Un forum sur l’investissement agricole et agro-alimentaire sera tiendra aujourd’hui au Centre international des Conférences (CIC). Organisé par le ministère de l’Agriculture, cette rencontre sera une occasion pour le gouvernement de dévoiler sa feuille de route (2020-2024) pour le développement de ce secteur stratégique et également, un levier de croissance pour l’économie nationale. L’agriculture contribue entre 10 à 12% du PIB national, rappelle-t-on. L’année dernière, la production nationale en agriculture a été estimée à 25 milliards de dollars.
Ainsi, ce sera l’occasion pour le ministre Abdelhamid Hamdani de mettre en avant le dispositif de l’Etat afin d’accompagner et d’inciter les investisseurs, les jeunes et opérateurs économiques à découvrir ce secteur. Selon une bande d’annonce de l’événement postée en ligne sur le site officiel du ministère de l’Agriculture, le forum est une occasion également de connaitre et faire valoir les opportunités d’investissement dans le domaine agricole et agro-alimentaire.
Pour les organisateurs de l’événement, ce forum sera le grand point de départ pour le renouveau agricole en Algérie. Des milliers d’hectares au niveau des hauts plateaux et grand Sud sont fin prête pour accueillir les projets d’investissement agricole, ajoute la même source. Par ailleurs, et en dépit des sommes colossales injectées par l’Etat pour soutenir ce secteur, des problèmes et contraintes liées notamment à des pratiques bureaucratique perdurent encore sur le terrain. Dans son cadre, l’expert en agronomie, Aissa Manseur a énuméré, notamment, les difficultés d’obtenir un foncier agricole, un accompagnement financier. Pour lui, l’administration et les banques ne vont pas dans le sens d’encourager l’investissement agricole. À cet effet, le gouvernement est appelé à mettre en place les mécanismes adéquats pour remédier à cette situation, tout en créant un climat favorable pour l’amélioration de l’interactivité du secteur. L’autre problème, auquel l’Etat doit accorder de l’importance, c’est l’amélioration de la situation socioéconomique des agriculteurs. C’est le seul moyen de capter les jeunes vers ce secteur qui suscite beaucoup d’espoir en perspective d’une relance de l’économie, notamment l’industrie agroalimentaire.
A. R.