Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a accusé, jeudi dernier, les chaînes privées et certaines pages sur les réseaux sociaux, d’alimenter la situation et de tenter d’enfler la crise de l’huile de table. En réponse aux questions des membres de l’Assemblée nationale, Rezig a déclaré que la crise de l’huile de table a pris une dimension médiatique majeure dans le cadre de servir des «agendas non nationaux», critiquant, ainsi, le comportement du citoyen qui acquiesce aux rumeurs et achète les produits dans le but de les stocker. Pour le ministre, le problème relève de la spéculation et du monopole, et non de la disponibilité du produit qui est très importante. Le ministre soulignera que le problème est que l’un des concessionnaires, qui n’avait pas demandé de soutien auparavant, demande maintenant un soutien pour la première fois, et se soumet à la facturation. Le ministre a assuré qu’il existe une importante réserve au niveau des 6 usines, soulignant que les réserves de matières premières pour l’huile de table sont de 94000 tonnes, et celles-ci couvriront les besoins jusqu’à la fin du mois de juin prochain.
Farid Haddouche