Le protocole sanitaire mis en place pour accompagner l’ouverture progressive des frontières doit être scrupuleusement respecté pour ne pas revenir en arrière, appelle le Pr Ryad Mahyaoui, Membre du comité scientifique chargé de la lutte et du suivi de la pandémie de Covid-19, invité, hier, à la Chaine 2 de la Radio nationale.
Nous savons que l’Algérie fait appel à un certain nombre de professionnels qui viennent de l’étranger et interviennent dans différents secteurs. «Pour entrer sur le territoire algérien, ils seront soumis à des permis et à un protocole sanitaire stricte, sauf pour les ressortissants de pays qui connaissent de grandes difficultés épidémiologiques avec la propagation de variants agressifs». Pour ceux-là, le protocole de contrôle sanitaire aux frontières sera renforcé afin de protéger le pays des nouvelles formes de la maladie, assure le Pr Ryad Mahyaoui qui précise «qu’il ne s’agit pas de stigmatiser tel ou tel pays.»
Néanmoins, lorsque le voyageur est en provenance d’un pays où les variants se propagent à grande échelle, le protocole exigera de «se munir d’un test PCR négatif de moins de 36h, un nouveau test sera effectué à l’aéroport d’arrivée au frais du voyageur, puis un isolement de 10 jours et encore une fois, un test PCR, s’il est négatif, ils pourront effectuer leur mission », explique le Pr. Mahyaoui. Un protocole « stricte », avoue le Pr Mahyaoui, «mais nécessaire pour protéger le pays.» Il insiste sur la nécessité, pour tout un chacun, de maintenir les niveaux de vigilance et de discipline élevés. «Les détails du protocole sanitaire pour voyager de et vers l’Algérie seront connus dans la semaine et seront largement diffusés », précise le Pr Mahyaoui.
N. B.