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Pluviométrie favorable, extension des superficies dans le Sud… Vers une production record en blé dur - ECOTIMES

Pluviométrie favorable, extension des superficies dans le Sud… Vers une production record en blé dur

Vers une production record en blé dur

La campagne moisson-battage 2025 s’annonce prometteuse, avec des prévisions de productions record attendues à travers le pays, notamment dans le Sud et les wilayas de l’Est. En effet, l’Algérie avance résolument vers son autosuffisance en blé dur. 

Par Akrem R.

L’objectif fixé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à savoir, en effet, couvrir plus de 85% des besoins nationaux en blé dur, sera facilement atteint, a affirmé Benali Abdelghani, Secrétaire général du Conseil national interprofessionnel de la filière des céréales (CNIFC), précisant même que cette moyenne pourrait être dépassée.  

«Les résultats attendus cette année pourraient nous amener à atteindre 100 % d’autosuffisance en blé dur, malgré la perte de superfices importantes dans les régions de l’Ouest du pays à cause de la faible pluviométrie», dira-t-il dans une déclaration à la radio nationale « Chaîne II», tout en exprimant sa satisfaction quant au démarrage de la campagne de moisson dans la région sud-est du pays ces jours-ci, qui s’étendra ensuite à la région sud-ouest, pour se conclure à la mi-juillet prochaine. 

À cette date, l’ensemble des résultats et des données seront connus grâce au système de numérisation adopté par le ministère de l’agriculture. Il a en outre indiqué que l’augmentation des superficies consacrées aux céréales (près de 3,2 millions d’hectares), l’amélioration des conditions climatiques avec une bonne pluviométrie, notamment dans les régions de l’Est et du Centre du pays, ainsi que l’extension des surfaces cultivées dans le Sud à 150 000 hectares, sont autant de facteurs qui contribueront à la hausse de la production nationale de blé. L’intervenant a rappelé au passage l’énorme effort consenti par l’État en matière d’accompagnement et d’aides aux agriculteurs, en particulier aux céréaliculteurs.

Il a notamment cité le soutien apporté aux semences et aux différentes matières premières, la mécanisation, l’extension des surfaces irriguées et cultivées, ainsi que la modernisation du secteur agricole et l’encouragement à l’utilisation des technologies modernes, encouragées par le président de la République.

«L’Algérie ne cherche pas seulement à produire les quantités de céréales nécessaires à sa consommation, mais également à atteindre l’autosuffisance en semences, grâce à la qualité élevée des productions dans les régions du Sud», a-t-il souligné.

Le Secrétaire général du CNIFC a insisté sur la nécessité d’investir davantage dans la filière du blé dur afin d’augmenter la production nationale, en prônant également l’investissement dans la transformation pour valoriser le blé algérien et exporter des produits finis à forte valeur ajoutée.

Selon lui, l’exportation d’un quintal de blé dur « permettrait d’acheter deux quintaux de blé tendre (farine), et si nous exportons un quintal de produits transformés issus du blé dur, tels que des pâtes alimentaires, nous pourrions obtenir l’équivalent de cinq quintaux de blé tendre».

Des chiffres qui illustrent l’importance de développer davantage la filière du blé dur, considérée comme le socle de la sécurité alimentaire de l’Algérie. Benali Abdelghani a en outre précisé que l’augmentation des superficies cultivées dans le Sud permettra d’assurer au moins l’autosuffisance en semences pour la prochaine campagne agricole.

De gros moyens mobilisés 

Pour lui, la nouvelle stratégie de l’État algérien a permis l’élargissement des surfaces agricoles consacrées à la filière céréalière. Cette dernière est passée de 2 000 hectares dans le Sud à la fin des années 1990 à plus de 150 000 hectares aujourd’hui.

L’objectif est d’atteindre un million d’hectares dans le Sud à l’avenir. L’arrivée en force d’investisseurs étrangers à l’image des italiens et des qataris va donner une impulsion à l’investissement agricole en Algérie d’une manière générale et à la céréaliculture en particulier. 

«Si demain la superficie agricole dans le Sud passe à 500 000 ha, et avec l’amélioration des rendements dans les régions du Nord du pays, l’Algérie aura son autosuffisance en matière des céréales  et deviendra même un pays exportateur», a-t-il affirmé.

Sur un autre registre, le SG du CNIFC a assuré que tous les moyens logistiques notamment sont mobilisés pour réussir cette campagne moisson-battage. «Tous les moyens logistiques et matériels nécessaires ont été mobilisés pour réussir cette campagne qui s’annonce très prometteuse», a –t-il souligné. 

En effet, l’OAIC a déployé un impressionnant parc de matériel agricole. Ce ne sont pas moins de 1 500 moissonneuses-batteuses qui seront mises en service dans tout le pays, soutenues par plus de 4 000 camions dédiés au transport des grains vers les centres de stockage. 

Concernant les centres de stockage, l’invité de la radio a rappelé que 250 nouveaux centres seront réceptionnés progressivement, dont 50% durant le mois de mai prochain et les autres durant le mois de juin 2025. Cela permettra d’augmenter significativement la capacité nationale de stockage, de près de 50 millions de quintaux  pour atteindre une capacité globale de 80 à 90 millions de quintaux.

Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Hamid Bensaad, avait affirmé samedi dernier que : « Toutes les wilayas du pays seront à l’aise en matière de stockage de céréales lors de la campagne moisson-battage de la saison agricole en cours (2024-2025)», soulignant que la stratégie adoptée par les autorités supérieures du pays devrait permettre à l’Algérie d’atteindre l’objectif fixé, à savoir l’autosuffisance.

A. R.

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