De nouveaux projets en pétrochimie seront bientôt lancés par la Sonatrach. Une démarche visant la valorisation des produits pétroliers et gaziers afin d’apporter de la valeur ajoutée à l’économie nationale. Actuellement Sonatrach a seulement deux unités pétrochimiques, le complexe de Skikda et celui du méthanol d’Arzew et d’autres unités en partenariat pour la production de l’ammoniac et des engrais.
Par Akrem R.
En effet, le développement de la pétrochimie est la priorité du groupe pétrolier algérien. La stratégie est claire, dira Baatouche Boutouba, vice-président de l’activité raffinage et pétrochimie, c’est de s’orienter vers la transformation en profondeur et la pétrochimie.
« Sur le raffinage, nous sommes allé en profondeur en mettant en place des unités de craquages pour valoriser le pétrole. Maintenant et en deuxième étape, c’est la pétrochimie qui permet d’avoir des produits pétrochimiques à haute valeur ajoutée», a souligné le même responsable qui s’exprimait sur les ondes de la radio nationale, «Chaîne III». Parmi les projets-phares de la pétrochimie visant à réduire et même, à en finir avec l’importation d’additifs nécessaires à la fabrication du carburant, le responsable de la Sonatrach a cité le projet de la réalisation d’une unité de production de Méthyl Tert-Butyl Ether (MTBE), dont les travaux seront lancés dans les mois à venir.
Bientôt une unité pour la production d’additifs
«L’entrée en production de cette unité permettra d’éliminer une partie des 300 millions de dollars consacrés, annuellement, à l’importation d’additifs, dès 2024», annonce-t-il. L’autre projet important, dont les travaux seront entamés en septembre 2022, affirme-t-il, c’est la réalisation d’une usine de raffinage pour la production du polypropylène, en partenariat avec la compagnie française «Total». « Nous sommes à un stade avancé et nous avons déjà reçu les offres techniques. Le planning du démarrage des travaux est prévu pour septembre 2022», précise Boutouba.