Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a déclaré que l’accès inégal aux vaccins en Afrique doit être traité «en toute urgence», mettant en garde contre les effets néfastes de «la concurrence féroce» pour les vaccins et le phénomène dit «nationalisme vaccinal» sur la sécurité humaine sur le continent à bien des égards.
Lors de son intervention à la réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) sur la gestion de la pandémie de la Covid-19 en Afrique, M. Boukadoum a souligné que «la question de l’accès inégal aux vaccins et les multiples défis qu’elle comporte (sur la sécurité humaine dans le continent), doit être mise en avant et traitée de toute urgence».
A cette occasion, le chef de la diplomatie algérienne qui présidait la réunion a relevé «l’émergence de nouveaux défis en raison des inégalités et des disparités dans l’accès aux vaccins », indiquant que les pays africains sont directement exposés au phénomène appelé aujourd’hui «nationalisme vaccinal».