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Recensement général des filières d’élevage :  Nettoyer les « écuries d’Augias »

Par Eco Times
13 novembre 2022
Dans Actualité, Agriculture
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Recensement général des filières d’élevage :  Nettoyer les « écuries d’Augias »

Lorsque le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Mohamed Abdelhafidh Henni, a annoncé ce jeudi le lancement d’une opération de recensement général des cheptels dont est composée la filière animale du secteur agricole, c’est en réponse à une question d’un député concernant les statistiques considérées comme « contradictoires » sur le potentiel de l’Algérie dans ce domaine, lors d’une séance à l’APN consacrée aux questions orales.

Par Mohamed Naïli

Auparavant, en septembre dernier, un autre député n’a pas manqué d’interpeller le Premier ministre, lors de la présentation de la Déclaration de politique générale du gouvernement à l’hémicycle, sur l’épineuse question de la fiabilité des statistiques disponibles sur l’état des lieux des filières d’élevage, allant jusqu’à affirmer que le cheptel ovin ne dépasserait pas les 5 millions de têtes dans les régions steppiques, contrairement aux 30 millions de têtes qui ressortent des statistiques officielles.

C’est ainsi donc que la problématique de l’inventaire exact des effectifs des différents types d’élevage et des acteurs intervenant dans ce domaine (éleveurs, maquignons et autres intermédiaires) demeure en attente d’une solution définitive afin de parvenir à la maitrise effective de la filière et pour asseoir une réelle transparence quant à la distribution des subventions et autres aides de l’Etat.

En attendant l’aboutissement de ladite opération de recensement des effectifs des filières d’élevage, qui est censée durer 45 jours selon les précisions du ministre, les statistiques émanant des organismes spécialisés affiliés font état d’une évolution relativement notable des différents cheptels entre la période allant de 2011 à 2021. Ainsi, le cheptel ovin est passé de 24 millions de têtes en 2011 à 31,5 millions de têtes en 2021, soit une croissance de près d’un tiers en l’espace de 10 ans, le cheptel bovin fait ressortir un effectif évalué à 1,7 million de tête, comprenant les bovins laitiers et ceux destinés à la production de viandes. Si les services du ministère de tutelle considèrent le cheptel bovin comme étant en « situation de stabilité », toutefois, les statistiques antérieures à 2011 faisaient état d’un peu plus de 2,1 millions de têtes, dont près d’un millions de vaches laitières.

Le cheptel caprin, quant à lui, il est passé de 4 millions de têtes à 5,3 millions de têtes durant la même période de référence et le camelin de près de 319 000 têtes à plus de 438 000 têtes. Pour ces deux derniers types d’élevage (caprin et camelin), il y a lieu de relever une tendance à favoriser la consommation de viandes qui y sont issues depuis quelques années, et ce, compte tenu de leurs prix qui demeurent accessibles aux bourses moyennes et du changement graduel dans les habitudes de consommation auprès de certaines catégories de ménages.

En outre, en affirmant que les marchés à bestiaux seront fermés durant toute la période du déroulement de cette opération, le ministre de l’Agriculture escompte parvenir à un recensement complet et fiable. Ceci atteste donc à quel point la mise en œuvre de moyens permettant de parvenir à l’identification exacte du potentiel de ces filières a toujours constitué une préoccupation majeure auprès des pouvoirs publics et des spécialistes en la matière.

Le poids de l’informel

En revanche, l’ampleur de l’informel qui caractérise les filières d’élevage dans leur ensemble ainsi que les petits élevages traditionnels, à dimension familiale, s’exerçant notamment en zones rurales et de montagne, ne sont pas de nature à faciliter la tâche au personnel engagé dans la réalisation de cette campagne de recensement. Ce sont des milliers, en effet, de petits éleveurs, tant dans les hauts plateaux que dans les wilayas du Nord, qui n’ont aucune traçabilité auprès de l’administration et des services publics.

Au-delà de l’élevage lui-même, l’informel semble gagner du terrain ces dernières années, à la faveur d’une hausse considérable de la demande en viandes, lait et ses dérivés, jusqu’à l’apparition de pratiques d’accaparement de terres dans les zones périurbaines servant désormais à l’émergence de petits élevages « clandestins » et des cultures fourragère. C’est ce que vient de constater le chercheur Slimane Bencherif dans son étude intitulée « origines et transformations récentes de l’élevage pastoral de la steppe algérienne », où il souligne qu’ « un véritable affairisme, souvent informel, s’est développé, surtout autour des villes : constructions illicites, activités de production, transformation et commercialisation des produits et sous-produits des élevages et des cultures ».

Outre l’identification des effectifs réels des élevages, l’opération de recensement qui vient d’être lancée a aussi pour but « la préservation des espèces animales dont dispose l’Algérie », a encore indiqué le ministre de tutelle. A ce propos, les pouvoirs publics réitèrent l’intérêt accordé à la protection et la promotion du patrimoine génétique depuis quelques mois, avec notamment, le lancement en août dernier de la première banque des semences et des ressources génétiques.

Toutefois, plusieurs contraintes dans ce domaine nécessitent d’être levées. En effet, en se penchant sur cet aspect, une étude menée conjointement par la FAO (Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le ministère de l’Agriculture et du développement rural relève que « l’un des aspects qui limitent le maintien de la biodiversité et de la variabilité génétique est la régression, voire la disparition des races animales. Les raisons sont multiples et trop souvent seul le court terme est pris en considération par les éleveurs », avant d’énumérer parmi les principales contraintes, le « matériel génétique de base certifié non disponible pour la diversification des productions animales ; Références techniques locales limitées ; Caractérisation incomplète ou insuffisante des différents types génétiques (description, effectifs, répartition, systèmes de production, environnement socio- économiques et physique), etc. »

Autant de défis donc à relever afin de parvenir à l’avènement d’une économie d’élevage structurée, compétitive et en mesure de répondre à des besoins du marché en constante croissance.

M. N.

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