La revue «El Djeich», de l’ANP, dans son éditorial de son édition du mois en cours, a réaffirmé le caractère non politique de ses missions, rappelant qu’elle demeure une armée républicaine, et ce en dans le souci, affirme l’éditorial, « de lever toute confusion que certains cherchent à entretenir » à la veille des échéances électorales des Législatives du 12 jiun prochain.
Par Farid D.
Ainsi, l’éditorial «rappelle une fois de plus à ceux qui ont la mémoire sélective que l’Armée nationale populaire est une armée Républicaine qui continuera à tout jamais de s’acquitter de ses missions constitutionnelles, conformément aux lois de la République, dans un esprit d’engagement et de volonté constante de défendre la souveraineté et l’unité de l’Algérie».
La publication souligne, par ailleurs, que l’ANP «s’abstiendra de s’immiscer dans tout processus électoral, à moins que ce ne soit pour réunir les conditions idoines, à même d’assurer son déroulement en toute sécurité et permettre ainsi à notre peuple d’exprimer librement et en toute transparence son libre choix de ceux qui auront à le représenter au sein de l’instance législative, sans pression ni coercition».
Et la revue de avertir qu’ «au delà, l’ANP refuse de tomber dans le jeu des égarés comme elle refuse également de servir de marchepied à ceux dont l’incapacité à mobiliser les citoyens et à gagner leur confiance, cherchent vainement des justifications à leurs échecs et à leur déception».
La Revue a rappelé, dans ce contexte, la dernière visite du général de corps d’armée dans la 1ère région militaire, où il a averti ceux qui projettent de perturber les élections ou d’influer sur leur déroulement, en affirmant que «le peuple algérien est plus que jamais conscient et il ne se laissera pas manipuler ou entraîner dans des dédales périlleuses, pour faire échec à tous les plans malveillants, en se tenant tel un seul homme aux côtés des institutions de l’Etat face à tous les comploteurs».
Evoquant par ailleurs, la situation sécuritaire qui prévaut dans les pays voisins, l’éditorialiste note que «la situation d’instabilité qui prévaut dans les pays du voisinage et ce qu’elle engendre comme chaos, activités criminelles endémiques et de terrorisme cherche une fois de plus un nouveau point d’ancrage et de nouveaux points de déploiement, ainsi que les interventions directes et indirectes de certains pays pour dicter leurs politiques et piller les biens et les richesses, ou encore l’exploitation du cyberespace pour lancer une nouvelle forme de guerre s’appuyant principalement sur les médias sociaux, devenus un refuge pour les réseaux du crime organisé, utilisés comme moyen de désinformation et pour les besoins de campagnes hostiles malveillantes afin de provoquer la discorde parmi les membres d’un même peuple».
F. D.