Digimact (MEDITERRANEAN DIGITAL ACTION), Salon approprié à la tenue des Jeux Méditerranéens d’Oran (JM0) 2022, se tiendra du 1 au 3 février 2022, au Centre de Conventions d’Oran (CCO) Ahmed Benmohamed.
EFFECTIF Evénementiel, l’agence organisatrice, se veut comme un contributeur de solutions digitales dédiées à un événement dont la présidence de la République et ses démembrements institutionnels accordent un intérêt récurrent, comme en témoignent les réunions du Conseil des ministres, où, à chaque fois, le Président Tebboune relance les ministères concernés à veiller à ce que le JMO 2022 soient concrétisés dans les délais requis et à la hauteur internationale qu’ils requièrent.
Omar Bedkane, manager d’EFFECTIF Evénementiel et Commissaire de Digimact, revient dans cet entretien sur les motivations, les objectifs et les prospectives de l’organisation de ce Salon d’envergure, en vérité un « événement holistique », selon sa propre définition. Entretien.
Eco Times : Qu’est-ce qui a motivé l’organisation de ce Salon ?
Omar Bedkane : Digimact, au-delà d’un Salon, est un événement holistique. Il est, aussi, une occasion idoine pour secouer, bousculer et essayer d’apporter des réponses se rapportant plus à la production digitale et à l’économie de la connaissance, que dans l’outil digital lui-même. Oran, outre d’être une grande ville, abritera, en 2022, les Jeux Méditerranéens, et sera, donc, une vitrine pour une meilleur visibilité du pays. Oran prend, à la faveur de cet événement, une dimension économique, sociétale, culturelle et infrastructurelle, et dont il nous a semblait important, d’apporter notre grain de sel à cet édifice, particulièrement, en matière de production digitale, socle sur lequel se dérouleront les JMO 2022.
Au vu également de la relance de l’événementiel, notamment, dans le domaine du digital, qui a vu la tenue, au cours de 2021, de 3 Salons, dont 2 à Alger et 1 à Constantine, nous avons été motivés à en organiser à Oran, dans le but d’offrir à l’institutionnel, les potentialités dont regorge l’Algérie, et les rendre plus visibles à l’international. Car, Oran, c’est la vitrine à l’international, et il n’y a pas meilleure façon pour valoriser les talents des Algériens que de mettre en évidence le digital.
Nous n’avons, faut-il le préciser, aucune prétention de favoriser une ville par rapport à une autre : nous aimons Oran et, surtout, nous aimons toute l’Algérie.
Comment, justement, mettre en synergie le talent des acteurs du numérique et la volonté politique, dans le but de concrétiser les objectifs assignés à Digimact ?
La volonté, ma foi, est claire. Nous relevons, dans le domaine du numérique, que des investissements ont été réalisés et que la réglementation a été mise en place. D’ailleurs, la création de départements ministériels, le ministère de la Numérisation et des Statistiques (Mns) et le ministère délégué auprès du Premier ministère chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up, s’inscrit dans le souci de donner une place de choix au numérique dans le tissu institutionnel et politique. Ces ministères, seraient apparus, dans une autre conjoncture, comme des ministères de façade, mais non, ce sont des ministères très actifs, ambitieux, engagés. Le ministère délégué précité, a d’ailleurs été le premier à nous accorder le parrainage, nous assurant de son soutien inconditionnel pendant et durant Digimact. Tous ces éléments dénotent d’une réelle transformation numérique, voulue par les pouvoirs publics, car devenue incontournable dans un monde où tout va vite. La transformation numérique : ce n’est pas s’asseoir et travailler, mais marcher, courir et travailler en même temps. Et c’est ce qu’il faut faire.
En vérité, nous n’inventons rien, mais nous venons nous inscrire dans une vision déjà en place, à laquelle nous allons, en tant que collectivité, communauté, société civile et acteurs économiques, contribuer à l’élaboration de la transformation numérique, qui n’est pas seulement du ressort du politique. Les opérateurs économiques sont, donc, obligés aussi, de porter la transformation numérique, qui sera mise en évidence durant ce Digimact.
Les recommandations de Digimact, seront-elles forcément concrétisées durant les JMO 2022 ?
Les solutions qui seront dévoilées lors de Digimact, peuvent être réalisées lors des JMO 2022 et dans la ville d’Oran, comme elles peuvent ne pas l’être. L’essentiel est que les solutions soient là, elles existent, fruit de l’innovation d’un potentiel national, qu’il faut, dorénavant, voir de très près, car il en découlera une économie en devises et en temps énormes, et, surtout, si l’Etat voulait sécuriser les Données. Et, justement, Digimact présentera ce potentiel.
Digimact en chiffres ?
En réalité, pour Digimact, ne nous sommes pas dans cette logique de chiffrer. C’est secondaire, à nos yeux. Tous ceux qui sont dans le numérique et prêts au BtoB sont les bienvenus. Nous avons déjà l’accord de principe des entreprises, des start-ups, des organismes étatiques. La liste pour y participer est toujours ouverte. Je dirais, pour satisfaire votre curiosité, qu’il y aura entre 70 et 100 exposants en présentiel, et ce, sans compter les interventions par visioconférences.
Et pour la participation étrangère ?
Pour la participation étrangère, il n’était facile de faire adhérer beaucoup d’intervenants, d’autant que Digimact a été préparé, en seulement 70 jours, et comme aussi, l’événement n’aborde pas l’outil digital, mais, comme déjà indiqué, la production digitale qui demeure l’œuvre d’entreprises nationales. Il n’en demeure pas moins que nous aurons 2 ou 3 conférenciers internationaux, qui apporteront leur expertise en la matière dans des conférences, dont l’appel à candidature a été lancé le 15 décembre et bouclé le 8 janvier. Quant aux programmes des conférences et workshop, il sera annoncé le 15 janvier.
Au menu du programme de Digimact ?
Il y a une réflexion autour du « digital au service du marketing territorial et urbain, à l’ère des Jeux Méditerranéens. », qui sera débattue dans 4 conférences et panels, par d’éminents professeurs et universitaires algériens et, éventuellement, des internationaux. Digimact, abritera également 4 ateliers techniques sur l’archivage numérique et la ville, notamment.
Le Hackathon, un concours mis en ligne, depuis le 13 décembre et ouvert aux start-ups, abordera, quant à lui, 3 volets : ‘’découvrir la ville d’Oran’’, ‘’la mobilité à Oran’’ et ‘’la santé au service du sportif’’. Le concours se tiendra les 27, 28 et 29 janvier, avec la collaboration de 6 clubs scientifiques à travers le territoire national.
Pour nous, ce sont là les chiffres, qui démontrent le potentiel humain qui gravitent autour de Digimact.
Nous sommes, encore une fois, ravis que les départements ministériels déjà cités, aient, dès les premières heures, donné leur aval pour la tenue de Digimact. Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up, le premier à le faire, a même eu ses mots encourageants : « Nous sommes avec vous, allez-y ! ».
Entretien réalisé par Zoheir Zaid
Merci d’avoir supprimé ma signature sur la photographie de Monsieur Omar Bedkane Commissaire du DIGIMACT.
La propriété intellectuelle doit être respectée pour que le respect des uns et des autres soit mutuel.
Omar Sefouane photographe professionnel indépendant.
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