Mohammed Hassani, 69 ans, natif de Bechar, au Sud-Ouest de l’Algérie, est président de l’AFIETI, Algerian Forum Import-Export, Trading and Investment, (Le Forum Algérien de l’Import-Export, du Commerce et de l’Investissement), une organisation patronale à but non lucratif. Il cumule une longue carrière dans les domaines politique et syndical, illustrée notamment par des postes au sein du FLN et du syndicat de Naftal, société au sein de laquelle il a exercé en tant que deuxième responsable en occupant le poste de Responsable de la sécurité industrielle (RSI). Dans son répertoire, figure également la création de la Fédération nationale des agences immobilières (FNAI), en 2018, dont le veut redonner vie au sein de l’AFIEITI, et la participation à la création de l’organisation nationale de lutte contre la corruption dont il est Secrétaire national.
Entretien réalisé par Zoheir Zaid
- Ecotmes : Pouvez-vous présenter davantage l’AFIETI à nos lecteurs ?
Mohammed Hassani : L’AFIEITI, Algerian Forum Import-Export, Trading, and Investment (Le Forum Algérien de l’Import-Export, du Commerce et de l’Investissement), une organisation nationale à caractère économique, industriel et social, régie par la loi 12-06 du 18 Safar 1433 correspondant au 12 janvier 2012 relative aux associations. Il est clair que l’investissement englobe les secteurs de l’agriculture, l’industrie, le tourisme et autres.
Les missions de l’AFIEITI s’inscrivent en droit ligne des orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et de la politique gouvernementale y découlant, particulièrement en encourageant l’exportation et l’investissement consolidant la promotion du « Made in Bladi ».
Parmi nos missions, nous citerons : Encourager et accompagner les investisseurs durant tous les processus de mise en place de leurs usines, unités ou complexes de production ou fabrication de produits ou services, en Algérie et à l’international ; travailler en collaboration avec les autorités algériennes à l’ouverture des horizons de l’exportation à tous les pays du monde, particulièrement aux pays africains ; promouvoir les exportations en accompagnant les exportateurs dans leurs démarches en vertu de la loi en vigueur ; solutionner les problèmes d’exportation en collaboration avec les autorités algériennes, former et accompagner les jeunes désireux exporter, assister les opérateurs économiques dans leurs opérations d’importation et d’exportation, organiser des événements commerciaux, industriels, scientifiques et culturels, notamment en collaboration avec les organisateurs d’évènements à l’étranger ; encadrer le processus d’importation des produits étrangers vers l’Algérie, travailler en étroite collaboration avec les banques pour la facilitation des mouvements de fonds et l’octroi de crédits au profit des investisseurs, formation de clusters par activité, de coopératives agricoles et valorisation de laboratoires d’analyses et de mesure; assurer du networking entre adhérents de l’AFIEITI et aussi entre ces derniers et des opérateurs économiques extraAFIEITI, qu’ils soient Algériens ou étrangers.
Pour rappel, l’inauguration de notre siège aux Bananiers (Mohamadia, Alger), le 9 septembre 2021, a été faite par le ministre du Commerce et de Promotion des exportations, Kamel Rezig, actuellement conseiller du Président Tebboune chargé des dossiers du commerce, de l’approvisionnement, du contrôle et de l’import-export
- L’AFIETI compte-elle des représentations au sein des wilayas et en dehors de l’Algérie ?
Oui elle en compte. En sus des représentations dans différentes wilayas, avec un accent sur celles du Sud (trois seront officiellement dotées de bureaux prochainement), nous comptons des représentations dans des pays occidentaux, tels que les USA, le Canada, la Grande Bretagne, l’Italie, l’Espagne, la France (Paris, Lyon et Marseille) et la Suisse.
L’AFIETI est également en force au Moyen-Orient, en Arabie saoudite, au Qatar, aux Emirats arabes unies, en Irak, en Turquie et à Sultanat Amman. En Afrique, nous sommes présents en Mauritanie, au Mali, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Niger, au Burkina Faso, au Congo-Brazzaville.
