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Retard dans la promulgation du nouveau Code des investissements : Le patronat algérien s’impatiente - ECOTIMES

Retard dans la promulgation du nouveau Code des investissements : Le patronat algérien s’impatiente

Entre la volonté politique en matière économique et la réalité du terrain, le fossé est grand. Des décisions importantes prises au plus haut sommet de l’Etat,  visant à la relance de l’économie nationale, «restent lettre morte», déplorent investisseurs et opérateurs économiques.

Par Akrem R.

En effet, les investisseurs et opérateurs économiques croulent sous les mêmes contraintes, dont les tracasseries administratives qui prédominent au sein de l’environnement dédié à l’investissement.  En clair : l’acte d’investir n’est pas encore libéré.

Le patronat interpelle, de ce fait, une fois encore, les pouvoirs publics sur cette situation, en réitérant leur appel pour la résolution de ces problématiques qui freinent le développement économique. Le Plan de relance, dont le gouvernement s’attèle à son exécution, risque l’ «échec». Une chose que personne ne souhaite, sachant les retombées «néfastes» que générerait ce blocage. « Nous devons réussir dans la mise en œuvre de ce plan de relance, considéré comme l’ultime chance pour notre pays  de sortir de ce modèle économique devenu obsolète au fil des temps. Sans cela, nous risquerions de supporter encore une fois le lourd fardeau des problèmes et préjudices socioéconomiques», a averti, hier, dimanche, le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Mohamed Sami Agli, dans une déclaration à la radio nationale «Chaîne I».

Ce dernier a appelé à l’accélération dans la promulgation de la nouvelle loi sur l’investissement. Annoncé, pourtant, à maintes reprises pour «bientôt», ce nouveau Code de l’investissement tarde encore à voir le jour. Les raisons de ce retard restent inconnu et le nouveau ministre de l’Industrie, en l’occurrence, Mohamed Bacha,  est appelé à accélérer la cadence des travaux afin de finaliser cette loi tant attendu par les investisseurs et d’espérer relancer la machine industrielle du pays. Actuellement, l’investissement est à l’arrêt. Des centaines de dossiers sont en suspens et attendent un traitement par les services compétents, notamment l’ANDI et le CNI.

«Les politiciens sont en retard …»

Dans ce cadre, le président de la Confédération des Industriels et des Producteurs Algériens (CIPA), Abdelwahab Ziani, avait déclaré la semaine dernière, que 700 dossiers de sa confédération sont en souffrance. « Nous ne savons pas à qui nous adresser. Nous sommes dans le flou total», a-t-il déploré.

Pour lui, les politiciens sont «en retard par rapport à l’évolution économique». Ce dernier a appelé à la libération et simplification des procédures administratives. Selon M. Agli, Il est inadmissible qu’un chef d’entreprise soit encore coincé entre les différentes autorisations pour la réalisation de son projet. Tous simplement, c’est de la pure bureaucratie», s’élève-t-il.

Évoquant le problème du foncier industriel, le président de la CAPC a  estimé qu’il est inconcevable qu’un seul dossier d’investissement industriel ne soit pas étudié après toute une année !  Appelant à l’implication des chefs d’entreprises dans l’élaboration des différentes lois, M. Agli a affirmé qu’ «en «tant qu’opérateurs économiques, nous attendons à ce que la nouvelle loi sur l’investissement soit conforme aux standards requis et qu’elle soit protectrice de la production locale. Ainsi, cette loi garantira une équité entre les investisseurs, notamment, en matière du foncier industriel et  du financement».

Toutefois, avant de parler de la relance économique, les autorités sont appelées à accompagner les entreprises ayant été impactées négativement par la pandémie du Coronavirus. Le taux de mortalité de la microentreprise s’est accentué durant cette période. Le nombre de postes d’emploi supprimés en font foi.

Selon Agli, près d’un million de personnes sont au chômage. Les mesures d’aides adoptées par le gouvernement pour cette catégorie d’entreprises ne suffisent pas. Ces dernières font face à un problème cruel, à savoir, le manque de trésorerie. Elles sont incapables ni d’assurer les salaires des travailleurs ni le paiement de leurs charges fiscales et parafiscales. L’heure est à la préservation de ces entreprises, indique Sami Agli, en proposant une amnistie fiscale allant de 2 à 3 ans.

A. R.

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