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Perspectives de l’Algérie 2025/2030 : Le rapport de la Banque mondiale de mai 2024 - ECOTIMES
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Perspectives de l’Algérie 2025/2030 : Le rapport de la Banque mondiale de mai 2024

Par Eco Times
13 août 2024
Dans Analyses
747
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Le vice-président de la Banque mondiale (BM) région Mena : L’Algérie un «modèle de réussite» reconnu

Par Abderrahmane Mebtoul

2.-Qu’en est -il des perspectives de l’économie algérien de 2025/2030 ?

Qu’en est -il des exportations hors hydrocarbures et des prévisions de 400 milliards de dollars du PIB où l’Algérie a les moyens de financement mais cela ne suffit pas, le fondement du développement du XXIème siècle reposant sur la bonne gouvernance et le savoir avec de profondes réformes structurelle, condition sine qua non de l’accélération de la diversification, notamment par un soutien aux investissements productifs concurrentiels.

Comme mis en relief précédemment, le niveau de réserves de change dépasse les 80 milliards de dollars fin 2023 y compris les 173 tonnes d’or, avec une dette extérieure inférieure à 1,6% du PIB avec un PIB selon le FMI après réévaluation du PIB par le gouvernement algérien en 2023 de 243 milliards de dollars qui devrait passer en 2024 à 268 milliards de dollars (la troisième puissance africaine) à 293 milliards de dollars en 2025, à 318 milliards de dollars en 2026 et à 370 milliards de dollars en 2028, pouvant atteindre 400 milliards de dollars de PIB entre 2029/2030, sous réserve d’un taux de croissance de plus de 4% par an mais en référence à la loi de finances 2023, l’Algérie a besoin d’un baril de pétrole à près de 149,2 dollars pour assurer cet équilibre selon les données du rapport du FMI d’octobre 2022 contre 135 dollars pour l’exercice 2020/2021 et 100/109 pour l’exercice 2019/2020. Aussi ces objectifs sont tributaires d’une plus grande rigueur budgétaire, éviter de dépenser sans compter, au sein d’une planification stratégique, des entrées en devises fonction de l’évolution des prix des hydrocarbures, des capacités d’attrait de l’investissement étranger, de la réforme du système financier dans sa globalité, banques, fiscalité, douane, domaine, du système socio éducatif depuis le primaire au supérieur en passant par la formation professionnelle, du foncier et des institutions avec une réelle décentralisation autour de six à sept grands pôles économiques régionaux, pour une participation citoyenne et dont la levée du blocage numéro un de l’économie algérienne, l’hydre bureaucratique qui enfante la sphère informelle.

Dans sa note de conjoncture fin décembre 2023, la banque centrale indique qu’avec une part de 33,35 % du total de la masse monétaire à fin septembre 2022, contre 33,47% à fin 2021, la circulation fiduciaire hors banques, s’est accrue de 10,18% entre les deux périodes, soit 7395 milliards de dinars à fin septembre 2023 contre 6712 milliards de dinars fin décembre 2021, soit au cours de 134 dinars un dollar passant de 50,08 milliards de dollars à 55,15 milliards de dollars.

La lutte contre la corruption à ne pas confondre avec acte de gestion afin de ne pas freiner les énergies créatrices des managers, avec la moralité de la gestion de la Cité, doit être la priorité.

A ces conditions , l’Algérie peut espérer un taux de croissance selon la majorité des experts internationaux de 8/9% entre 2025/2030 afin d’absorber le flux additionnel de demande d’emplois de 350000/400000 /an qui s’ajoute au de chômage actuel , d’environ 14% .

Il s ‘agira de créer un nouveau tissu économique reposant sur les nouvelles technologies ne devant plus assainir des entreprises publiques qui ont coûté au trésor public 250 milliards de dollars selon un rapport du premier ministère durant les trente dernières années à fin 2020( source APS) et les assainissements ont continué entre 2021/2023, 80% de ces entreprises étant revenues à la case de départ , montrant que cela n’est pas une question de capital-argent, et devant retenir les expériences réussies, ne pouvant privatiser partiellement ou totalement que les unités potentiellement rentables ( goodwill positif).

Les réformes par l’amélioration du climat des affaires doivent contribuer grâce à l’accroissement de la production et de la productivité à l’appréciation de la valeur du dinar, diminuer le taux d’inflation qui lamine le pouvoir d’achat.

