En course pour l’Assemblée issue des législatives de 12 juin prochain, Redha Benounane estime que la décision de participer à ces législatives est «une décision responsable», a-t-il déclaré lors de son passage, hier, sur les ondes de la radio nationale, chaîne III. Ces échéances électorales, dit-il, constituent «une pierre angulaire de la primauté de la loi et de la gouvernance démocratique ».
«Le peuple veut de la démocratie réelle dans la transparence, dans le respect des citoyens, le respect des urnes et des institutions de la République », estime le président de Talaie El Houriate, récemment élu en remplacement de son fondateur Ali Benflis.
Critique envers les modèles universellement établis, l’invité dit «nous prônons un modèle économique algérien avec ouverture du marché tout en assurant le pouvoir d’achat du citoyen». «Les solutions doivent être partagées via une assise de démocratie participative », fait-il savoir en substance.
Entre autres propositions contenues dans ce programme, le changement vise les mécanismes de fonctionnement de l’APN. «Une fois que les députés sont de vrais représentants, ils peuvent proposer et amender concrètement des lois», tente-t-il d’expliquer soulignant que ce n’était pas le cas par le passé.
Refusant le statut de bureau d’enregistrement, l’orateur clame que «cette institution se doit de revenir une réelle représentation du peuple » pour, dit-il, légiférer et contrôler le gouvernement au nom du peuple.
Autrement dit, faire de l’Assemblée nationale une réelle Assemblée populaire qui légifère par le peuple et pour le peuple.