La vulgarisation des dispositions de l’arrêté interministériel du 2 octobre 2024, fixant la liste technique déterminant les caractéristiques et conditions de présentation des fruits et légumes frais destinés à la consommation humaine, a été au centre d’une journée d’étude et de sensibilisation organisée, jeudi à Tighennif (Mascara), où l’accent a été mis sur l’importance de ce texte réglementaire pour la protection de la santé du consommateur.
Le chef du Bureau de la promotion de la qualité et des relations avec le mouvement associatif à la Direction du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Ahmed Sassi, a expliqué que cet arrêté constitue une étape importante vers la régulation de la commercialisation des fruits et légumes frais sur les marchés locaux, en imposant des conditions et normes visant à améliorer la qualité des produits exposés, rehausser le niveau de concurrence, améliorer l’aspect général des marchés, tout en protégeant la santé des consommateurs.
Il a souligné que cet encadrement légal favorise un meilleur niveau de sécurité sanitaire et une qualité de vie supérieure pour le consommateur, tout en renforçant sa confiance dans les produits locaux, notamment les fruits et légumes frais.
Le même responsable a précisé que l’arrêté oblige les commerçants à garantir que leurs produits soient exempts de toute substance ou résidu d’origine chimique, minérale ou organique, et qu’ils soient constamment protégés contre toute source de contamination ou d’altération pouvant nuire à leur qualité.
Ahmed Sassi a également annoncé que la direction du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national poursuivra l’organisation de telles rencontres de sensibilisation au profit des commerçants et opérateurs économiques de la wilaya, jusqu’au début de l’année prochaine, dans le but de renforcer la compréhension et l’appropriation de ce texte réglementaire par les acteurs du secteur.
A noter que cette rencontre a été initiée par la direction précitée, en coordination avec le bureau de wilaya de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), ainsi que les chambres de commerce et d’industrie « Beni Chougrane » et d’agriculture, avec la participation de représentants de producteurs de fruits et légumes et d’opérateurs économiques du secteur agricole de la wilaya.
R.N.