Car le cours officiel du dinar (cours achat) en 1970, a été de 4,94 dinars un dollar, en 1980 à 5,03 dinars un dollar ; – 2001 : 77,26 dinars un dollar et 69,20 dinars un euro– 2020 : 128,31 dinars un dollar -; en 2022 140, 24 pour un dollar et 139,30, un dinar pour 1 euro, et le 10 août 2024 l’euro s’échange à 134,49 dinars un dollar et 146.83 un euro, la dépréciation officielle du dinar permettant d’augmenter artificiellement la fiscalité des hydrocarbures (reconversion des exportations d’hydrocarbures en dinars) et la fiscalité ordinaire (via les importations tant en dollars qu’en euros convertis en dinar dévalué), cette dernière accentuant l’inflation des produits importés (équipements), matières premières, biens, montant accentué par la taxe douanière s’appliquant à la valeur du dinar, supportée, en fin de parcours, par le consommateur comme un impôt indirect, l’entreprise ne pouvant supporter ces mesures que si elle améliore sa productivité.

Quant au dinar sur le marché parallèle, toujours pour fin juillet début août cours achat 239 dinars un euro et cours vente 241 dinars et pour le dollar cours achat 220 et cours vente 222 dinars, soit, un écart qui est passé en 10 ans de 33% à plus de 60% favorisant les délits d’initiés lors des importations et le trafic aux frontières Concernant les exportations hors hydrocarbures, selon les données officielles de la banque d’Algérie (source APS) les exportations hors hydrocarbures ont été de 5,9 milliards de dollars en 2022 et 5,01 en 2023( source APS juillet 2024).

Pour 2022, les statistiques douanières reproduite par l’agence APS contredisent ces données donnant au total 6,55 milliards de dollars et non 5,9 milliards de dollars, ventilés ainsi :en millions de dollars : chimie pétrochimie et dérivées d’’hydrocarbures 4248,09 millions de dinars- médicaments et produits pharmaceutiques 3,61, matériaux de construction, ciment et rond à béton 1017,43- métallurgie sidérurgie 423,40- plastique, caoutchouc-verre 172,00- autres secteurs industriels 415,12- produits agro-alimentaires 149,69- produits agricoles 103,68 millions de dinars donnant un total de 6533,02 millions de dollars.

Si l’on inclut le ciment, le rond à béton, dominants dans les matériaux de construction, les exportations étant des semi-produits à faible valeur ajoutée et bénéficiant d’importantes subventions (dont le prix du gaz à environ 10/20% du prix international), nous avons un taux de 80,60% ; restant aux autres produits 19,40% alors que certains soi-disant experts organiques, selon l’expression du philosophe italien Gramsci induisant en erreur le président de la république et les plus hautes autorités du pays ont avancé sans analyses sérieuses 13 milliards de dollars entre 2024/2025 ( données reprises par l’APS) courant 2025, et certains responsables, sans dire comment, 30 milliards de dollars entre 2029/2030.

Car, pour bien situer les enjeux des exportations hors hydrocarbures dans le temps et non se fier aux facteurs conjoncturels, il faudrait pour un bilan serein en dressant la balance devises nette et donc répondre aux questions fondamentales suivantes.

Quelle est la part des entreprises publiques et privées et leurs formes d’organisation, entreprises par actions, SARL ou unités uni personnelles ; la répartition spatiale par zones géostrophiques, en mentionnant le chiffre d’affaires, la structure des coûts; mettre en place des tableaux comptables de prospectives physico-financiers, afin d’ analyser les évolutions des exportations en volume et en sur une longue période pour corriger l’effet prix ; le taux d’intégration des unités exportatrices devant retirer toute les matières premières et services importées en devises qui ont un impact sur la balance des paiements et enfin quantifier toutes les subventions dont les bonifications des taux d’intérêt et pour les unités fortes consommatrices d’énergie, aligner le prix du gaz sur celui du prix international pour calculer leur rentabilité réelle dans un cadre concurrentiel mondial.

Pour atteindre entre 10/15 milliards de dollars entre 2028/ 2030, il faut être réaliste, en référence à la structure des prix de 2024, il faudra augmenter le volume de près de 40%, nécessitant de profondes réformes structurelles, la concurrence étant vivace au niveau mondial, car les exportations hors hydrocarbures supposent des entreprises publiques et privées concurrentielles dans le cadre des avantages comparatifs mondiaux en rappelant qu’un projet entre l’idée et sa réalisation, selon son importance, fonction de la levée des contraintes bureaucratiques, demande entre 2/4 ans et entre la durée de sa mise en exploitation et son seuil de rentabilité, pour les PMI/PME 2 à 3 ans et pour les projets hautement capitalistiques entre 5/7 ans.

Pour ne citer que quelques projets structurants, cela sera pour le cas du fer de Gara Djebilet 3eme réservoir mondial, mais devant résoudre des problèmes techniques et descendre à l’aval pour avoir une grande valeur ajoutée où il est prévu seulement fin 2026 l’opérationnalité de la ligne de chemin de fer-Gara DjebiletTindouf Béchar, idem pour les projets de zinc et de phosphate toujours en négociation.

Suite dans l’édition de demain

Tags: Banque mondiale
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