Des responsables de l’université Mohamed Boudiaf de M’Sila, ont indiqué que leur établissement avait déposé, récemment, vingt (20) brevets d’invention au niveau de l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI).
Par Nahida Lyna
Non sans fierté, ces mêmes sources ont affirmé que «l’université de M’Sila se classe en tête des universités nationales en nombre de dépôts de brevets touchant les domaines de l’électronique, des nouveaux matériaux et des systèmes techniques intelligents au niveau de l’INAPI»
«Ce classement qu’elle occupe depuis deux ans traduit l’orientation stratégique de l’établissement vers l’innovation et la recherche appliquée», ont-ils encore indiqué.
Pour le vice-recteur des relations extérieures, le Pr Benouadah El Hachemi, «la présence de l’université de M’Sila en haut du podium en matière de dépôt de brevets nationaux d’invention est une manifestation de l’efficacité de l’activité scientifique, technique et inventive de ses chercheurs».
De son côté, Ziane Youcef, chef de département de la promotion des innovations et coordinateur national des centre d’appui à la technologie et à l’innovation (CATI) à l’INAPI, a relevé que l’université de M’Sila est classée durant l’exercice 2020-2021, première par l’INAPI en matière dépôt de brevets d’invention. «Les statistiques de l’INAPI ont montré que pour la deuxième année consécutive, le nombre total de brevets reçus de cette université est en hausse», ajoute-t-il, soulignant qu’un brevet d’invention est «un titre de protection délivré pour une invention et certifiant la priorité, la paternité et le droit exclusif d’utilisation pendant la durée du brevet».
Pour sa part, Dr. Mir Ahmed, directeur du Centre d’appui à la technologie et à l’innovation (CATI), souligne que ce classement démontre que l’université de M’Sila a «intégré la propriété industrielle dans sa stratégie d’innovation». Quant à Kamel Baddari, recteur de l’université, il a estimé que le nombre de brevets déposées par l’université de M’Sila est «un indicateur important de production des connaissances pour évaluer la performance de l’université dans le pays et dans le concert des nations».
Selon M. Baddari, «l’université ne doit pas être vue comme une contributrice au stock de connaissances fondamentales mais également, et de plus en plus, comme une contributrice directe au flux des inventions». Les 20 brevets déposés sont importants pour l’introduction de nouveaux produits, l’introduction d’un bien ou d’un nouveau service, la mise en place d’une nouvelle méthode de production à l’avenir, qu’il s’agisse d’électronique, de nouveaux matériaux ou de systèmes techniques intelligents, a-t-on fait savoir.
N. L.