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Perdre… le «sud» - ECOTIMES

Perdre… le «sud»

«L’Afrique ne s’éveillera à son destin que lorsqu’elle aura cessé d’être le jardin zoologique du monde.»

Romain Gary

L’Algérie, souvent désignée comme étant la porte de l’Afrique, a cessé de l’être depuis déjà fort longtemps. Cela fait maintenant trois à quatre décennies depuis que nous avons oublié que nous sommes, nous aussi, des Africains. Sans atteindre les rivages de l’Europe, si ce n’est par les embarcations de fortunes qui emmènent nos enfants par centaines chaque année afin de les noyer dans les flots de leurs rêves et de leurs besoins les plus élémentaires restés inassouvis, nous avons aussi perdu le «Sud».Toutefois, et comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, la raison ordonne de faire le pas vers ce grand continent qui est aussi le nôtre. Ces dernières années, ponctuées par des crises cycliques dans l’hémisphère nord, montre déjà le chemin vers le continent noir, cette terre nourricière qui regorge d’énormes ressources. Des investisseurs, tant chinois qu’occidentaux, se précipitent déjà sur ce continent pour s’approprier les meilleures terres, les meilleurs gisements et les meilleures opportunités d’investissement dans un espace géographique qui constitue présentement un grand marché de consommation. Ceci dit, réinvestir l’Afrique ne sera que de bonne guerre, et si cela va dans le sens de l’entraide entre les différents pays d’Afrique, il y va aussi de la bonne raison tant politique qu’économique. Une chose est sûre, ce que nous n’allons pas faire, sera inéluctablement fait par d’autres, et de quelle manière ? Ceux qui aujourd’hui s’émerveillent face aux Chinois en opposition aux anciens colons (les Européens), doivent savoir que se faire envahir par un autre peuple donne toujours les mêmes résultats : exploitation, rapine, destruction de l’espace naturel, appauvrissement des populations locales, etc. C’est, donc, pour cette raison que nous devons nous réveiller et nous placer dans l’échiquier de demain. Faute de quoi nous n’allons pas échapper à l’appétit vorace de ces nouveaux envahisseurs. Demain ne s’annonce pas serein, et c’est maintenant qu’on doit se préparer pour éviter la tempête.

L. K

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