La Banque africaine de développement (BAD) a été désignée la meilleure institution financière multilatérale dans le monde pour l’année 2021 par le magazine américain Global Finance.
Cette consécration à l’occasion de la 22e édition des prix Global Finance de la meilleure banque d’investissement, constitue une reconnaissance mondiale des efforts constants de la BAD pour accompagner ses clients au niveau de 54 pays membres dans le financement de leur développement, souligne la banque dans un communiqué.
Par Nadia B.
Ce prix vient appuyer la stratégie opérationnelle mise en œuvre par la BAD sous la direction de son président, Akinwumi Adesina, ajoute la même source. En 2020, la banque a été reconnue pour sa réactivité face aux besoins exprimés par le continent africain, suite au déclenchement de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19). La BAD a réorienté son programme de financement et développé un appui budgétaire en réponse à la crise à travers l’accélération du processus de grâce à un processus d’approbation accéléré et à un décaissement rapide afin de permettre aux pays de faire face aux effets néfastes de la crise.
Elle a mis également l’accent sur les partenariats pour une meilleure réponse à la crise, en œuvrant de concert, notamment avec la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. En dépit des défis auxquels s’est confronté son portefeuille, la Banque a maintenu des pratiques de gestion des risques très solides.
L’une des plus importantes initiatives prises dernièrement, à la mi-février dernier, par la Banque africaine, a été cet appel de son président, Akinwumi A. Adesina, consistant à revoir l’endettent des pays africains en un contexte de sévère pandémie mondiale. « Pour se redresser rapidement, l’Afrique aura besoin d’une importante remise de dette de la part des créanciers bilatéraux et multilatéraux», a déclaré le premier responsable de la Banque africaine de développement, lors d’une rencontre virtuelle organisée en son honneur comme personnalité africaine de l’année 2020, pour le magazine African Leadership, Akinwumi.
Akinwumi Adesina avait, par ailleurs, indiqué que la BAD, en collaboration avec ses partenaires, continuera à s’investir pour le redressement et le développement de l’Afrique après la pandémie, en axant ses efforts sur les jeunes, les femmes et les soins de santé.
Le président de la plus grande institution financière de l‘Afrique avait, ainsi, à l’occasion, estimé qu’un allègement important de la dette sera indispensable à l’accélération de la reprise des économies africaines après la pandémie de Covid-19. « Pour se redresser rapidement, l’Afrique aura besoin d’une importante remise de dette de la part des créanciers bilatéraux et multilatéraux».
N. B/agences
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