Les zones d’activités économiques viennent, en premier lieu, comme outils composant la grande mécanique complexe qu’est le développement économique d’un territoire, et de ce fait, elles s’apparentent, en bien ou en mal à une vitrine de la ville et de la région et méritent donc, à cet effet, qu’on y accorde plus d’attention et d’importance. C’est du moins, la volonté affichée par le pouvoir local pour faire de la wilaya de Mila un pôle industriel important. Dans ce contexte, la wilaya de Mila a bénéficié d’une enveloppe financière de l’ordre de plus de trente milliards de centimes destinée à revaloriser et aménager pas moins de sept zones d’activités situées dans les communes de Chelghoum-Laïd, Grarem-Gouga, Ferdjioua, Tadjenanet, Téléghma, Oued Athmania et Mila.
Par Kheir Eddine Lyes
Une volonté maintes fois réitérée qui s’est traduite par l’agencement d’une nouvelle zone industrielle dans la daïra de Boukkerana, d’une superficie de 250 hectares, extensible à 450 hectares.
Mais comme partout ailleurs, les travaux d’aménagement sont freinés par le problème du foncier. Un problème, qui selon les autorités locales, sera surmonté. Cette nouvelle zone pour les autorités locales représente un fort potentiel, et selon des sources de la daïra de Boukkerana, tout sera entrepris pour la valoriser en temps voulu.
C’est dans cette optique que le Chef de Daïra, a effectué une visite de travail, en présence des directeurs de l’industrie, de l’urbanisme et du domaine et de l’entrepreneur ayant en charge l’agencement du site pour s’enquérir sur l’état d’avancement des travaux d’aménagement
Vu l’importance du projet, le chef de daïra a tenu à rassurer les opérateurs économiques présents, que le problème du foncier est en voie d’être résolu grâce à la création d’une autre zone à Bouyakour entre Chelghoum-Laid et Oued Athmania qui s’étend à 250 hectares.
Ces projets consistent en l’ouverture des routes, le raccordement du réseau d’eau potable, d’électrification, de l’éclairage public et la réalisation du système d’assainissement des eaux usées et des eaux de pluie. Il s’agit aussi de prévenir les risques d’inondations de la zone industrielle dont le taux d’avancement des travaux à 65 % alors que pour la deuxième zone, le projet n’a toujours pas décollé. S’agissant de la superficie globale de ce futur pôle industriel, elle est estimée à 800 ha, ce qui contribuera à l’installation de plusieurs entreprises, et donc la création de nombreux postes d’emploi pour les jeunes chômeurs.
Celui-ci a souligné d’ailleurs que la zone industrielle de Boukerrana représente un véritable acquis pour la population locale qui tirera profit de la dynamique que créera le site, rappelant que la commune qui abrite le projet recense des centaines de jeunes chômeurs dont la plupart d’entre eux détiennent des diplômes universitaires.
Le lancement des travaux de réalisation des projets prévus dans cette zone industrielle, ajoute-t-il, «a déjà permis l’emploi de jeunes, notamment dans les métiers du bâtiment ».
La zone industrielle de Boukerrana permettra donc à cette commune de connaître un bond qualitatif sur le plan de développement local et de devenir un pôle industriel par excellence, estiment les différentes parties impliquées dans le projet.