Warning: mysqli_query(): (HY000/1194): Table 'wp_options' is marked as crashed and should be repaired in /home/ecotimesdz/public_html/wp-includes/class-wpdb.php on line 2351
Sonatrach intensifie ses investissements - ECOTIMES

Sonatrach intensifie ses investissements

Afin d’augmenter la production primaire de 2,5% en 2025

Sonatrach intensifie ses investissements

L’Algérie, qui produit annuellement une moyenne de 200 millions de tonnes d’équivalent pétrole (Tep), ambitionne d’augmenter sa production primaire des hydrocarbures de 2,5% en 2025, pour atteindre les 206 millions de tonnes. Une production nécessaire pour répondre, notamment, à la consommation locale en forte progression, mais aussi, aux besoins des clients de Sonatrach à l’international.

Par Akrem R.

Des investissement importants ont, en effet, été lancés ces quatre dernières années par les groupes pétro-gaziers, d’un montant de 50 milliards de dollars, pour le renouvèlement des réserves nationales, en intensifiant les opérations des explorations et l’augmentation de la production nationale. Un effort qui a donné des résultats sur le terrain.

Pas moins de 15 découvertes ont été, ainsi, déjà réalisées par Sonatrach, en effort propre, depuis le début de l’année en cours.

Un nombre qui devrait s’accroitre davantage à partir de 2025, dont les premiers appels d’offres internationaux pour l’exploration seront lancés, d’autant plus que 60% du territoire minier est non exploré encore.

C’est donc, un avenir prometteur qui se profile à l’horizon pour le secteur de l’énergie qui reste un des leviers principaux de la croissance économique en Algérie.

Selon le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, qui a présenté un bilan de son secteur devant la Commission des finances et du budget, le weekend dernier, dans le cadre de l’examen de la loi de finances (PLF) 2025, la production primaire d’hydrocarbures sera augmentée l’année prochaine de 5 millions TEP, ce qui renseigne sur les efforts en cours pour renforcer les réserves, augmenter la production nationale en matière de pétrole et de gaz et améliorer les techniques utilisées dans ce domaine.

De nouvelles compagnies bientôt sur le marché national

Outre les efforts de Sonatrach visant à renforcer les réserves du pays en hydrocarbures, les négociations menées depuis la promulgation de la nouvelle loi sur les hydrocarbures ont permis la signature de contrats avec plusieurs entreprises étrangères, à l’instar de Eni (Italie), de Pertamina (Malaisie), de Respol (Espagne), Sinopec (Chine), de Oxy (Etats Unis) et de TotalEnergies (France), a rappelé le ministre.

L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a lancé, en cet octobre en cours, un appel d’offres international comprenant six périmètres, à Guern El Guessa (Béchar, Beni Abbes, El Bayadh et Timimoune), Reggane II (Adrar), Zerafa II (Adrar, El Menia, In Salah et Timimoune), Grand El M’Zaid (El Menia, Ghardaïa, Ouargla), Toual (Ouargla et Illizi) et Ahara (Illizi).

De grands espoirs sont, ainsi fondés sur ce premier Appel d’offres international, après le dernier en date de 2014 déclaré infructueux, pour le lancement de nouveaux projets d’investissement dans le pétrole et gaz en partenariat.

L’arrivée de compagnies étrangères, à l’image des Majors américaines Exxon Mobil et Chevron, est plus que nécessaire pour le développement de ce secteur, tout en accompagnant le groupe public Sonatrach dans cette lourde mission d’exploration et d’augmentation du taux de récupération.

Des opérations nécessitant des investissements colossaux et surtout des technologies de pointe.

C’est dans ce cadre que s’inscrit d’ailleurs l’appel d’offres international lancé par l’Agence Anaft, dont les premiers échos sont déjà encourageants.

Les responsables du secteur énergétique s’attendent d’ailleurs, à un engouement sans précédent de la part des compagnies étrangères, notamment avec les incitations et avantages accordés par la nouvelle loi sur les hydrocarbures et à l’attractivité du domaine minier national.

L’autre défi important à relever par l’Algérie consiste notamment en l’augmentation du taux de récupération. En dépit des efforts consentis par le groupe Sonatrach durant ces 10 dernières années, des quantités importantes en gaz et pétrole sont perdues aux niveaux des différents stades de production, (transport et commercialisation).

Le taux global de récupération du pétrole est actuellement de 28 à 29%. Des investissements dans de nouvelles techniques est plus que nécessaire pour l’amélioration des taux de récupération.

Concernant les pertes énergé- tiques sur les réseaux de transport et de distribution de l’électricité, le ministre Mohamed Arkab a souligné qu’une baisse « significative » au cours des 10 dernières années a été enregistrée. Ce taux étant passé de près de 15 % en 2016 à 8 % actuellement.

En effet, des efforts supplémentaires son donc à consentir par Sonelgaz, en investissant dans la recherche et développement afin de découvrir de nouvelles innovations pour augmenter le taux de récupération à des niveaux appréciables.

En somme, cet effort en matière d’investissement dans différents stades est plus que nécessaire pour répondre à la demande sur le marché national qui a progressé de 5% durant les neuf premiers mois de 2024.

Avec cette nouvelle dynamique économique, la demande nationale connaîtra des augmentations appréciables dans les prochaines années.

D’ailleurs, 1 465 projets d’investissements avaient été raccordés à l’électricité et 605 autres au gaz naturel à fin septembre dernier, outre le raccordement de 41 zones industrielles à l’électricité et de 30 autres au gaz naturel, ainsi que de 86 zones d’activités à l’électricité et 62 autres au gaz naturel.

Selon les précisions du ministre, la consommation nationale d’énergie avait atteint 55 millions de tonnes équivalent pétrole (MTEP), au cours des neuf premiers mois de 2024, relevant que cette hausse est soutenue par l’augmentation de la consommation intérieure de tous les produits énergétiques (électricité, gaz et dérivés pétroliers).

34 milliards de dollars de recettes à fin septembre

Pour accompagner cette hausse de la consommation, le secteur de l’Energie s’emploie à accroître les capacités de production. Ainsi, Arkab a révélé que le groupe Sonelgaz a porté sa capacité de production électrique à environ 26.000 Mégawatts en 2024, tandis que la production d’électricité à fin septembre dernier s’élevait à 74.000 MWh, soit une hausse de 5% par rapport à la même période en 2023.

Quant aux recettes de l’Etat en termes d’exportation des hydrocarbures, elles se sont élevées à 34 Mds USD, durant les neufs premiers mois de 2024, tandis que les recettes prévisionnelles de la valeur de la fiscalité pétrolière ont atteint environ 3.035 Mds de DA durant cette période, soit 86 % de la valeur de la fiscalité pétrolière prévue dans la loi de finances de l’exercice 2024 (3.512 Mds DA).

Le ministre a également fait état de la hausse des cours du pétrole brut algérien de 1% durant les neuf premiers mois de l’année en cours, pour atteindre une moyenne de 84 USD /baril, contre 83 USD le baril durant la même période de l’année passée, tandis que les cours du gaz ont connu un recul par rapport à la même période de l’année passée.

A. R.

Quitter la version mobile