Les cours du pétrole grimpaient légèrement, hier, mercredi, en raison de signes d’insuffisance de l’offre à court terme, mais sont restés proches de leur niveau le plus bas depuis deux semaines.
Vers 11h30, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, prend 0,75% à 72,63 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en décembre, gagne 0,79%, à 68,86 dollars.
Selon les analystes, les prix du pétrole brut ont légèrement augmenté alors que les tensions sur le marché physique ont compensé le sentiment baissier sur la demande.
Les acheteurs sur le marché physique ont été particulièrement actifs, toutes les cargaisons disponibles étant rapidement écoulées, soulignent-ils.
Mais la baisse des projections de la demande et la faiblesse du principal consommateur qu’est la Chine, ont continué à peser sur le sentiment du marché.
Dans son rapport mensuel de mardi, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a déclaré que la demande mondiale de pétrole augmenterait de 1,82 million de barils par jour (bpj) en 2024, en baisse par rapport à la croissance de 1,93 million de bpj prévue le mois dernier, principalement en raison de la faiblesse de la demande chinoise, le plus grand importateur de pétrole au monde.
L’AIE, qui a un point de vue beaucoup plus bas, devrait publier ses prévisions actualisées jeudi.
Concernant les stocks américains, les rapports hebdomadaires ont été retardés d’un jour en raison du congé de la Journée des anciens combattants.
Les données du groupe industriel de l’American Petroleum Institute sont attendues mercredi à 22h30.
R. N./agences
