Pas moins de 5 navires appartenant à la Compagnie nationale algérienne de navigation (Cnan) sont bloqués dans divers ports européens. Le porte-conteneurs Imedghassen est bloqué à Sète depuis sa saisie conservatoire le 9 novembre. La raison principale invoquée pour l’immobilisation des navires algériens est le non-paiement des salaires.
Par Réda Hadi
Dounia Mokdad, directrice de la marine marchande et des ports au sein de ministère de transport a tenu à apporter certains éclaircissements concernant cette «affaire» et a, notamment, affirmé que 3 navires algériens bloqués l’étranger, avaient été libérés.
Dounia Mokdad, a, par ailleurs, indiqué que la saisie des navires algériens était due à des dépassements liés aux dispositions des accords internationaux, rapporte hier, mercredi, Echorouk sur sa page Facebook.
La même responsable explique la saisie des navires algériens par des défaillances techniques, le non-paiement des salaires des membres de l’équipage et la sécurité des marins, selon le même média.
Par ailleurs, cette responsable réfute les allégations qui sont portées sur sa compagnie, et qualifie cette rétention de dépassements et de non-respect des normes internationales.
Selon des sources de la Cnan Med, il est question du porte-conteneurs le Saoura, bloqué, au port de Brest (France), du Tamanrasset qui a subi le même sort au port de Marseille.
Dans un port Belge ( Ghent), le Timgad est interdit de navigation. Deux autres navires ont, par ailleurs, été obligés par les autorités portuaires d’Espagne et d’Italie de rester à quai.
Pour rappel, c’est une inspection des autorités portuaires françaises qui ayant fait état de «conditions de vie insalubres et de défaillances techniques ainsi que le non-paiement des salaires du personnel naviguant», avait motivé cette décision. Si, depuis, 3 navires ont été libérés, il n’en demeure pas moins que le préjudice est important, et a porté un coup dur à le Cnan Med. En effet, Mme Mokdad a déclaré que trois des cinq navires bloqués dans les ports à l’étranger ont pu être libérés, sans donner plus de détails. Concernant les deux autres navires, celle-ci a indiqué que les négociations sont en cours afin d’arriver à leur libération.
En somme, cette «affaire», va gravement alourdir la trésorerie de la Compagnie, qui en plus des dépenses qu’induiront les réparations dans l’urgence, va subir de lourdes amendes qui se chiffreront par dizaines de millions d’Euros.
Le ministère des transports, pour sa part, affirme continuer de discuter avec les parties adverses, et «arrêter un calendrier pour débloquer ces navires tout en prenant les mesures nécessaires pour éviter de telles situations à l’avenir».
Sur un autre registre, à noter que Mme. Dounia Mokdad a indiqué que le port de plaisance de Sablette dans la capitale Alger va bientôt être inauguré, et que cinq projets de ports de plaisance à travers le pays.
R. H.