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Suppression progressive des subventions et aides directes aux nécessiteux : La classe moyenne sacrifiée?

Par Eco Times
4 novembre 2021
Dans Consommation, Economie & finances
672
A A
Emploi précaire des jeunes : La pandémie accentue la paupérisation !

Dans le projet de loi de finances 2022, le gouvernement entend mettre entre parenthèses les subventions. Le projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2022, prévoit, en effet, la création d’un dispositif national de compensation au profit des ménages nécessiteux. Le dispositif «sera concrétisé à travers un programme de transfert monétaire direct au profit des ménages qui y sont éligibles», avait affirmé le Premier ministre lors de la présentation de projet de loi les finances devant les membres de l’APN. Si donc, les couches les plus défavorisées, ne sont pas concernées par cette mesure, du moins, sont-elles éligibles à des compensations, qu’en sera-t-il, alors, de la classe moyenne, (ou de ce qu’il en reste), après la levée des subventions?

Par Réda Hadi  

Longtemps considérées comme un fardeau pour les dépenses du Trésor public, les subventions directes de l’Etat, des produits de première nécessité, seront progressivement levées.  Ainsi, la réforme du système des subventions sociales se fera à travers le passage au versement au profit des familles nécessiteuses, qui bénéficieront d’un revenu supplémentaire comme indemnisation de la hausse des prix qu’engendrera la suppression des subventions.

Selon le gouvernement Benabderrahmane, cette réforme vise un meilleur ciblage de la subvention publique garantissant «une justice sociale». L’argument avancé par les pouvoirs publics est que les dispositifs généralisés font profiter les couches des populations aisées.

Ce programme de transfert monétaire au bénéfice des ménages déshérités, devrait ainsi se substituer au dispositif des produits soutenus, aussi généreux qu’abusif et pesant pour le budget de l’État.  Une évaluation préliminaire du niveau des subventions, montre que celles-ci ont coûté à l’État en moyenne 3 250 milliards de dinars par an sur la période 2012-2017 (soit environ 19,3% du PIB), ce qui représente, entre 30 et 41 milliards de dollars, en fonction de la fluctuation du taux de change.

Aussi, la levée progressive des subventions des produits de base pourrait être différemment ressentie en fonction des critères de sélection des ménages éligibles au salaire de compensation. «Ce qui pourrait appauvrir les classes moyennes à revenus fixes, qui risquent de supporter les sacrifices exigés par la crise», redoutent les économistes. Si pour les ménages les plus pauvres, la levée progressive des subventions sera amortie par le revenu complémentaire dès 2022, la classe moyenne risque, quant à elle, d’être à nouveau, confrontée à des difficultés. Notamment, lorsque l’on sait que les dépenses de logement représentent plus d’un tiers de leur budget, alors que les dépenses, transport et communications, risquent de croître.

La classe moyenne en danger ?

Selon l’indice des prix de l’ONS, les dépenses transport et communications pèsent 16% et les sous-postes pour véhicules, carburants compris, représentent 5,3% dudit indice des prix. Notons au passage, que la hausse des prix des carburants et de l’électricité de ces dernières années n’a pas été sans conséquences sur les classes moyennes. Celles-ci, laminées donc, par les hausses des prix des produits énergétiques et des loyers depuis 2016, risquent d’être à nouveau confrontées à des difficultés semblables à celles des plus pauvres. «Cette réforme annoncée va entraîner, naturellement, une inflation qui, à son tour, viendrait aggraver les inégalités sociales et précipiter les classes moyennes dans les mêmes difficultés auxquelles se heurtent les plus pauvres. Un dysfonctionnement du système est à craindre. Cette réforme doit se faire dans une conjoncture qui permette à l’État de mettre en place des systèmes de compensation, aussi bien au bénéfice des pauvres, qu’au profit des classes moyennes» estiment des économistes.

En somme, ce sont les classes moyennes à revenus fixes, qui risquent, en effet, de supporter, à nouveau, l’essentiel des sacrifices exigés par la crise. La classe moyenne libérale a, quant à elle, les moyens d’y faire face.

Pour beaucoup, cette catégorie sociale vulnérable, ne doit pas être exclue de l’éligibilité à ce programme de compensation sociale. Les économistes s’inquiètent d’un phénomène grandissant : la disparition progressive de la classe moyenne inférieure sous l’effet de l’inflation et de la flambée des prix. Ses revenus ne sont ni suffisants pour pouvoir vivre dignement, ni trop bas pour pouvoir bénéficier d’aide du filet social. Avec des revenus parfois proches du seuil de pauvreté, mais qui ne donnent pas droit à des prestations d’aide sociale, cette frange de la population médiane a basculé en dessous du seuil de pauvreté. Elle risque de disparaitre.

Billel Aouali économiste : «La classe moyenne devra être aidée davantage»

Avec la levée des subventions, beaucoup s‘interrogent sur le devenir de la classe moyenne en Algérie. Pouvoir d’achat et baisse et aides qui ne sont plus octroyées, ces nouvelles mesures ne risque-telles pas de mettre en péril cette catégorie sociale ? Billel Aouali, économiste et consultant a bien voulu nous donner son avis sur la question

Ecotimes : Beaucoup s’interrogent sur le devenir de la classe moyenne. Ont-ils raison ?

Billel Aouali. Il me semble que les pouvoirs publics ont pris en considération cet aspect de la loi. Reste que les revenus en Algérie n’étant pas tirés d’un système économique créateur de richesses, il en résulte des couches sociales artificielles. Maintenir la tête hors de l’eau n’a été possible, ces dernières années, que grâce au soutien de l’Etat, qui a procédé à une revalorisation des salaires. C’est à cela – et uniquement à cela – qu’ils doivent un semblant d’embellie sociale et économique. Car à y voir de plus près, il apparaît que ces couches moyennes étaient maintenues artificiellement hors de l’eau. Les augmentations se sont rapidement avérées insuffisantes car elles ne répondent à aucune logique mathématique. L’impact de ces hausses de salaires sur la stabilisation de ce qu’on peut considérer comme représentant la classe moyenne, ne peut être qu’une illusion, tant que l’économie nationale fonctionne à la rente et la politique salariale qui lui est inhérente, déconnectée des principes opératoires de l’efficience : travail-salaire-productivité-équité.

Quelles en sont les conséquences alors ?

Les conséquences peuvent être aussi dramatiques qu’imprévisibles, car tout n’était donc qu’illusion. Cela est d’autant plus vrai que les classes moyennes algériennes ont toujours été dépendantes de la rente de l’Etat. Leur situation socioéconomique est intimement liée aux fluctuations du prix du baril du pétrole sur le marché international. Les revenus en Algérie n’étant pas tirés d’un système économique créateur de richesses, il en résulte des couches sociales artificielles, qui peuvent s’effondrer au moindre accroc. Dire que les couches moyennes vont dépérir, c’est aller trop vite en besogne, cependant. Il faut attendre ce que l’Etat va dire et faire en ce sens. Le reste n’est que conjoncture et supputations. Ce qui est vraiment sûr, c’est que la classe moyenne devra être plus aidée.

R H

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