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Programmes nationaux de lutte contre la désertification : L’environnement et l’économie vont de pair

Par Eco Times
19 décembre 2024
Dans Environnement
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Programmes nationaux de lutte contre la désertification : L’environnement et l’économie vont de pair

L’amenuisement des fourrages dans les régions steppiques -qui se répercute directement sur le prix de la viande ovine, actuellement hors des bourses modestes-, la dégradation des espaces alfatiers par des pratiques culturales inadaptées, voire prohibées, les incendies de forêt et les autres agressions que subit le patrimoine forestier dans la partie septentrionale du pays, sont des facteurs qui se liguent, dans un contexte largement favorisé par le réchauffement climatique et la sécheresse chronique, pour accentuer et aggraver le phénomène de désertification dans notre pays.

Par Amar Naït Messaoud

Ainsi, face aux changements climatiques, à la dégradation multiforme de l’environnement et à l’avancée implacable du désert, l’Algérie est appelée à relever plusieurs défis à la fois, conditionnant le cadre de vie des populations, voire même l’avenir de notre écosystème en tant que milieu de vie.

Outre les facteurs communs à tous les pays du globe- par exemple la pollution atmosphérique, qui a ses incidences sur toute la terre même si ses origines sont majoritairement le fait de quelques pays industrialisés-, le continent africain en général et l’Algérie en particulier présentent des facteurs « endogènes » qui ont prolongé et aggravé les facteurs communs.

Ainsi, la réduction drastique du couvert végétal dans la partie nord du pays et la désertification qui avance à grands pas sur les Hauts Plateaux sont presque entièrement provoquées par l’action de l’homme au niveau interne, c’est-à-dire par sa manière de gérer- ou de mal gérer l’espace, le territoire et les ressources naturelles.

Les grands incendies de forêts des années 1990- et qui se sont poursuivis au cours de ces dernières années pour consommer même les derniers semenciers producteurs de graines-, le surpâturage intensif sur les grandes aires steppiques et la dilapidation des terres agricoles et forestières au profit du béton par des moyens illicites, parfois et, d’autres fois, par des procédures réglementaires-, ont fini par épuiser gravement les ressources végétales et les niches des biotopes animaux.

S’agissant spécialement de cette zone tampon de la steppe, espace d’une étendue de 20 millions d’hectares, sous forme de couloir est-ouest et supposé servir d’écran entre le grand désert du Sahara et la région septentrionale du pays, ses limites physiques et biologiques de reproduction ont été relevées dès les années 1970 par des spécialistes en environnement, en agronomie et en aménagement du territoire.

L’offre fourragère est épuisée, particulièrement avec les dernières années de sécheresse ou de pluies irrégulières reçues dans la région.

Mais, les pouvoirs publics continuent de subventionner l’élevage du mouton à travers le soutien des prix accordé pour l’aliment de bétail, l’orge, destiné aux éleveurs nomades ou seminomades.

La population totale de l’espace steppique sur les 23 wilayas concernées dépasse actuellement 10 millions d’habitants.

En 1981, un organisme public, à savoir le Haut commissariat au développement de la steppe (HCDS), a été crée et a reçu pour mission essentielle d’arrêter la dégradation des parcours pastoraux, de lutter contre les phénomènes érosifs, d’endiguer le processus de désertification en marche vers le nord et de contribuer au développement socio-économique des populations habitants ces zones et qui ont pour activité principale l’élevage ovin.

Il s’agit de rationnaliser l’exploitation des parcours, de diversifier l’offre fourragère à travers les plantations pastorales et d’aider les ménages ruraux à accéder à des équipements hydrauliques (forages, puits, mares, canaux de dérivation,…) nécessaires au maintien de l’élevage.

L’aménagement pastoral recherché est surtout un modèle qui puisse faire évoluer le régime d’élevage extensif -ayant porté gravement atteinte au patrimoine fourrager et à la stabilité des sols- en régime intensif ou semi-intensif où il y aurait moins de mobilité et d’accès direct aux parcours.

Ce qui suppose des plantations pastorales, des prairies, de la mobilisation de l’eau, des voies d’accès et des bâtiments d’élevage.

Après plusieurs années de réflexions et de tentatives infructueuses, cela demeure toujours un programme et une ambition dont il y a lieu de hâter la concrétisation, puisque, entre-temps, les choses se sont davantage dégradées.

L’Algérie a anticipé la lutte contre la désertification

Les techniciens de terrain et les pouvoirs publics algériens avaient, dès le début des années 70’ du siècle dernier, initié des actions de lutte contre la désertification sur cette bande steppique, et surtout sur ses montagnes décharnées et de faible pâture.

Le territoire allait de la frontière est à la frontière ouest des Hauts Plateaux sur une superficie délimitée de trois millions d’hectares.

Après la réussite d’un premier périmètre à Moujbara, au sud de la ville de Djelfa, le projet s’étendra à plusieurs sites des autres wilayas à l’intérieur du périmètre préalablement délimité et qui prendra le nom officiel de Barrage vert.

Dans le territoire ainsi ciblé, il a été crée des groupements de travaux forestiers et des sous-groupements, sous le commandement d’officiers appelés du Service national, dont la majorité étaient des cadres forestiers ou agronomes.

