La numérisation et la digitalisation est le nouveau domaine de coopération entre l’Algérie et la Chine. D’ailleurs le gouvernement chinois a affiché sa disposition pour accompagner l’Algérie dans la mise en place d’une stratégie pour la digitalisation et la numérisation.
Par Akrem R.
Cette dernière est perçue comme étant une approche incontournable pour la construction d’une nouvelle Algérie et l’un des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dira d’emblée, l’ambassadeur de la Chine en Algérie, M Li Jian, en marge du lancement de la troisième édition du salon d’embauche pour les métiers TIC.
Ainsi, elle (la numérisation) constitue, également, un élément clé pour l’optimisation de la structure industrielle, le renforcement de la compétitivité de l’industrie et l’amélioration et l’efficacité de la gouvernance en Algérie, indique-t-il. Elle est, aussi, un élément important pour le partenariat stratégique global entre l’Algérie et la Chine qui progresse constamment, a affirmé son Excellence l’ambassadeur, en notant que «l’Algérie et la Chine sont de vieux amis».
Après avoir rappelé que la coopération entre les deux pays a connu beaucoup du succès, notamment dans les domaines des travaux publics, les infrastructures, l’énergie, les ressources minerais, des soins de santé et de l’automobile, le diplomate chinois a indiqué que le renforcement de la coopération dans le domaine numérique avec la Chine est un choix stratégique inévitable pour répondre aux exigences de l’heure.
«La Chine doit certainement devenir le meilleur partenaire fiable pour l’Algérie et de haute qualité, lui garantissant un accompagnement dans son économie et transition numérique», souligne-t-il.
En effet, dira-t-il, les entreprises chinoises sont toujours impliquées dans le développement et transformation numériques, en consentant des investissements colossaux dans la formation des jeunes talents et transfert de la technologie, en particulier, par le leader mondial dans les TIC Huawei. Ces efforts ont été salués par le président Tebboune et les autres départements ministériels, note l’ambassadeur de la Chine en Algérie, affirmant que cet événement a pour but de créer une plateforme pour les employeurs et les étudiants.
«Le gouvernement chinois continuera de contribuer à l’accompagnement des jeunes talents. Notre ambassade fournit plus de facilitation pour la circulation des jeunes et les échanges», souligne-t-il.
Le CREA accompagne les startups
Pour sa part, le président du Conseil du Renouveau Economique Algérien (CREA), Kamel Moula, il a souligné l’importance de la digitalisation, affirmant qu’«on ne peut pas parler d’une Algérie forte, sans une entreprise forte». Depuis la création de notre organisation, dira-t-il, « nous avons œuvré pour la création d’une passerelle entre le monde universitaire et celui de l’entreprise».
Des conventions et partenariats ont été signés avec des universités et centres de formation afin d’aboutir à la formation d’une main-d’œuvre qualifiée et utile. Actuellement, beaucoup de jeunes diplômés ne répondent pas aux besoins du marché.
« Nous devons former utile. En termes clairs : répondre aux besoins de l’entreprise et de l’économie», indique Moula. C’est dans ce cadre que s’inscrit notre vision et démarche, poursuit-t-il.
D’ailleurs, une plateforme numérique est mise à la disposition de ces jeunes diplômés et étudiants pour les mettre en relation directe avec le monde économique (entreprise et entrepreneuriat).
Cette stratégie donnera ses fruits et beaucoup de jeunes et startups accompagnés ont fait leurs preuves sur le terrain en proposant des innovations et solutions pour le monde économique.
S’agissant de la troisième édition du Salon de l’emploi, « Job Fair », organisé par Huawei et l’Agence nationale de l’emploi (Anem), Adel Hadji, chargé des relations publiques au sein de Huawei Algérie, a fait savoir que cette édition a vu la participation de 60 entreprises publiques et privées, dont Sonatrach, Algérie poste, Algérie télecom, Djezzy, et d’autres entreprises chinoises.
Ce Salon, d’une journée, a drainé quelque 1000 étudiants caressant l’espoir de décrocher un poste d’emploi. Selon l’intrevenant, entre 10 à 11% des jeunes, accompagnés par le groupe Huawei, décrochent des postes d’emploi, dont beaucoup d’ingénieurs sont recrutés par Huawei.
A. R.