Il faut aussi préciser que l’AFIEITI a eu la chance de voir adhérer beaucoup d’opérateurs économiques venus de la diaspora, qui sont rentrés définitivement au pays, pour apporter une plus-value à l’Algérie.
- Quel est l’apport des représentations hors Algérie de l’AFIETI ?
Nos représentants en dehors du pays, faut-il le rappeler, nous sont utiles pour faciliter la mise en relation entre opérateurs économiques algériens et leurs homologues implantés dans leurs pays respectifs, accueillir les produits et services exportables de l’Algérie, et inciter les investisseurs étrangers à fouler le sol algérien pour lancer des projets ou contracter des projets de partenariats. Mais pas que : nous pouvons aussi lancer des actions de formation ou d’initiation à une thématique donnée.
- Pour ce dernier point, vous faites allusion au déplacement d’une délégation suisse représentant GTrade, un organisme de formation au métier du trading ? Une première dans les annales.
Effectivement, en date du 1 et 2 février, 4 formateurs suisses dans le domaine du trading, ont animé une session d’introduction au métier de trader, à l’hôtel Hani (Mohammadia, Alger). Plus d’une centaine de candidats y ont pris part, répartis en 6 sessions de formation, ayant des profils divers, notamment, des lycéens, des étudiants, des nouveaux sortants de l’université et de la formation professionnelle, des médecins, cadres de la fonction publique, etc.
Cette délégation s’est déplacée sous la houlette de Rabah Cheikh Echioukh, représentant de l’AFIEITI en Suisse et Secrétaire général de la Chambre de commerce et d’industrie suisse. Cette mission a été en vérité menée par Rabah Cheikh Echioukh en tant que représentant de l’Institut suisse de formation bancaire dont GTrade et partenaire.
Conséquemment, il n’est pas à écarter qu’une formation sera lancée prochainement sous conditions que le cadre légal soit mis en œuvre. Pour cela, nous comptons beaucoup sur l’apport des institutions compétentes, notamment l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), la Commission d’Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse (COSOB) et la Bourse d’Alger.
- Vous avez lancé un appel pour créer le Bureau des agences immobilières, les administrateurs de biens publics (ABI), les promoteurs immobiliers et les courtiers agréés. De quoi s’agit-il au juste ?
Oui, ça fait quelques jours que nous avions, sur Facebook et LinkedIn, lancer les adhésions pour la création d’un bureau des agences immobilières, des administrateurs de biens publics (ABI), des promoteurs immobiliers et des courtiers agrées, exerçant sous la tutelle de l’AFIETI et placé sous l’égide du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville. La composante est constituée d’un nombre impair, comme l’exige la réglementation en vigueur.
Les membres de ce bureau, auront à représenter l’AFIEITI dans les activités ayant un lien avec le domaine de l’immobilier, de défendre les intérêts moraux et financiers des promoteurs immobiliers, de proposer des programmes de réalisation de projets immobiliers de nature à renforcer le secteur de l’habitat en Algérie. Mais aussi d’être une force de propositions dont aura à s’appuyer l’Etat algérien dans ses missions d’élaborer une politique de l’habitat, sur l’ensemble du territoire national.
L’AFIETI a déjà tenu des séances de travail au ministère de tutelle et en tiendra d’autres prochainement, et ce, pour convenir avec les cadres de ce département d’une feuille de route devant apporter beaucoup au secteur de l’habitat et valoriser le rôle des catégories professionnelles composant le bureau.
Nous avions, pour faciliter l’adhésion, mis à la disposition des candidats deux mails, dont afieitialgeria@gmail.com, et un numéro WhatsApp : +213 796 291 709. La localisation MAPS de l’AFIETI est : https://lc.cx/oLRq7q
Z. Z.







