Le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, Fawzi Derrar, a indiqué, hier à la radio locale de Sétif, que « toutes les options sont actuellement sur la table, y compris un retour à un confinement total ou partiel dans certaines régions ».
« Nous attendions cette vague à cause de nombreux indicateurs externes et internes, et l’arrivée de nouveaux variants a changé la donne », a-t-il expliqué.
Cette vague est causée par le variant indien Delta le plus répandu avec un pourcentage de 2,67%, et également par le variant britannique, avec un taux d’infection qui est de 50,4%, selon lui.
«Ce qui nous inquiète le plus en ce moment, c’est que le variant « delta » qui est très virulent, a indiqué le DG de l’IP qui a expliqué que la personne contaminée peut transmettre le virus à au moins huit autres personnes », ajoutant que ce variant est responsable de l’admission d’un grand nombre de patients à l’hôpital, et cela crée une surcharge au niveau des hôpitaux.