de gaz en Afrique et des canalisations permettant de transporter le gaz du Sud vers le Nord. Tout cela représente une économie pour le projet. Du côté algérien, nous avons des infrastructures au niveau du Sud et du Nord du pays. Nous pouvons donc utiliser cette flexibilité pour rentabiliser au mieux ce projet.»

Quant au Niger, il s’agit, selon le conseiller du PDG de Sonatrach, «de mettre en place une nouvelle infrastructure gazière dans le cadre d’une coopération, ce qui sera évidemment très bénéfique pour ce pays. Le Niger possède un énorme potentiel pétrolier et gazier, mais les investissements en infrastructures d’exploration sont insuffisants, et il n’a pas d’infrastructures pour attirer les investisseurs dans le domaine de l’exploration et du développement. Un projet pareil leur permettra d’acquérir des infrastructures bénéfiques pour leurs populations. Ainsi, l’Algérie et le Nigéria aideront le Niger sur plusieurs plans, y compris la formation du personnel.»

Diversifier les destinations et conquérir des parts de marché

Par ailleurs, M. Zerdani affirme que «le gaz acheminé via le Gazoduc Transsaharien est destiné au marché international, à commencer par l’Europe, car l’Algérie dispose d’unités de liquéfaction avec une capacité de l’ordre de 56 millions de mètres cubes de GNL. Il est dans l’intérêt des trois pays de diversifier les destinations et de conquérir des parts de marché à l’international, que ce soit en Europe, en Asie, ou dans les zones où la demande en gaz est en pleine croissance, car aujourd’hui, l’Europe étudie toutes les pistes pour réduire sa consommation de gaz en exploitant d’autres énergies. »

En termes de perspectives, l’intervenant estime qu’«il faut déterminer les possibilités pour le Gazoduc Transsaharien de se faire une place sur le marché et de placer des volumes supplémentaires, sachant que le marché gazier mondial est marqué par de fortes tensions, notamment en raison de la crise ukrainienne, de l’arrivée du gaz américain et de la volonté de l’Europe de remplacer le gaz russe, sans oublier la politique climatique de l’Union Européenne (empreinte carbone, etc.). Face à cela, nous assistons à une volatilité des prix du gaz sur le marché international. »

Enfin, M. Zerdani assure que « le marché gazier devrait se développer dans les prochaines années », soulignant que « le gaz occupe une place de plus en plus importante dans le mix énergétique mondial, notamment pour stabiliser la production d’électricité et d’autres industries».

A. R.

Tags: AlgérieEnergieGazoduc transsaharien
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