Le bilan détaillé de la prise en charge des zones d’ombre au cours de l’année 2020, vient d’être publié. Celui-ci a révélé le grand intérêt que le wali et les pouvoirs publics locaux, accordent aux zones d’ombre, principalement celles qui sontréellement privées des conditions les plus élémentaires d’une vie décente, depuis des décennies, du fait de l’exclusion, de la marginalisation, d’une part, et de l’indifférence et le manque d’engagement, d’autre part. En revanche, le bilan a souligné le résultat de sa première phase, qui a touché tous les secteurs vitaux du raccordement au réseau d’eau potable, de la construction de routes, du désenclavement des zones rurales reculées et isolées, du raccordement au réseau électrique public et rural, ainsi que du raccordement au réseau de gaz de ville. Toutes ces nécessités répondent aux besoins les plus prioritaires dont la population a besoin, surtout dans les zones d’ombre éloignées, les communautés urbaines. Nous saurons également qu’il s’agit de 542 zones d’ombre recensées et réparties sur 44 communes. A cet effet, plus de 2 milliards de dinars ont été alloués pour prendre en charge 396 opérations, situées dans 272 zones d’ombre. 311 projets ont été pleinement achevés et accomplis sur le terrain et environ 47 projets sont en phase de réalisation de manière avancée, alors que 38 opérations sont toujours en attente de finalisation des démarches administratives nécessaires. Le même aboutissement a montré que 293 opérations sur 310 programmeurs ont été réceptionnées au cours de l’année 2020, tandis que 18 opérations sur 86 projets dans divers secteurs vitaux ont été inscrits pour l’année 2021. Les autorités de wilaya ont également indiqué lors de l’issue de leur intention de poursuivre tous leurs efforts, afin de réaliser les projets enregistrés sous le titre de la deuxième phase de 2021. Pour ce qui est de la prise en charge les jeunes chômeurs dans les zones d’ombre, les autorités de wilaya ont fait savoir qu’elles ont ouvert des branches déléguées à la formation professionnelle pour entrer dans le monde du travail, où 4 sièges administratifs ont été ouverts dans les bourgades de M’zarir, commune de Saharidj,de Shahboubia, commune d’Ain Bessem, de GueltaZerga, commune de Sour El Ghozlane, et de Kef Abdennour, dans la commune de Guerrouma, à l’extrême ouest du chef-lieu de wilaya.
Farid Haddouche