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Diversification des sources budgétaires : La réforme fiscale s’impose

Par Eco Times
21 septembre 2025
Dans Actualité
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Diversification des sources budgétaires : La réforme fiscale s’impose

Les recettes fiscales occupent une place prédominante dans le budget de l’État. En effet, en 2024, et malgré un contexte marqué par la baisse des revenus pétroliers et un déficit record, la fiscalité a généré 3 375,7 milliards de dinars, soit 75,7 % des recettes hors hydrocarbures. Toutefois, deux grandes catégories d’impôts continuent de dominer cette structure, à savoir les impôts sur le revenu et les impôts sur la consommation.

Par Akrem R.

Des efforts sont donc à consentir pour diversifier les sources de l’État et accroître les recettes fiscales, plus que jamais nécessaires au financement du budget national, lequel fait face à une pression, notamment en raison de l’instabilité des marchés internationaux du pétrole.

Dans le détail, les impôts sur le revenu sont la principale source des recettes fiscales avec une part de 48,36 % en 2024, légèrement progressés (+70,18 milliards de dinars), pour atteindre 1 632,57 milliards de DA en 2024 contre 1 562,02 milliards en 2023.

Cette progression s’explique, indique la BA, quasi exclusivement, par la hausse de l’impôt sur le revenu global (IRG) appliqué aux salaires (+112,19 milliards de dinars), notamment dans la fonction publique, qui a plus que compensé les baisses constatées au niveau des autres composantes des recettes fiscales.

Ce dernier est passé de 893,35 milliards de dinars en 2023 à 1 005,55 milliards de dinars en 2024. À l’inverse, l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) s’est contracté de 38,3 milliards, pour s’établir à environ 556 milliards de dinars, tandis que l’IRG sur les autres formes de revenus a légèrement reculé (– 6,2 milliards).

La TVA, deuxième pilier des recettes fiscales

De leur côté, les impôts sur la consommation constituent la deuxième source de recettes fiscales, avec une part de 36,28 %. Ils ont enregistré, entre 2023 et 2024, un recul de 12,46 %, passant de 1 399,15 milliards de dinars en 2023 à 1 224,75 milliards de dinars en 2024.

Cette catégorie regroupe la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à l’importation (601,8 milliards) et la TVA intérieure (450 milliards), deux postes qui progressent légèrement (+1,2 % et +2,4 %). Les autres catégories de recettes fiscales regroupent l’impôt sur le capital, les droits de douane, les droits d’enregistrement, les produits des amendes et autres impôts et taxes.

Malgré cette hausse modeste, le rendement global de la TVA intérieure reste inférieur à celui observé dans la plupart des économies émergentes ou avancées, alors même que son assiette – la consommation finale – est théoriquement plus large que celle des salaires ou des importations.

Les autres recettes fiscales (impôts sur le capital, droits de douane, enregistrement, amendes) représentent 518,3 milliards de dinars, soit 15,4 % du total. Les droits de douane, à eux seuls, contribuent pour 367,8 milliards, en légère progression (+3,9 %).

La Banque d’Algérie a estimé que les niveaux de la TVA intérieure collectée, qui demeurent inférieurs à ceux de la TVA sur les importations et loin derrière ceux de l’IRG sur les salaires, témoignent à la fois «de la faiblesse du recouvrement des impôts indirects et du potentiel important de l’économie algérienne à collecter davantage d’impôts».

L’analyse de la structure fiscale révèle deux constats majeurs. D’abord, la part importante de l’IRG sur les salaires, collecté à la source, témoigne d’un système où le prélèvement est concentré sur une base restreinte – essentiellement les salariés du secteur formel – alors que les revenus des professions libérales ou des petites entreprises échappent souvent au recouvrement.

Ensuite, la faiblesse relative de la TVA intérieure et des autres taxes sur la consommation souligne le déficit d’efficacité dans la collecte des impôts indirects. Selon la même source, la TVA intérieure collectée est censée dépasser l’IRG sur les salaires et la TVA à l’importation, à l’instar de ce qui est observé dans la majeure partie des pays avancés, émergents et en développement.

Ceci s’explique par le fait que l’assiette fiscale de la TVA intérieure (la consommation finale des ménages est un bon proxy) dépasse largement celle de l’IRG sur les salaires (rémunération des salariés) et surtout celle de la TVA à l’importation (importations de biens et services).

Cependant, la collecte de l’IRG sur les salaires et la TVA à l’importation se fait d’une manière beaucoup plus simple, vu que le premier impôt est prélevé à la source et la seconde taxe est payée lors du dédouanement pour mise à la consommation intérieure pour les biens, contrairement à la TVA intérieure qui est payée par le consommateur final, mais collectée et versée par les entreprises et commerçants. Donc, un grand travail reste encore à faire dans ce domaine afin d’augmenter les recettes de l’État.

Un enjeu stratégique pour la soutenabilité budgétaire

Dans un contexte où les recettes pétrolières, soumises aux aléas des marchés, ont chuté de plus de 30 % en 2024, la mobilisation du potentiel fiscal devient une priorité stratégique. Les experts recommandent un double effort : élargir l’assiette des impôts directs en intégrant davantage d’activités informelles et améliorer le rendement de la TVA intérieure grâce à un meilleur suivi des ventes et des déclarations.

La réforme de l’administration fiscale, la digitalisation des procédures et l’instauration d’incitations à la conformité figurent parmi les leviers évoqués pour optimiser la collecte.

En parallèle, l’assainissement des niches fiscales pourrait accroître les ressources sans alourdir excessivement la pression sur les contribuables.

Des mesures ont été prises dans ce sens par l’État durant l’exercice 2025, en adaptant le statut d’autoentrepreneur et la légalisation du commerce du cabas pour les petits importateurs. Ces dernières devraient porter leurs fruits dans les années à venir, contribuant ainsi à l’augmentation des recettes fiscales de l’État.

Alors que les finances publiques affrontent un déficit historique, la consolidation des recettes fiscales apparaît comme un pilier essentiel pour restaurer l’équilibre budgétaire et réduire la dépendance à la rente pétrolière.

L’année 2024 offre, en ce sens, un signal clair : la soutenabilité des comptes de l’État passera par une modernisation ambitieuse de la fiscalité nationale.

En somme, l’exercice 2024 a été marqué par une forte détérioration des équilibres budgétaires. Les données officielles, les recettes totales ont reculé de 22,66 %, tombant à 8 302,4 milliards de dinars contre 10 735,1 milliards en 2023.

Face à ces déséquilibres, les experts appellent à accélérer la mobilisation des recettes hors hydrocarbures et à améliorer le recouvrement fiscal, notamment pour la TVA intérieure, dont le rendement reste faible par rapport aux standards internationaux.

A. R.

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Tags: AlgérieBudgetdépendance pétrolièreDiversificationéconomieéconomie informelleimpôtsIRGrecettes fiscalesréforme fiscaleTVA
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