Le directeur général de l’Office National Interprofessionnel des Légumes et des Viandes (ONILEV), Mohamed Kharroubi, a affirmé hier, dimanche, que le prix de la volaille devrait se stabiliser, dans les prochains jours, autour de 320 dinars le kilogramme
Intervenant sur les ondes de la radio nationale, chaîne III, M. Kharroubi a assuré, à ce sujet, que «le ministère de l’agriculture est en train de gérer cette période de hausse des prix car, il faut un temps allant de 45 à 50 jours pour la production de poulet ».
Pour le DG de l’ONILEV, les prix vont se stabiliser d’ici une dizaine de jours « mais ils ne reviendront pas aux nivaux des 200 dinars le kilogramme, comme constaté l’année 2020 », prévient-il.
Et le DG de l’ONILEV de en expliquer les raisons, faisant savoir que «depuis le mois de décembre, nous assistons à une flambée des prix du maïs et du soja sur le marché international». « Fin janvier, il y avait une rupture d’approvisionnement en maïs. Ajouté à cela, la suppression de la TVA sur le maïs qui a fait augmenter les prix, ce qui a conduit les éleveurs à réduire les mises en place de poussins », a-t-il expliqué.
Selon lui, 200 dinars le kilogramme de viande blanche est un prix qui ne sert pas l’intérêt de la filière, « car il a causé beaucoup de pertes aux éleveurs », a-t-il affirmé.
L’Invité de la chaine 3, affirme que « 200 dinars le kilogramme de viande blanche est un prix qui ne sert pas l’intérêt de la filière, car il a causé beaucoup de pertes aux éleveurs ».
Concernant la filière agricole, le même responsable a affirmé que « l’Etat a consenti de multiples efforts de soutien aux différentes filières agricoles pour assurer l’approvisionnement du marché en fruits et légumes ».
Et le directeur général de l’ONILEV de citer l’exemple de la pomme de terre, dont il dira que c’est grâce au développement de l’agriculture saharienne que la pomme de terre est produite toute l’année. Dans ces wilayas du sud, les agriculteurs ont également pu développer la culture maraichère, ce qui permet d’approvisionner le marché en différents fruits et légumes. »
L’invité de la chaîne III, soulignera, par ailleurs, que cette production s’est poursuivit malgré les mesures prises pour lutter contre la propagation de la pandémie de Covid19. « Le marché était approvisionné en quantité, en qualité et à des prix abordables malgré les problèmes de transport et les difficultés de production. »
N. B.