Par Lyazid Khaber
La venue, cette semaine, à Alger, du président de la République française, Emmanuel Macron, a été certes diversement interprétée, mais il reste cependant que –pour ne pas se perdre en conjectures- c’est une occasion pour redessiner les contours d’un partenariat solide, entre deux pays pivots du pourtour méditerranéen. Loin des croissements des intéressés, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a d’emblée, affirmé avoir convenu avec son homologue français d’«ancrer une nouvelle orientation de renforcement des relations bilatérales». «Fondée sur l’établissement d’un partenariat global d’exception, selon les principes du respect et de la confiance mutuels et de l’équilibre des intérêts entre les deux États», ce partenariat, selon les termes «pesés» du locataire d’El Mouradia, vise à bâtir une relation seine en usant de tous les moyens à disposition, dans l’intérêt des deux peuples. M. Tebboune, a émis le vœu de voir cette visite ouvrir «de nouveaux horizons aux relations de partenariat et de coopération». Un souhait qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, puisque le locataire de l’Élysée n’a pas manqué de souligner «l’opportunité pour les deux pays de coopérer dans plusieurs secteurs, notamment économique, culturel et scientifique.» «Bâtir l’avenir, c’est décider de regarder ensemble nos défis et de tout faire pour apporter ensemble des réponses pour que nous aidions la jeunesse algérienne et la jeunesse française à réussir», a-t-il dit. Il y a certes une multitude de question ayant été abordées entre les deux président, mais il demeure que l’essentiel est dans l’entente. A première vue, et en dépit des questions en suspens et qui nécessitent encore du travail, à l’instar de celles inhérentes à l’histoire et à la mémoire, souvent constituant la pomme de la discorde entre les deux pays, il y a cet élément essentiel qui est l’entente. De part comme de l’autre, l’on est d’accord sur le fait que la solution est dans le partenariat sérieux et agissant, dans le respect des intérêts des uns et des autres. Et c’est ainsi que l’on pourra bien espérer qu’à l’avenir les «choses» vont évoluer sur de nouvelles bases et de nouveaux paradigmes.
L. K.