Un décret récemment publié dans le Journal officiel n°35 du 10 juin 2025 confirmant l’adhésion de l’Algérie à l’Accord portant création de l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI), une organisation internationale dédiée à la promotion d’un développement durable, inclusif et à faible émission de carbone.
Face à l’urgence climatique mondiale et aux défis liés à la pauvreté, à l’inégalité et à la dégradation de l’environnement, les États s’organisent. À travers cet accord, l’Algérie rejoint un partenariat mondial en faveur d’un nouveau paradigme économique conciliant performance économique et durabilité environnementale.
Créé à l’initiative de plusieurs pays, l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI), dont le siège est basé à Séoul (Corée du Sud), a pour mission de soutenir les pays en développement et émergents – notamment les plus vulnérables – dans l’élaboration de stratégies de croissance verte. Il s’agit de promouvoir une croissance équilibrée qui, tout en créant des emplois et réduisant la pauvreté, protège l’environnement et assure un avenir plus résilient face aux effets du changement climatique.
L’accord, désormais ratifié par l’Algérie, rappelle que la croissance verte ne se limite pas à la préservation de l’environnement : elle inclut également la lutte contre l’extrême pauvreté, la création d’emplois durables, l’inclusion sociale, l’accès à une énergie propre, à l’eau potable et à des sols sains. Il s’inscrit pleinement dans le prolongement des objectifs du développement durable (ODD) fixés par les Nations Unies.
Le GGGI se veut aussi une plateforme de coopération Sud-Sud et Nord-Sud, en favorisant le dialogue et l’apprentissage mutuel entre États, institutions financières internationales et acteurs du secteur privé.
Pour l’Algérie, qui s’engage progressivement dans une transition énergétique et une diversification de son économie, l’adhésion au GGGI ouvre la voie à de nouvelles opportunités. Elle permettra de bénéficier d’une expertise internationale dans la mise en œuvre de projets durables, d’accéder à des financements spécifiques liés à la croissance verte, et de renforcer sa coopération avec d’autres États engagés sur cette voie.
Ce choix stratégique s’inscrit dans la vision nationale de développement durable, portée notamment par les efforts en matière de préservation des ressources naturelles, de promotion des énergies renouvelables et d’adaptation aux effets du changement climatique.
A.R.