Le directeur de l’Exploration au ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Sofiane Dekkiche, a affirmé, jeudi à Oran, que la stratégie nationale de développement de l’hydrogène vert vise l’exportation d’un million de tonnes par an à l’horizon 2040.
S’exprimant lors d’un colloque sur l’hydrogène vert organisé en marge de la troisième et dernière journée de la 12e édition des journées scientifiques et techniques (JST) de Sonatrach, il a souligné que « la valeur de l’investissement alloué par l’Algérie dans le cadre de cette stratégie est estimée à 25 milliards de dollars pour atteindre cet objectif à l’horizon 2040 ».
Il a ajouté que l’Algérie dispose d’un « potentiel important pour produire de l’hydrogène vert, grâce aux énergies renouvelables, ainsi que d’infrastructures énergétiques et d’une grande expérience dans le domaine », relevant que l’Algérie sera « un leader en Afrique et dans la région méditerranéenne » dans ce secteur.
M. Dekkiche a rappelé que la stratégie nationale pour l’hydrogène vert repose également sur l’investissement dans la ressource humaine, notamment à travers des programmes de formation en partenariat avec les différents acteurs du domaine.
De son côté, le directeur des Energies renouvelables du groupe Sonatrach, Billel Kelache, a indiqué que l’Algérie dispose de « capacités énormes pour jouer un rôle de premier plan dans cette nouvelle filière énergétique ».
Il a précisé que des projets pilotes « sont en cours de développement au sein de Sonatrach, afin d’acquérir de l’expertise et de l’expérience sur toute la chaîne de valeur de l’hydrogène vert », ajoutant que le groupe « est en train d’évaluer des projets de taille moyenne pour la production d’hydrogène vert, qui serait transformé en engrais destinés à l’exportation vers l’Europe ».
R.N.
