Le monde de la presse évolue à grande vitesse, et la presse algérienne n’en fait pas exception, elle qui subit le revers de l’évolution numérique de par le monde, et des transformations digitales qu’impose la démocratisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
La tendance du recul de la presse papier est largement perceptible, ce qui fait dire au ministre de la Communication que «la transition numérique est, désormais, une nécessité impérieuse et urgente».
Pour ce faire, le ministre a, depuis son installation, identifié une dizaine de grands chantiers de réforme touchant l’ensemble des créneaux du secteur, à savoir, entre autres, la promulgation de textes législatifs et réglementaires nécessaires à l’encadrement de la presse écrite et numérique, des médias audiovisuels, de la publicité, des agences de communication et de distribution et des instituts de sondage…
Sur ce, des initiatives ont été entreprises pour accompagner cette démarche de renouveau de la presse nationale. C’est ainsi que le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Microentreprises, Nassim Diafat, a mis en avant, la semaine écoulée à Alger, la détermination de son secteur à accompagner les journaux électroniques en tant que microentreprises, affirmant que les journaux électroniques, créés dans le cadre de l’ANSEJ peuvent, désormais, bénéficier de l’aide financier et d’accompagnement.
«Nous devons être à l’écoute de ces entreprises, et leur accorder le soutien suffisant pour se développer et barrer la route à ceux qui agissent dans l’ombre à l’exploitation des besoins matériels de ces journaux», a-t-il déclaré.
N. K.