«L’économie algérienne devrait se remettre partiellement en 2021 des crises sanitaire et économique causées par la pandémie de COVID-19 », a indiqué la Banque mondiale dans une note publiée au courant de la semaine en cours, sur la situation économique de l’Algérie.
La Banque mondiale a indiqué que « la lenteur de la vaccination en Algérie laisse toutefois penser que certaines mesures de confinement pourraient rester en place dans le pays jusqu’en 2022 ».
En conséquence, bien que l’industrie des hydrocarbures doive rebondir en 2021, l’activité dans le reste de l’économie mettra du temps à se redresser en raison des pertes d’emplois et de revenus et de la faible confiance des consommateurs et des entreprises, estime la Banque mondiale.
La pandémie de COVID-19 a déprimé l’économie algérienne en 2020. « On estime que la croissance du PIB réel s’est contractée de 5,5% en raison de mesures de verrouillage strictes pour contenir le COVID-19 et d’une baisse simultanée de la production d’hydrocarbures, la production pétrolière tombant en dessous du quota OPEP de l’Algérie », selon la même note.
R. N.