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Modernisation de l’administration : L’aile marchante du renouveau économique 

Par Eco Times
15 mai 2025
Dans Analyses
682
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Modernisation de l’administration : L’aile marchante du renouveau économique 

La relance économique qu’ambitionne l’Algérie -avec les idées directrices du recentrage du commerce extérieur pour favoriser la production locale, la diversification maximale des segments de l’activité économique hors hydrocarbures et l’effort tendu vers l’exportation du produit algérien-, est supposée être encadrée par une administration forte, efficace, décentralisée et numérisée. Ce sont là des chantiers ouverts par le gouvernement et qui ont tous besoin d’être consolidés par la mise en synergie de tous les secteurs qui y ont une parcelle d’autorité et de prérogatives. 

Par Amar Naït Messaoud

Dans sa globalité, le grand chantier de la réforme administrative semble avancer à petites touches, allant de l’informatisation de certains dossiers et pièces d’État civil- ce qui n’est pas encore l’étape de la maturité de la numérisation-, à la création de nouvelles wilayas, atteignant aujourd’hui le nombre de 58, tout en sachant que le processus continue.

Il est vrai que le projet de réforme administrative a pris beaucoup de temps, depuis que, au début des années 2000, il a été entrevu et identifié comme étant un segment majeur des réformes générales que devait entreprendre l’Algérie dans son administration, ses institutions et son appareil économique. Entre-temps, notre pays a engagé des plans de développement qui avaient touché principalement les infrastructures de base et les équipements publics, qu’il fallait réhabiliter, moderniser ou créer.

Cette vision volontariste pouvait paraître légitime lorsqu’on considère les retards que l’Algérie enregistrait à l’époque dans ce domaine précisément (construction de barrages hydrauliques, grands transferts d’eau, routes, autoroutes, extension des enceintes portuaires et aéroportuaires, construction de logements…). 

L’administration publique, avec tous ses démembrements (wilayas, directions de wilayas, daïras et communes), et sous toutes ses déclinaisons (Fonction publique, établissements publics à caractère industriel et commercial [EPIC], établissements publics administratifs [EPA], établissements à caractère scientifique…) avait, néanmoins, peu profité des investissements consentis dans le cadre des plans quinquennaux.

Le souci de la modernisation des services publics n’a commencé à apparaître qu’à l’approche de la crise financière de 2014 qui allait remettre en cause bien des plans et des projections du gouvernement. 

C’est que, avec la configuration qui est la sienne, son rythme et ses performances, l’administration algérienne avait des difficultés à prendre en charge les missions de service public qui lui étaient confiées, à satisfaire la demande des populations, à accompagner et encourager les investissements économiques.

Employant près plus de trois de fonctionnaires, elle a évolué dans une espèce de tour d’ivoire où le fonctionnaire est tenu de justifier son salaire par sa présence, ce qui n’empêche pas des taux d’absentéismes élevés, particulièrement en fin de semaine, avant et après les jours fériés, pendant les journées supposées de réception du public ou de permanence, etc.

A cela, se greffaient les archaïsmes des méthodes de travail dans le domaine de l’archivage, du classement des dossiers et de l’établissement de certaines pièces administratives, le retard dans le processus de digitalisation, et de numérisation, et ce, malgré les velléités, dans les années 2010, d’instaurer ce qui fut appelé l’«e-gouvernance » (la gouvernance électronique). 

Articulation économie/administration 

Quelques années plus tard, le même projet- c’est-à-dire le projet jugé stratégique de la gouvernance électronique-, mais en vain. Contrairement à ce qui était présenté parfois de manière simpliste, la gouvernance électronique concerne l’ensemble des administrations, des bureaux d’études, des entreprises et de tout ce qui fait l’articulation de l’économie et de l’administration du pays.

Aujourd’hui, comme le reconnaît le président de la République, se faire délivrer un acte de naissance numérisé ou un certificat de nationalité ne peut pas être considéré comme une grande prouesse. Les ambitions de l’Algérie vont au-delà de l’état civil, du casier judiciaire, du passeport, du formulaire d’inscription à l’AADL ou de payement électronique.

En l’occurrence, ce dernier, le payement électronique, et le règlement des factures par chèque, enregistrent des retards qui nous renseignent sur la persistance d’une part informelle de l’économie pour laquelle le gouvernement déploie des efforts afin de la « domestiquer » en l’intégrant dans l’économie régulière, de façon qu’elle produise des richesses, de la fiscalité hors hydrocarbures et des emplois sécurisés par les déclarations sociales (Cnas, Casnos, Cacobath,..). 

Outre la numérisation des différents fichiers (état civil, pièces juridiques, opérations financières, dossiers fonciers,…), l’administration moderne de la cité- au sens démographique, sociologique et urbanistique- requiert la numérisation cartographique des lieux (cités résidentielles, boulevards, toponymes,…), avec leur positionnement géographique (avec les coordonnées GPS et traitement par le système d’information géographique, SIG, doté d’une base de données des habitants, identifiés par leurs noms et adresses).

C’était le projet lancé il y a plus d’une décennie par le ministère de l’Intérieur et qui n’a pas encore connu d’aboutissement. À l’époque, le ministre en fonction reconnaissait la faiblesse de l’encadrement qui est appelé à faire fonctionner les services des communes.

La faiblesse ne se situe pas seulement sur le plan des effectifs techniques affectés à ces missions, mais également au niveau de la qualification dans ces domaines spécialisés, particulièrement en matière de maintenance et d’entretien.

Nouvelle vision pour les communes 

Sur un autre plan, le gouvernement a installé il y a quelques mois une commission chargée de la révision des codes de la wilaya et de la commune. Il semble que la dernière révision de 2011 se soit déroulée avec une certaine précipitation et un défaut de visibilité quant aux enjeux de la gestion de la commune sur le plan politique et organisationnel.

Les mêmes contraintes de la centralisation et de la restriction des prérogatives des élus qui existaient dans l’ancien code des années 1990 ont été reconduites en 2011, dans un contexte pourtant supposé être celui de l’ouverture, de la décentralisation et de la modernisation des services administratifs. 

Quant à la réforme des finances et de la fiscalité de la commune, elles sont irrésistiblement dictées par la conjoncture économique du pays qui a conduit le gouvernement à faire jouer à la commune un rôle majeur, mais auquel elle est réellement peu préparée, à savoir une structure de création de richesses et d’emplois. Autrement dit, la commune est appelée à se « libérer » progressivement des financements de l’État et à travailler à son autofinancement.

Projet idéal  qui a besoin d’une approche prudente et progressive, particulièrement dans la phase actuelle de l’évolution de nos collectivités locales, du moins pour la grande partie d’entre elles classées dans la catégorie des communes pauvres. Les disparités sont reconnues par le président de la République lui-même. 

La modernisation des services publics, au profit des citoyens et de l’économie nationale, revêt aujourd’hui un caractère stratégique qui participe des ambitions de la consécration de la souveraineté nationale sur tous les secteurs de l’administration et de l’économie du pays. 

A.N.M.

Tags: AlgérieéconomieModernisation de l’administrationnumérisationrenouveau économique
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