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Points forts et faibles de l’agriculture algérienne - ECOTIMES

Points forts et faibles de l’agriculture algérienne

Enregistrant une croissance de 2,8% sur une période de 10 ans (2012-2021)

Points forts et faibles de l’agriculture algérienne

Durant les 10 dernières années, le secteur agricole a enregistré un taux de croissance annuel de 2,5 %, l’indice de la production agricole étant passé de 86,6 en 2012 à 108,2 en 2021. Cette croissance est principalement due, selon les chiffres de l’Office national des statistiques (ONS), à l’augmentation de l’indice de la production agricole végétale, qui a progressé à un rythme moyen annuel de +2,8 %, ainsi qu’à l’indice de la production animale, qui a affiché une progression annuelle moyenne de +1,9 % durant cette période (2012–2021).

Par Akem R.

En outre, pendant toute la période de 2009 à 2019, l’indice de la production agricole a enregistré des évolutions positives continues. Cette évolution est attribuée à l’amélioration à la fois des rendements et des superficies. Ainsi, il est passé de 66,8 en 2009 à 115,9 en 2019.

Toutefois, en 2020, l’indice a connu une baisse de la production de -1,6 % pour la première fois. Cette tendance baissière s’est poursuivie en 2021 avec une forte régression de -5,2 %, selon la même source.

Ce recul a été principalement causé par une baisse de la production agricole végétale et de la production animale, respectivement de -5,9 % et -3,6 %. Cette croissance négative des deux dernières années s’explique par la sécheresse qui a particulièrement touché l’ouest du pays.

En effet, les productions agricoles végétales ayant subi les plus fortes régressions sont, par ordre décroissant : les olives (-35,0 %), avec une diminution de -41,9 % de la production d’olives destinées à l’huile, les céréales (-34,1 %) et les figues sèches (-16,5 %).

En ce qui concerne les productions animales, les baisses ont concerné notamment : les viandes de volaille (-21,2 %), le miel (-4,9 %) et enfin la production de lait (-4,3 %).

Concernant les hausses de 2021 par rapport à 2020, la production végétale s’est distinguée par une forte accélération du maïs (+456,3 %), suivie par une nette amélioration du sorgho et des triticales (+90,3 % et +28,2 % respectivement), +20,3 % pour la tomate industrielle, +13,7 % pour les raisins et +11,9 % pour la nectarine.

Quant à la production animale, elle a été marquée par la viande rouge (+1,5 %), notamment la viande caprine (+3,6 %) et la viande ovine (+2,2 %). Il convient de noter que la production végétale représente près de deux tiers de la production agricole globale, soit 64,7 %.

Irrégularité de la production céréaliculture

Les chiffres de l’ONS confirment ainsi la dépendance de l’agriculture algérienne, notamment de la céréaliculture, à la pluviométrie. En effet la production de céréales en Algérie est marquée par une forte irrégularité, elle-même conditionnée par les aléas climatiques.

L’indice des produits céréaliers a enregistré un maximum de 157,3 en 2018 qui correspond à une bonne année pluviométrique avec un accroissement remarquable de +70,1%. Cet indice voit son rythme de croissance baisser considérablement durant les trois dernières années. Il passe de -5,1% en 2019 à -21,2% en 2020.

Le rythme de baisse se poursuit en 2021. Il affiche un taux encore plus important -34,1% avec un indice minimal de 77,5.

A l’exception des produits céréaliers (maïs, sorgho et tritical) qui ont enregistré une forte accélération en 2021 par rapport à l’année 2020 avec un indice record de 693,0 pour le maïs et une forte amélioration pour le sorgho et les triticales +90,3%, tous les autres produits céréaliers ont contribué à cette baisse notamment le blé dur, le blé tendre, l’avoine et l’orge.

A noter que par rapport à la totalité de la production des céréales, celle du blé dur, le blé tendre et l’orge constitue la quasi totalité soit 98,8 %, avec une prédominance de la production du blé dur qui représente 64,4% de la production céréalière, durant la campagne agricole 2017- 2018, qui correspond à une année particulièrement favorable en termes de pluviométrie, les céréales ont atteint un record de production, faisant grimper l’indice à 157,3, soit une évolution spectaculaire de +70,1 %.

En revanche, la campagne céréalière 2020-2021 a affiché un recul, dû principalement au stress hydrique auquel l’Algérie a été confrontée, l’indice ayant chuté à 77,5 %, soit une forte régression de -34,1 %.

Quant à la production des cultures industrielles, elle a été multipliée par 5,3 entre 2009 et 2021, atteignant un indice record de 195,3 avec une variation positive de +18,2 % pour la dernière campagne agricole 2020- 2021.

Cette croissance positive est principalement attribuée à la production de la tomate industrielle, qui a atteint un indice de 202,5, avec une variation annuelle de +20,3 %. Concernant la production animale qui représente 35,3% de l’ensemble de la production agricole, elle est constituée essentiellement de la viande rouge, soit 56,6%.

Le reste est réparti comme suit : «Les viandes de volailles et œufs 21,6%, La production du lait 20,1%, et les autres produits d’origine animale avec une part insignifiante estimée à 1,7%».

L’indice de la production animale a évolué à un rythme de croissance annuelle moyen de +1,9% durant les dix dernières années (2012 à 2021). En terme d’indice, il passe de 84,6 en 2012 pour atteindre 100,4 en 2021.

L’examen de l’évolution de l’indice de la production animale indique des fluctuations interannuelles à partir de 2017.

En effet, après une hausse de 2,5% en 2017, la campagne agricole 2017-2018 a été marquée par une régression de -2,9%, suivie d’une croissance positive au cours de 2018 -2019, avec un taux de +1,8%.

A. R.

 

 

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