Le long du couloir géographique délimité (près de 1500 km), et sur une profondeur de 15 à 20 km, les actions de protection des terres et de lutte contre l’avancée du désert comptaient principalement des reboisements, avec des espèces forestières à majorité de pin d’Alep.

Les plantations qui ont été réalisées avec cette espèce de façon hégémonique, réputée pouvoir résister aux rudes conditions climatiques de la zone, ont été accompagnées par des infrastructures de desserte permettant, sur des versants abrupts de montagne, d’accéder aux sites de plantation.

Les groupements de travaux forestiers avaient créé des pépinières in situ, appelées « pépinières volantes », que l’on pouvait reproduire dans chaque site où sont initiés des travaux de plantation.

Malgré le caractère volontariste, patriote et fortement engagé de l’entreprise, l’ouvrage connut des insuffisances techniques et de gestion. Mais, l’ouvrage a le mérite d’exister.

Il sera confié, à la fin des années 1980, à des entreprises publiques, les Offices régionaux de développement forestier (ORDF).

Au bout de quelques années, le cadre général du Barrage vert, en tant programme spécifique, a été clôturé ; les travaux qui vont relayer et prolonger l’ouvrage étaient inscrits dans les plans annuels sectoriels.

Ce n’est qu’au milieu des années 2000, et face à la menace de désertification qui va s’accentuer et gagner les territoires du nord après les grands incendies, qu’un début de réflexion a surgi à propos de l’éventualité de reprendre le Barrage vert et de le prolonger.

En 2012, une étude a été lancée par la direction générale des forêts et confiée au Bureau national des études de développement rural (Bneder), consistant à fixer une méthodologie de réhabilitation et d’extension du Barrage vert.

La première phase menée en 2013 a porté sur la délimitation de l’espace traité et à traiter et le diagnostic global des réalisations (taux de réussite des plantations, raisons de l’échec de certains ouvrages,…).

Indubitablement, l’un des facteurs essentiels de l’échec des reboisements demeure le libre pâturage des troupeaux ovins, et dans un deuxième ordre, bovin. L’évidence est que l’on travaille sur des zones pastorales à régime extensif.

Donc, l’action « agressive » du mouton dans les nouvelles plantations- y compris des plantations pastorales destinées à alimenter dans un l’avenir immédiat ces mêmes cheptels- ne peut pas surprendre outre mesure.

C’est que, toutes les mesures n’ont pas été prises pour faire cohabiter un espace nouvellement reverdi par les plantations et l’existence de troupeaux de centaines de milliers de têtes d’ovins (actuellement, on estime le nombre de têtes de moutons évoluant dans l’espace steppique à quelque 27 millions).

La cohabitation exige une nouvelle politique d’aménagement pastoral.

Réhabilitation du Barrage vert et investissement «climatique» de Sonatrach

Il faut reconnaître que la relation établie avec les populations pastorales n’avait pas bénéficié des nouvelles méthodes de l’approche participative qui appellent à intégrer complètement les ménages dans la protection de leur propre environnement, à les sensibiliser aux conditions de la pérennité du patrimoine fourrager, à les soutenir pour adopter d’autres méthode d’élevage en favorisant les investissements en hydraulique pastorale, en plantations fourragères et en infrastructures de desserte.

Il a fallu attendre le milieu des années 2000 pour voir émerger, dans le cadre de la politique dite de « renouveau rural », une méthode d’approche des populations rurales appelée « approche participative », laquelle a permis de mettre en œuvre des projets de développement rural orientés vers la lutte contre la désertification, particulièrement dans la zone sensible des Hauts Plateaux et de la steppe.

Cette approche, basée sur la participation des ménages ruraux à l’établissement du diagnostic du territoire et à la réalisation des projets a réduit le gap entre les l’administration et les agents de terrain, d’une part, et les populations rurales, d’autre part.

La dégradation de la steppe par l’amenuisement des fourrages, l’érosion des sols et la baisse des rendements agricoles, le recul des espaces forestiers dans la région du nord du pays en raison des incendies et de multiples autres facteurs d’agression, l’envasement des ouvrages de rétention de l’eau (barrages hydrauliques et retenues collinaires), constituent les traits visibles du phénomène de désertification que l’Algérie fait l’effort d’endiguer par une multitudes de programmes dont, principalement, la relance du projet du Barrage vert- opérée à partir de 2023 sous l’intitulé «Réhabilitation, extension et développement du Barrage vert »- et le nouveau projet de reboisement à grande échelle qui sera financé par la compagnie nationale Sonatrach à hauteur d’un milliard de dollars.

Le projet, étalé sur dix années, touchera une superficie de 520 000 hectares qui sera plantée avec 726 millions d’arbres (forestiers et fruitiers).

Outre la protection du sol, la reconstitution des écosystèmes biotiques et la constitution de puits de séquestration de carbone dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, cet investissement induira d’autres bienfaits économiques (production de fruits et de produits du terroir, création d’emplois,..).

A. N. M.

Tags: Algériedésertificationéconomieenvironnement
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