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Accueil Actualité

Pertes d’emplois, dégradation du pouvoir d’achat et inflation… Le coup de blues

Par Eco Times
1 octobre 2020
Dans Actualité
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Pertes d’emplois, dégradation du pouvoir d’achat et inflation… Le coup de blues

Face à une rentrée sociale et économique qui s’annonce très dure, les pouvoirs publics auront fort à faire. Tous les voyants sont au rouge et l’explosion sociale est à craindre. De l’aveu même de M. Abdellatif, cadre au ministère des Finances, près de 5 millions de travailleurs sont (ou seront) dans la précarité à cause du confinement imposé par la Covid 19. De son côté M. Boulenouar président de l’Association des artisans et commerçants, (l’ANCA), a avancé le chiffre de 500 000 familles algériennes qui risquent de sombrer dans la pauvreté.

Par Réda Hadi

En 2016, en pleine crise pétrolière, le président nigérian, Muhammadu Bouhari, a dit une phrase devenue célèbre : «Nous sommes brusquement devenus pauvres». Une situation que la majorité des Algériens peine à digérer.

Sommes-nous devenus subitement pauvres ?

Selon Boulenouar, à cause de la fermeture des commerces, pour cause de confinement, 500 000 familles vont se retrouver dans la précarité. Les commerçants se retrouvent aujourd’hui sans revenus à cause de cette conjoncture et de la baisse drastique de la consommation.

Une baisse de la consommation attribuée outre à la Covid, mais aussi et surtout, à une forte baisse du pouvoir d’achat.

Une baisse accentuée davantage par la perte des emplois.

Pour M. Abdellatif, les emplois perdus représentent 45,5%, de l’ensemble des 11 millions de travailleurs recensés (déclarés). Nous sommes à un tournant décisif.

Depuis l’ouverture du marché, les Algériens ont connu les bienfaits de la consommation.

En économie, il n’y a de richesses que celle que l’on est capable de produire de façon régulière et d’une manière continue dans le temps. Or, et c’et là où le bât blesse, la seule richesse du pays se résume au pétrole, lui-même soumis aux aléas du marché.

En dépit d’une production agricole importante, les prix affichés restent élevés, ce qui a érodé davantage un pouvoir d’achat en baisse.

De l’aisance à la pauvreté

Si une famille de sept adultes dépensait en moyenne 68 775 dinars par mois, en 2011, d’après une enquête de l’Office national des statistiques (ONS) sur la consommation des ménages algériens, aujourd’hui, un budget mensuel de 110 000 dinars couvre à peine leurs besoins.

Pourtant, il faut préciser qu’en parallèle, le revenu des ménages a légèrement évolué.

En 2016, le salaire moyen mensuel était de 39 900 dinars – 55 700 dinars  dans le secteur public contre 32 600 dinars dans le privé – alors qu’en 2013, il affichait 36 104 dinars selon l’ONS. Quant au revenu minimum (SNMG), celui-ci est gelé à 18 000 dinars mensuels depuis 2015.

Anis, jeune chômeur de 23 ans à Dergana (Alger-est), avoue ne penser qu’à partir, malgré les risques. Licencié en langues, option anglais, tous ses CV sont restés lettre morte. «Cela fait plus d’un an que je dépose des CV. Aucune réponse. Ni du public ni du privé. Il faut des connaissances pour n’espérer qu’un poste d’agent de sécurité à 18 000 DA».

Et encore, Anis est célibataire, et personne à sa charge, que dire alors d’un père de famille ?

Rencontré au marché de Sorecal (8-Mai 45) de Bab Ezzouar, Ahmed, la cinquantaine et père de 4 enfants, ne sait plus où donner de la tête. Entre courses hebdomadaires, les factures à payer (eau, électricité, téléphone et charges locatives), son salaire de 58 000 Da ne suffit pas. «Je ne sais plus quoi faire. Ma femme ne travaille pas, et mon salaire me suffit à peine à boucler 17 jours. Le reste, ce sont des dettes qui ne cessent de s’accumuler. Avec mon salaire de septembre, je dois faire face à la rentrée scolaire. Heureusement que j’ai deux enfants à la fac, mais leurs besoins sont grands eux aussi. Leurs livres coûtent chers et je suis obligé de leur venir en aide. Leurs bourses sont insuffisantes. La mercuriale ne connaît pas de répit en ce moment. Il ne me reste qu’à emprunter, une fois encore. Mais, là aussi, les sources se tarissent vite», a-t-il conclu, reprenant son air soucieux.

Les retraités, l’autre bombe à retardement

Pour M. Azzi,  secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs retraités, le pouvoir d’achat des retraités comme celui des travailleurs actifs se dégrade de plus en plus. Pour lui, l’incidence de l’augmentation du SNMG sur les retraites est positive pour certaines catégories, celles qui perçoivent le minimum commun ainsi que les moudjahidine.

Ils sont environ 80% des retraités dont la pension est liée au SNMG. Les retraités vivent cette dégradation du pouvoir d’achat, du fait que la majorité d’entre eux ont à leur charge leurs enfants qui sont au chômage. C’est une situation assez pénible, quand on sait qu’eux-mêmes, ont des difficultés financières.

De plus, les retraités disent payer autant qu’un travailleur en activité. «Ce qui n’est pas normal , clame Ammi Ali, retraité depuis 8 ans. On doit pouvoir nous aider avec une exonération de l’IRG jusqu’à la limite de 15 000 dinars.»

Selon M. Azzi, le budget de la Caisse de retraite est de plus de 120 milliards de dinars par an. La situation de la caisse, est bonne et équilibrée. «Alors, pourquoi ne pas aider les retraités, ceux qui perçoivent aujourd’hui 75% du SNMG, en faisant du SNMG une pension minimum garanti», s’interroge Ammi Ali.

En somme, l’Algérien est dans la tourmente et les pouvoirs publics devront résoudre une équation à plusieurs inconnues.

R. H.

Tags: Algériecovid-19misère sociale
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