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Sonatrach dans la cour des grands - ECOTIMES

Sonatrach dans la cour des grands

Conférence mondiale sur l’énergie «Gastech» à Houston (Etats-Unis)

Conférence mondiale sur l’énergie «Gastech» à Houston (Etats-Unis)

Cette présente contribution relate les objectifs de la participation du Président-directeur général (P-DG) de Sonatrach à la Conférence mondiale sur l’énergie « Gastech » à Houston (Etats-Unis du 17 au 20 septembre 2024), où lors de la rencontre avec les principales compagnies, il a été question de renforcer, notamment, la coopération énergétique entre Sonatrach et d’importantes compagnies mondiales.

Par Abderrahmane Mebtoul

1.- L’Algérie est, non un pays pétrolier (10/12 milliards de barils de réserves), jouant un rôle actif au sein de l’OPEP+, mais surtout gazier, entre 2400/2500 milliards de mètres cubes de réserves ( source Conseil des ministres, APS, 2021). Sans compter les 19800 milliards de mètres cubes gazeux de réserves de gaz de schiste, 3eme réservoir mondial.

S’étant classée au 7ème rang mondial en matière de volumes exportés en gaz naturel en 2023, avec un total de 52 milliards de m3, selon l’Union internationale du gaz (IGU), elle est devenue le deuxième fournisseur en gaz de l’Europe après la Norvège, passant de 12% en 2020 à 19% en 2023.

Ambitionnant une exportation globale d’environ 100 milliards de mètres cubes gazeux, à l’horizon 2028/2030, cela suppose un investissement important, afin de réaliser une production globale de 200 milliards de mètres cubes gazeux dont 80 milliards, pour la consommation intérieure, qui en 2023, approchait les exportations du fait de la politique des subventions, et devant injecter 20% dans les puits pour éviter leur épuisement.

C’est une importante société qui, selon le magazine britannique, «The Economist», entre 2022 et 2023, la compagnie Sonatrach a été classée parmi les quinze plus grandes compagnies pétrolières au monde et en douzième position en termes de production de pétrole et de gaz.

Le magazine « Jeune Afrique », dans son édition 15 Mars 2023, affirmait que la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, est classée première entreprise en Afrique dominant le classement des entreprises africaines avec un chiffre d’affaires de 77,325 milliards de dollars et un résultat net de 11,847 milliards, contribuant ainsi à plus de 10 % du chiffre d’affaires total des 500 entreprises répertoriées, qui s’élève à 760 milliards de dollars.

Au niveau national, pour l’année 2023, il ressort que les recettes en hydrocarbures ont atteint près de 50 milliards de dollars, contre 60 milliards de dollars en 2022, une baisse de 16% procurant avec les dérivées inclus dans la rubrique hors hydrocarbures, près de 98% des recettes en devises du pays.

2 Qu’en est-il de la coopération économique USA/Algérie ?

Selon les chiffres de la Cnuced, l’Algérie figure dans le top 20 africain des pays les plus attractifs d’investissements directs étrangers (IDE) ayant réalisé des flux d’IDE d’un montant de 1,21 milliard de dollars en 2023, contre, en 2022, 255 millions de dollars et 870 millions de dollars en 2021.

Dans son rapport de 2021, pour le FMI les échanges commerciaux importation et exportation entre l’Algérie et les États-Unis représentaient 6,2 milliards de dollars du stock cumulé d’investissements directs étrangers de l’Algérie, soit près de 28 % de tous les investissements directs étrangers étant le premier investisseur inclus les hydrocarbures, l’Italie 10%, la France 10%, l’Espagne 7% et le Royaume Uni 6%, encore que récemment des pays du Golfe dont le Qatar sont en train d’investir.

Dans le domaine énergétique, les compagnies américaines sont reconnues comme les plus importantes du monde, étant entendu que l’Algérie défend avant tout ses propres intérêts mais a besoin de technologies de pointe qui sont en perpétuelle évolution et du savoir-faire et ce malgré les efforts importants de Sonatrach dans la formation des ressources humaines.

L’Algérie a toujours entretenu depuis l’ère du défunt président Houari Boumediene, 1965/1979, à ce jour une étroite collaboration avec les Etats-Unis d’ Amérique dans le domaine énergétique.

Le 22 janvier 2024 le président du Conseil d’administration du Conseil d’affaires algéro-américain (USABC), accompagné de 26 entreprises), a fait part, des intérêt à investir dans plusieurs secteurs en Algérie, notamment les énergies renouvelables, l’agriculture, l’industrie et la technologie, particulièrement après avoir pris connaissance du climat des affaires en Algérie, surtout en termes des facilitations et des avantages fiscaux contenus dans la nouvelle loi des hydrocarbures notamment son volet fiscal.

Dans le domaine énergétique, titre d’exemple le 19 juillet 2022, l’ambassade US à travers le partenariat Sonatrach/Occidental Total Energies et ENI, avait annoncé le un accord de partage de production de 4 milliards de dollars portant sur un projet de production et de développement qui produira un milliard de barils de pétrole à partir du bassin de Berkine dans la wilaya de Ouargla.

Cet investissement crucial permettra l’utilisation de la technologie d’acquisition 3D haute densité pour la première fois en Algérie et comprend le forage de 100 nouveaux puits de pétrole et la conversion de plus de 40 puits existants, avec l’utilisation de la technologie sismique 3D qui se traduira par de meilleurs taux de récupération et établira une nouvelle norme pour la récupération du pétrole en éliminant le besoin de forer plusieurs puits d’exploration et en minimisant l’impact de l’exploration et de la production sur l’environnement.

Cet accord prévoit la mise en place des opérations sûres et efficaces qui exploitent la puissance de la technologie de stockage du CO2 à grande échelle pour piloter des programmes de récupération du pétrole (EOR) avec des mesures concrètes pour réduire les émissions.

Récemment courant 2023/2024, nous avons assisté à plusieurs visites en Algérie de compagnies américaines , telles qu’Exxon Mobil, Chevron, Hecate Energy, ARC Energy, NESR, REASOL, Philippe Group Mining, et d’autres qui ont examinés les opportunités d’investissement en particulier dans le domaine de l’exploration, du développement et de l’exploitation des hydrocarbures, ainsi que dans les domaines de la pétrochimie, de la numérisation, des solutions technologiques, de la réduction des émissions et de la diminution de l’empreinte carbone visant à établir des partenariats mutuellement bénéfiques avec les entreprises algériennes en transférant des connaissances et en fournissant une formation, en particulier dans le domaine de la recherche et de l’exploration y compris les terres rares».

Le Service Commercial de l’Ambassade des Etats-Unis à Alger a mis en évidence la présence et les capacités de la société américaine Flowserve en Algérie qui a investi pour construire le tout premier testeur de joints à gaz sec en Afrique, qui sera opérationnel en 2024, cet investissement visant à renforcer ses liens avec des partenaires algériens clés comme Sonatrach.

Permettant aux clients de recevoir une assistance locale, plutôt que d’envoyer des réparations à l’étranger, ce qui leur fait gagner du temps et de l’argent.

A. M.

La suite dans notre édition de demain

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